Le stadium Iba Mar Diop a vibré samedi au rythme des «Uchi gari » et autres « mae geari » à l’occasion de la manifestation « spectacle des Tatamis » que les disciples ont organisé pour rendre hommage à leur défunt maitre Amara Dabo. Mais au-delà de la magnification de l’esprit des démonstrations, le dojo Momar Dieng en judo, l’Avenir karaté club en Karaté et la gendarmerie en Taekwondo se sont imposé dans les trois disciplines phares des arts martiaux.
Les anciens judokas de Momar Dieng, toutes générations confondues, se sont confondus à l’hommage qui a été rendu à feu maitre Amara Dabo, avant- hier, samedi 10 décembre, au stadium Iba Mar Diop. C’était lors du «spectacle des Tatamis » que le dojo Momar Dieng a organisé et dédié à son défunt maître. Mais aussi pour promouvoir les arts martiaux autour des idéaux et valeurs morales et humaines des arts martiaux.
Dans cet esprit le judo, le taekwondo, le Karaté et le kung fu, disciplines phares ont répondu présents pour les compétitions. Sur le tartan, le dojo Momar Dieng en judo a dominé les débats respectivement devant le Duc (dame) et le Judo club de Casamance (homme). Le Dakar avenir club en karaté s’imposait au même moment devant le club de Dorama.
Au même moment les combattants de la Gendarmerie battaient le Menseï club dans la compétition de taekwondo.
Les démonstrations n’ont pas été restes dans le «spectacle des tatamis » avec le Ji Jitsu. Les distinctions et récompenses n’ont plus et ont été décernés aux anciens élèves et disciples de Maître Dabo qui a formé des générations de judo.
Me Khalifa Diouf, ancien champion d’Afrique de judo en est une illustration. «Cette manifestation qui a réuni les anciens nourrit encore le judo parce que c’est ce que Me Dabo demandait et qu’il faisait. Il a fait des hommes, de grands judokas et des responsable » témoigne t-il.
Tout comme Me Ami Collé Mbengue, ceinture noire 4e dan, dix fois championne du Sénégal et trois fois vice-championne d’Afrique dans les années 80. « Maître Dabo nous a tout donné au dojo Momar Dieng. Il a guidé nos pas dans son dojo que nous avons intégré très jeune. Aujourd’hui, je suis devenu arbitre international. Nous lui devons tout cela aujourd’hui », dira-elle.
«Nous sommes très satisfaits pour la bonne réussite. Nous n’avions pas le droit de rater cette occasion parce que nous sommes des disciples de Me Amara Dabo. Il avait souhaité que la famille du budo soit rassemblé et qu’elle puisse vivre en harmonie », renchérit- Me Ndiouga Niang.
sudonline.sn
