5 ans après la plainte de l’ex-commissaire : L’Uemoa juge l’affaire Sakho le 28

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L’ancien Com­missaire de l’Uemoa avait été démis de ses fonctions pour permettre à Hadjibou Soumaré de devenir président de la Com­mission. Il avait estimé être victime d’un déni de justice. Plus de 5 ans après, son affaire va enfin être jugée.

Il n’est dit-on, jamais trop tard pour bien faire. La Cour de justice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Ue­moa), a enfin enrôlé l’affaire qui oppose l’ancien Commissaire communautaire El Hadj Abdou Sakho au Sénégal, et à la Com­mis­sion. En principe, l’affaire devrait être plaidée le mardi prochain, 28 mars, exactement dans une semaine. Et elle mettra ainsi fin à une situation aberrante, qui a porté un grand tort à un citoyen de la communauté, à qui il n’a pas été possible de rendre justice.
On se rappelle que le commissaire El Hadj Abdou Sakho, à peine reconduit au sein de la Commission de l’Uemoa, avait été éjecté en octobre 2010 à l’aide d’un Acte additionnel pris par les dirigeants de l’Uemoa, pour mettre à sa place Cheikh Hadjibou Soumaré, l’ancien Premier ministre que le président Abdoulaye Wade avait décidé de mettre à la présidence de la Commission.
El Hadj Abdou Sakho avait donc saisi la Cour de justice de l’Uemoa, de deux recours, la première en annulation de l’Acte nommant Cheikh Hadji­bou Soumaré, pour illégalité, et le second recours, pour une procédure en réparation du préjudice subi, dont on dit qu’il l’avait estimé à 800 millions de francs Cfa à l’époque.
Malheureusement, le recours du Commissaire Sakho est tombé à une période où la Cour de Justice de l’Uemoa était totalement paralysée. Des questions d’égo opposaient fortement ses différents membres, dont certains ne pouvaient même plus se voir en peinture. Cette situation avait fini par contraindre le président Thoma Yayi Boni, président en exercice de l’Uemoa à l’époque, de démettre tous ceux qui étaient considérés comme éléments de blocage de l’institution. Parmi ceux qui avaient été remis à la disposition de leur pays, se trouvait d’ailleurs l’ancienne Doyenne des juges d’instruction du Tri­bu­nal de Dakar, Mme Sey­nabou Ndiaye Diakhaté. Elle avait été remplacée par celui qui lui avait succédé à son ancien poste, le juge Mahawa Sémou Diouf.
Quoiqu’il en soit, la nouvelle composition de la Cour de Justice semble avoir décanté les choses, et permis au Com­mis­saire Sakho d’espérer qu’enfin justice lui sera bientôt rendue.

lequotidien.sn

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