5mn CHRONO Quand Ibrahima Fall rappelle à Wade sa dette morale des « quatre vingt huitards »

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La campagne électorale pour la présidentielle du 26 février prochain qui en est aujourd’hui à son 10éme jour se poursuit sur toute l’étendue du Sénégal au rythme des meetings, des caravanes, des affiches, des conférences et des banderoles.

Les candidats sillonnent les rues, les quartiers, les villes, les villages et les hameaux les plus lointains du pays. Sans se faire prier, ils parlent aux élus, aux élèves, aux marabouts, aux marchands ambulants, aux paysans, aux bergers, aux éleveurs et aux chômeurs qui, dans ces circonstances très exceptionnelles, ont l’occasion au moins, de se rappeler à leurs souvenirs qu’ils font partie du Sénégal et qu’on peut compter sur leurs suffrages pour accéder au sommet de l’Etat.

Mais passé ce moment crucial ils retourneront dans l’oubli le plus total jusqu’aux prochaines échéances électorales. Ainsi va certainement la vie des hommes politiques. Ce que ne démentiront certainement pas les « Quatre Vingt huitards » de l’Université de Dakar, devenue Cheikh Anta Diop, qui avaient accepté de perdre une année (de leur vie ?) de leur cursus pour exiger la libération de Me Abdoulaye Wade qui avait été emprisonné par le régime de Diouf, au sortir d’un scrutin très controversé.

Me Wade se rappelle-t-il de l’année blanche de 1988, cette dette morale qu’il reste devoir pour l’éternité à toute une génération d’étudiants et d’élèves du Sénégal ? Ce que pour sa part, le Professeur Ibrahima Fall, aujourd’hui candidat à sa succession, lui ne saurait oublier, en tant qu’un des principaux responsables de l’institution de l’époque. Il redoute aujourd’hui le spectre de l’année blanche pour avoir constaté, comme tous les Sénégalais, que depuis presque le mois de novembre dernier, l’Ecole secondaire et les universités publiques sénégalaises sont plombées par une grave crise. En plus, 16 000 bacheliers de l’année dernière attendent désespérément d’être orientés.

La raison essentielle à tous ces problèmes reste liée à un déficit d’infrastructures d’accueils, au manque de personnel enseignant à l’insuffisance des budgets des universités, etc. Pendant ce temps la presse relate quotidiennement des milliards qui sont dépensés par les gouvernants dont certains d’entre eux sont des multi cartouchards de l’Université. Très remontés contre ces pratiques les universitaires sénégalais ont déserté les amphis, les labos et les salles des Travaux dirigés. Histoire peut être de voir si Me Wade va renvoyer l’ascenseur aux étudiants dont certains, au prix de leur avenir, lui ont toujours servi de bras armés pendant les 26 années qu’il était dans opposition.

1 COMMENTAIRE

  1. NON JUSTICE – NON PAIX
    BU Deeg Ammul Jaam Du Aam. /Ousmane Drame NYC USA.
    Waxx Waxxet : Comme la plupart des religions, l’Islam, en général, interdit le mensonge. Le Coran dit : «Dieu ne dirige pas les transgresseurs et les menteurs» (Sourate 40, Verset 29). Dans le Hadith, on trouve la citation de Muhammad : «Soyez honnêtes parce que l’honnêteté conduit à la bonté et la bonté conduit au Paradis. Méfiez-vous de la fausseté parce qu’elle conduit à l’immoralité et l’immoralité conduit à l’enfer.» (Abdullah Al Araby)
    Allons jusqu’au bout, contre la candidature illégitime de maitre Wade, cet homme n’a aucun respect pour le peuple sénégalais, qu’il qualifie souvent d’ignorant et de poltron. La corruption anime le système juridique, un pouvoir indépendant, mais malheureusement sous le contrôle du Président de la République. Ces singes malhonnêtes du conseil constitutionnel ont commis la plus grosse bêtise de l’histoire politique de notre république. Le peuple a l’obligation de répondre a cette sottise, de ne pas permettre Abdoulaye Wade et son fils de confisquer notre République. En tant que peuple nous devons sécuriser les closes de la constitution, surtout de ne plus laisser ces politiciens de pouvoir la liberté de tout faire. Nous n’avons plus rien à négocier avec ce tyran Wade ou son parti ; le débat est ferme, pas de candidat du PDS. Avec l’argent du contribuable, les mensonges et l’idéologie franc-maçonnique, cet homme arrive à travestir des responsables religieux en politiciens ou marabouts de fortune. Le Sénégal dira NON à toute forme de corruption, pour vraiment protéger la dignité du peuple sénégalais.
    Wade s’en foute des sénégalais, après avoir prêté sermon devant 14 millions de senegalais, il revient pour insulter tout un peuple : « Ma waxxon waxxet ». Il sait très bien comme tous les sénégalais que sa candidature est légalement rejetée par la constitution ; à cause de ses deux mandats déjà consommés. Si le peuple sénégalais permet une troisième candidature à Abdoulaye Wade, cela est un déshonneur populaire à la constitution ; et demain son petit fils aura le plein droit de réclamer le royaume de son grand père et de ses esclaves sénégalais.
    La défense est une réponse universelle et républicaine, une discipline qui peut libérer tout un peuple de ses oppresseurs. Tous les prophètes ont connu la défense pour des raisons de libération, les guerres saintes connues par l’Ouma Islamique sont de vrais exemples. Le Sénégal est comme tous les autres pays du monde ou coule le sang de la libération, restons debout pour libérer définitivement notre pays de ces voyous. IL faut que les manifestations se tiennent 24heures /24 comme l’ont fait les Egyptiens, tunisiens, et libyens si nous souhaitons l’intervention des Nations Unis et de l’opinion internationale. Il faut toujours une détermination populaire pour libérer sa nation. Il faut que chaque sénégalais prend sa responsabilité pour une libération définitive. Wade est naturellement têtu mais un poltron de sang en général, il ne recule jamais sans le combat psychologique ou physique. Un homme de multiples personnalités et de fantaisies, non seulement la franc-maçonnerie qu’il a embrassée mais souhaite une guerre civile pour clôturer son agenda.
    Tous ces chefs religieux ou traductionnels qui parlent au tour du pot pour les intérêts de Maitre Wade ne peuvent pas jurer sur la Coran que le Président Wade n’a pas écroué ses deux mandats. Malheureusement la fortune et l’argent orientent plusieurs de nos marabouts. L’Islam interdit l’agression, mais nous ordonne de combattre si le recul devant le combat doit compromettre la paix . Si ne pas combattre signifie la fin de la liberté, notre conscience nous impose le combat. Tel est l’enseignement sur la base duquel la paix peut être finalement établie, et sur le quel le saint Prophète a fonde sa propre ligne de conduite. Il avait continue à souffrir sans réagir a la Mecque, et n’avait pas combattu l’agresseur dont il était l’innocente victime. Même après son hégire à Médine, l’ennemi l’y poursuivit pour extirper l’islam ; il fallait donc combattre pour la verite et la liberté de conscience.
    Al-Baqara S. 2 V. 11 : Et quand on leur dit : « Ne semez pas la corruption sur la terre », ils disent : « Au contraire nous ne sommes que des réformateurs ! »
    Al-’An`âm s6 v123 : Ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mêmes et ils n’en sont pas conscients.
    Prêt pour la Révolution des Mentalités.
    Prêt pour la Refondation Nationale sur la base des Assises Nationales.
    Vive l’Unité Fédérale et Révolutionnaire des Etats D’Afrique.
    Vive le Sénégal libre. Wade Dégage.
    Ousmane Drame NYC USA.
    [email protected]

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