250 cas de viols sur des filles de 3 à 18 ans en 2015 – L’AJS motive l’avortement médicalisé au Sénégal

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XALIMA NEWSL’association des juristes sénégalaise ne compte pas arrêter son combat pour l’autorisation de l’avortement médicalisé au Sénégal. Hier, les femmes juristes ont révélé des statistiques qui font froid dans le dos. 250 cas de viols dont 52 cas suivis de grossesse sont enregistrés entre janvier et novembre 2015, pour justifier l’urgence d’appliquer le protocole de Maputo, ratifié par l’Etat pour autoriser du Sénégal l’avortement médicalisé.

De janvier à novembre 2015, l’association des juristes sénégalaise a enregistré 250 cas de viol sur des filles de 3 à 18 ans, dont 52 cas suivis de grossesse. Des statistiques jugées alarmante par l’organisation des femmes juristes qui renseigne aussi que parmi les 52 cas de viol suivis de grossesse, 25 sont incestueux. Suffisant pour plaider pour l’avortement médicalisé au Sénégal. Face à la presse ce matin, Fanta Guéye Ndiaye, présidente de la dite association, cette situation est grave « dans un État de droit » d’où l’urgence de trouver un consensus autour de la question de l’avortement médicalisé afin de faire comprendre aux autorités sénégalaises « le fondement juridique de la question » qu’elles ont soulevé. Il est temps d’agir selon le juriste qui indique qu’il faut comprendre les conséquences de l’inceste et du viol sur les victimes. En son article 14, le Protocole de Maputo autorise l’avortement médicalisé aux femmes et aux filles porteuses de grossesse suite à un viol, inceste ou quand la santé mentale ou physique de la femme ou de la fille enceinte est en danger. Ou encor lors qu’il y’a risque pour la vie de la femme, de la fille enceinte ou du fœtus. Le Sénégal a pourtant ratifié ce protocole depuis 2014 mais, l’application de cette disposition tarde à se concrétiser au Sénégal car le Sénégal réprime l’avortement sous toutes ses formes. Pour M. Ndiaye, les campagnes des sensibilisations vont se poursuivre dans ce sens pour inciter nos gouvernants à respecter ses engagements mais aussi sensibiliser les communautés Sénégalaises sur l’importance de l’avortement médicalisé. Des statistiques fournies par certains instituts de recherches, ont faits états d’une multitude de femmes et de jeunes filles, en milieu carcéral qui ont été emprisonnées pour « avortement ou infanticide pour la plupart ». Une manière pour elle, de souligner les répercutions négatives de l’interdiction de l’avortement médicalisé.

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