«Nous ne ferons pas une radio filmée» (le Quotidien n°2292 du 31 août 2010). Quand Youssou Ndour, l’artiste interplanétaire et, maintenant, magnat de la presse, fit cette déclaration, on pensait moins à un «gaarouwalé» (pique) à son «adversaire intime» du côté du Front de terre qu’à un désir de se départir de la facilité et du confort coupable du «sur-place».
Mais il faut dire que la montagne a accouché d’une souris pour les deux millions de signataires de la pétition en faveur de TFM et pour les milliers de fans qui lui avaient servi de boucliers dans son bras de fer avec le pouvoir. Après l’inauguration, où se donnaient des coudes des hommes politiques et des Vip triés sur le volet et l’annonce de la «dream team» devant conduire les destinées du nouveau-né, nombreux ont été les fans, admirateurs anonymes et potentiels téléspectateurs qui se nourrissaient d’illusions. Mais ils ont dû revoir à la baisse leur espoir de voir en TFM la télé de leur rêve.
Le journal «le Quotidien» titrait, à la page 3 de son édition du 2 Septembre 2010 : «RFM lance TFM», et le magazine «la Gazette» de son côté, n’y allait pas par quatre chemins : «RFM transférée à TFM».
