Honorable député,
Il m’est revenu, dans la presse, que vous allez prochainement répondre à la Justice sénégalaise dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, un jeune malabar sénégalais, recruté par le Parti Démocratique Sénégalais, le 22 décembre 2011, à la veille de la grande procession républicaine du 23 décembre 2011, pour inquiéter les leaders, perturber la mobilisation et atténuer l’énergie de la contestation.
C’était l’un des épisodes les plus sombres dans notre histoire politique, que nous avons dépassé avec les mesures de consolidation de notre démocratie, initiées par Son Excellence Monsieur le Président Macky Sall, dont la linéarité des déclarations et les actions politiques nous a permis de pacifier notre pays, de mieux le protéger et de prévenir tout recours à la violence pour régler des contradictions.
Aujourd’hui, tu te distingues chez les paltoquets de l’opposition pour occulter les résultats de notre action en matière de respect des libertés fondamentales, et à la poursuite desquels il n’est possible pas de décrire le Sénégal en dictature. Nous avons saisi l’idée de décaler un problème interne au Parti socialiste et de travailler à gêner publiquement son leader.
Par ailleurs, Je peux témoigner de ta spontanéité et de ta fidélité en amitié, mais ta propension à transgresser les lois, dans un contexte de séparation effective des pouvoirs avec des magistrats totalement décomplexés, est inquiétante. Ils sont capables de prononcer des décisions dissuasives, de briser des élans, d’en faire une jurisprudence criminelle et de se retirer du dossier sans frais.
Nous ne ferons pas une chronologie des événements du 22 décembre 2011, mais il n’existe aucun jeune leader sénégalais pour faire de l’esprit et résoudre un contentieux politique « over a barrel of a gun ». Au Sénégal, il existe toujours une vieille tendance à établir un rapport de force entre majorité et opposition, à la veille des consultations populaires. Les excès ont toujours été considérés de parenthèses démocratiques. Autrement, le leader des centristes aurait également été inquiété.
Le débat, le seul utile aux institutions de la République, c’est celui de la moralisation de la vie politique sénégalaise. Personne ne souhaite être associé ou manifester une solidarité agissante avec un criminel. C’est lourd de conséquence dans la société sénégalaise.
Accepter d’aller devant les juges, manifester ses regrets ou mieux, pleurer et rechercher de l’aide pour s’engager à ne plus jamais rééditer l’ignominie de flinguer un être humain, c’est déjà le démarrage d’une psychologie cognitive.
Par ailleurs, le sabre de la Justice est susceptible d’être enfoncé dans le crâne des plus hautes autorités de la République, à plus forte raison d’un député ou d’un citoyen ordinaire.
En politique, il n’est pas nécessaire de fragmenter un adversaire, dont l’attitude n’est pas très éloignée des chiens de balcon. Ils peuvent aboyer et troubler la tranquillité des promenades, mais sont incapables de détourner des parcours. Alors, parler d’instrumentalisation de la Justice, c’est en rajouter une couche et commettre est un outrage à l’institution judiciaire.
Ta contribution à la défaite des libéraux, gérée avec beaucoup d’attention, n’a nullement servi la cause républicaine, qui maîtrise la méthode et de l’organisation.
Que Dieu continue de protéger le Sénégal et le préserver des esprits diaboliques !
Samba Alassane THIAM
Ministre-Conseiller
Chef du Bureau Économique
Ambassade du Sénégal à Pretoria
Le réveil sera brutal
Bien dit Samba Thiam, Macky recevra le message, je pense tu vas continuer a garder ton poste de conseiller et autres positions a Petroria
Mais ce gougnafier a t’il écouté la déclaration de Macky Sall lui même alors candidat sur l’affaire Barthelemy Dias? Thiam, tu as déjà ton fromage avec ton poste de Pretoria. Ne te fatigue pas à nous saouler avec tes contributions superficielles et a 2 balles. Macky ne te nommera pas ministre, les larbins comme toi sont trop nombreux
L’intolérance mène en enfer. Pourquoi vous refuser la contradiction? M. Thiam, félicitations pour vos articles pertinents, structurés et bien écrits. La vérité blesse les gougnafiers qui cherchent à nous dicter leurs inepties.
Personne ne lui refuse la contradiction. La preuve sa contribution a été publiée. Cependant, les gens se réservent le droit aussi de donner leur opinion. Dans le fond, ce texte est du larbinisme pur et dur. Dans la forme, ce il illustre la médiocrité qui sévit au Sénégal. Rien que la première phrase longue d’un paragraphe avec une ponctuation indigne d’un éleve du lycée renseigne le lecteur sur les limites du « ministre conseiller ».
En Occident, les ministres conseillers sont en général dense de compétence. En Afrique, comme au Sénégal c’est pour la plupart des nullards qui, rivalisent de larbinisme, même si d’autres sont compétents. Après, on s’étonne d’être parmi les plus pauvres au monde. Sénégal dou dem
texte truffé de fautes! Où va le Sénégal?
fautes , tu nous emmerdes avec tes fautes.On s’en fout, nous avons bien compris son article
Au delà des fautes, cet article renseigne plutôt sur la crise de compétence dans ce pays. C’est bien beau de porter des costumes et de signer pompeusement des contributions, mais etre compétent c’est mieux et de cela dont a besoin notre pays.
Putain, vous êtes malades avec vos remarques à la con. Vous n’avez rien de mieux à avancer sur les questions soulevées que d’apprécier ce texte si riche, si dense qu’il n’y a rien à ajouter en dehors des coquilles, propres à tout travail. La formulation dénote d’une densité incontestable. Il faut vraiment être à son niveau pour le lire et comprendre son sens, disons ses sens.
bien dit, léche-cul !
Non, pas d’injures. Si vous n’êtes pas capables de répondre techniquement à M. Thiam, vous pouvez nous épargner votre insolence.
Merci M. le Ministre, très bien dit.