1600 milliards pour une parfaite mobilité des Sénégalais

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Le Sénégal a présenté hier, mardi 22 mars son portefeuille de projets d’infrastructures routières dans un environnement de compétitivité économique nationale et sous régionale aux bailleurs de fonds. Ce projet qui entre dans le cadre de la lettre de politique sectorielle pour les transport du gouvernement ambitionne de mobiliser 1600 milliards F Cfa pour les cinq prochaines années.

Alors que les sous secteurs portuaire et aéroportuaire sont entrain de se moderniser et de se développer pour relever les défis du futur, les secteurs ferroviaire et routier du Sénégal sont dans un état qui ne leur permet de répondre de façon satisfaisante à la demande de transport. Or, « le secteur des transports est effectivement un catalyseur de croissance économique » et, « sans infrastructures de transport, le commerce est impossible ».
Conscient que ces deux secteurs (ferroviaire et routier) nécessitent des investissements publics importants, le Sénégal, dans le cadre de la lettre de politique sectorielle pour les transport du gouvernement, a présenté son portefeuille de projets d’infrastructures routières dans un environnement de compétitivité économique nationale et sous régionale aux bailleurs de fonds. Les ministères de la Coopération internationale, des Transports aériens, des infrastructures et de l’Energie et de l’Economie et des Finances ont organisé une table ronde à cet effet les 21 et 22 mars 2011 à Dakar.

Selon Abdoulaye Diop, ministre d’Etat ministre de l’Economie et des Finances,  ce projet ambitionne de mobiliser 1600 milliards F Cfa pour les cinq prochaines années. Ce financement va servir à la modernisation des routes de Dakar, la construction d’autoroute à péage, de corridors, de ponts. Il y a également la maintenance avec le fonds d’entretien routier. A l’en croire, la densité des routes au Sénégal reste en deçà des normes, limitant l’émergence de pôles de développement à l’intérieur du pays. C’est pourquoi il faut lever les contraintes, notamment les infrastructures routières, ferroviaires, et fluviales comme option le partenariat public privé. Ce qui devrait contribuer à éradiquer la pauvreté et faire du Sénégal un pays émergent.

Le ministre d’Etat Abdoulaye Diop de souligner que depuis 2000, 1138 milliards F Cfa ont été investis dans les infrastructures routières contre 136 milliards de nos francs durant la période allant de 1993 à 2000, avant d’assurer que les ressources qui seront mis en place seront mieux utilisées.

UN TRANSPORT CONTENEURISE POUR CONTROLER LE SURPOIDS

Lui emboîtant le pas, Karim Wade ministre d’Etat ministère de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie a souligné que sur l’objectif de 1600 milliards F Cfa pour les cinq prochaines années, 1400 milliards ont été mobilisés. Or le gouvernement n’attendait que près de 700 milliards F Cfa Cfa auprès des bailleurs de fonds. Pour le ministre d’Etat Karim Wade, les bailleurs viennent ainsi d’envoyer un signal très positif au Sénégal pour la mise en place de ce financement qui va permettre d’accélérer la mise en oeuvre de notre programme routier, et donc de développement économique et social et surtout d’émergence et de création d’emplois.

Le ministre d’Etat a rappelé que la réalisation et la construction des infrastructures est placée au coeur de la politique économique du gouvernement. Il s’agit d’assurer une parfaite mobilité des Sénégalais et des biens sur l’ensemble du territoire national, une parfaite connectivité du pays avec ses voisin au travers de la réhabilitation des corridors et valoriser le potentiel géographique. C’est pourquoi « nous allons accélérer les programmes de construction d’autoroutes, de route et de pistes de production ».

Interpellé sur le surpoids des camions, Karim Wade a préconisé le recours au « transport conteneurisé » pour régler cette question sur les routes de la zone Ouest-africaine. « Le  transport conteneurisé permet véritablement de prendre en charge la question du surpoids des camions sur nos routes ». Cela suppose une concertation avec les pays voisins et les transporteurs sous l’égide de l’UEMOA, de la CEDEAO de façon à pouvoir normaliser le transport.

Moctar Thiam, Directeur de la Banque mondiale par interim a prévenu que la mise en œuvre  de ce programme ambitieux ne va pas se faire sans risques sur le système des passations des marchés, (…) et immanquablement donc l’augmentation des prix. Toutefois, il a assuré que son institution pourrait participer au financement de ce programme dans le cadre de sa stratégie de partenariat avec le Sénégal encours de préparation.

Dans le cadre de IDA16, en raison de ces performances macro économique, l’allocation du Sénégal sera probablement augmenté et pourrait être de l’ordre de $450 à $500 millions pour les prochaines trois années. D’autre part le Sénégal pourra aussi bénéficier d’une fenêtre IBRD (enclave IBRD) de l’ordre de $300 pour les projets générateurs de revenues.

sudonline.sn

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