Abdoul Aziz Diop BBY: « Ce qui me choque, c’est que les alliés d’idrissa Seck n’ont pas lu son programme avant « 

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XALIMANEWS : Invité de l’émission Remue Ménage de la Rfm, le conseiller du président de la République a analysé la campagne électorale, une semaine après son démarrage. Interrogé sur les alliances notées ces derniers jours, Abdoul Aziz Diop a dit :  » ce qui me choque, c’est que les alliés d’idrissa Seck n’ont pas lu son programme avant. Ils l’ont ralliés dans le seul but de faire tomber Macky Sall… Je suis convaincu que Mamadou Lamine Diallo que je connais et avec qui j’échange à chaque fois que nous nous rencontrons… Il devrait normalement se soustraire de cette alliance… « .

12 Commentaires

  1. Ce gars haineux avec sa tête de rat, il vit toujours ? C’est ce qu’on appelle des propos creux et sans substance. Il reproche quoi au meilleur programme de cette présidentielle ? Je suis sur d’un chose: ceux qui ont rédigé ce programme ne boxent pas dans la même catégorie que ce rigolo diplômé des écoles-matiti de Dakar et qui traine un énorme complexe. Qui n’ à d’egal que ces carences intellectuelles.

  2. Jambar, tu vis toi. En t’appelant Jambar t’es ce que Cheikh Ahmed Tidiane Sy Al Maktoum appelle un bandit. T’es un bandit.
    Regarde sur le Net la conférence de Serigne Cheikh sur Jambar, le voyou.

  3. Ce qui te choque c’est le fait que les alliés dont tu parles n’ont pas répondu à l’appel de ton candidat. D’ailleurs de quoi je me mêle?
    S’il y a une personne qui personnifie l’hypocrysie c’est bel et bien ce type. Rien qu’en regardant ta tête on aperçoit très bien de quelle race humaine il appartient. Il incarne la figure emblématique des comploteurs de notre République.
    La réponse e Youssou Ndour ne tardera à venir aussi. On verra bien qui sont les vrais farceurs de notre pays. Tôt ou tard il paiera jusqu’au dernier franc tout ce qu’il doit au Trésor Public. Personnellement j’ai pitié en le voyant s’agenouiller devant MacKy. Même ceux et celles qui n’ont pas la chance qu’il a n’ose se comporter de la sorte. Il incarne la déchéance du régime.
    La première action que j’attends d’Idy c’est de faire l’etat financier de la nation et de mettre sur la place publique tout ce que youkhou ndour nous doit. S’il ne le fait Idrissa m’entendra. Il sait qui parle.

  4. L’offre désastreuse de santé du candidat Idrissa Seck

    Invité, le mercredi 06 février 2019, dans le cadre de la campagne électorale en vue du scrutin présidentiel du 24 février 2019, du journaliste Alioune Diarra dans l’émission « Invités croisés » sur Sud FM, j’expliquais que les quatre adversaires du président Macky Sall n’avaient toujours pas sorti leurs programmes. Ma conviction avait été qu’aucun des textes rendus publics par Ousmane Sonko, El Hadji Issa Sall, Madické Niang et Idrissa Seck ne comportait les trois volets incontournables (Diagnostic du mal, remède adéquat et horizon de la vision) d’un programme politique. J’avoue, dès le lendemain de l’émission, avoir reçu de mon ami et camarade Matar Guèye un document qui, même s’il ne dit pas tout d’un programme complet, mérite d’être discuté. Au total, l’auteur de l’offre, Idrissa Seck, sert dans une très belle assiette un repas impropre à la consommation pour tous ses concitoyens. L’une des illustrations, et pas des moindres, sont les propositions en matière de santé publique du candidat. Un désastre !

    Un peu d’histoire

    Alors que Idrissa Seck était premier ministre, le Journal officiel (n° 6110 du samedi 05 juillet 2003) de la République du Sénégal rendait publics l’exposé des motifs et toutes les dispositions de la loi n° 2003-14 du 4 juin 2003 relative aux mutuelles de santé. Promulguée par le président Abdoulaye Wade, ladite loi devint loi de l’Etat avec le contreseing de son premier ministre Idrissa Seck. Ce dernier, de même que son mentor et patron, était définitivement convaincu que « le développement du secteur de la santé en général et du système d’assurance maladie en particuier constitue une priorité du gouvernement » et qu’à « cet égard, les mutuelles de santé constituent un instrument moderne, prometteur pour, notamment, développer le système d’assurance maladie et, au-delà, contribuer à l’amélioration des conditions de santé des populations ». C’est que « la preuve en [était] fournie par le développement spontané et progressif du système mutualiste au Sénégal, avec une trentaine de mutuelles fonctionnelles ». Il ne restait plus qu’« un cadre juridique adéquat par la codification des modalités de création, d’organisation et de fonctionnement des mutuelles de santé (…) » comme « source alternative de financement de la santé ». Chose faite donc depuis 2003. Il y a maintenant 15 ans !
    En parcourant le document qui fait office de programme pour l’ancien premier ministre, j’ai eu, dans un premier temps, l’impression qu’Idrissa Seck aborde les questions de fond, telles les institutions de la République, dans leur historicité du fait de sa propre histoire. « J’ai une expérience avérée de la gestion des affaires publiques de mon pays. J’ai été ministre, Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la République et Premier Ministre du Sénégal. J’ai pratiqué les institutions de l’intérieur. Elles ne fonctionnent pas de façon optimale », écrit-il. S’y ajoute surtout que son programme, « inclusif et progressiste » à ses yeux, « incorpore une série de propositions émanant de [ses] échanges avec [ses] amis de l’opposition, des cadres émérites de [son] parti politique (Rewmi) et des professionnels sénégalais de tous bords, de l’intérieur comme de la diaspora ». Déception ! La suite du texte renvoie au même homme qui, parce qu’il considère qu’il n’a d’égal que lui-même, travaille seul et se trompe seul. Pour n’avoir retenu de son ancien poste de premier ministre du Sénégal que le prestige et les privilèges, Idrissa Seck dénonce dans son offre « sa » propre loi de 2003. Peut-être aussi par oubli, ce qui n’est pas plus excusable pour quelqu’un qui veut être président de la République.

    Démantèlement du système de santé

    Nous étions donc en juin 2003 quand une « source alternative de financement de la santé » avait été trouvée par Idrissa Seck. Quinze ans après – dont presque dix ans passés loin des sphères publiques -, Idrissa Seck écrit : « Le programme alternatif que je propose en matière de santé et que nous intitulons Plan Mens Sana In Corpore Sano (MSICS), ou encore SAXAL WER CI ASKAN WI, vise à mettre l’homme au coeur de la problématique de la santé. » Cela ne veut rien dire, mais on comprend au moins que le Plan MSICS vise le démantèlement de la CMU et à travers elle celui de notre système de santé depuis le lancement le 13 septembre 2013 à Dakar de la Couverture maladie universelle (CMU) par le président Macky Sall. Idrissa Seck est bien décidé à le faire puisqu’il va droit au but dans son offre en écrivant : « Bâtir la CMU sur fond de mutuelles de santé n’est ni innovant ni efficient. Il faut créer une entité professionnelle ayant pour mission de “restituer une politique de couverture maladie de haute qualité, large et à moindre coût”. » L’entité devant se substituer à la CMU est le « Service de Gestion Sanitaire et Social (SGSS) ». « Ce service, explique le candidat Idy, prendra en charge toute l’action sociale du gouvernement (…) y compris une couverture médicale gratuite pour ceux qui sont en situation d’extrême pauvreté. » Pour le citoyen lamda qui observe notre système de santé depuis septembre 2013, ce que l’ancien président du conseil départemental de Thiès dit être le SGSS correspond dans le système actuel à l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU). Le SGSS, tel que présenté par son concepteur, n’est donc pas nouveau. Le même observateur devrait alors considérer le MSICS comme le système de couverture grâce auquel Idrissa Seck remplacerait la CMU en cas d’élection.
    Le « réformateur » Idy connaît donc moins le système qu’il dit vouloir réformer que l’observateur consciencieux dont il sollicite le suffrage le 24 février 2019. On comprend donc parfaitement pourquoi le candidat envisage « une évaluation de la couverture maladie universelle (…) pour déterminer la répartition des charges et la soutenabilité du système ». En même temps, on comprend moins pourquoi une entité « neuve » – le SGSS ou le MSCIS – devrait se substituer à une « ancienne » – la CMU – avant même l’évaluation.
    L’ambition du président Macky Sall de « doter le Sénégal d’un système de protection sociale universelle performant et pérenne permettant de protéger sa population et ses membres de s’accomplir » est d’autant plus soutenable
    que la CMU qui est le premier volet de la protection, à côtés de trois autres ( Bourse de sécurité familiale, Carte d’égalité des chances et Bonification retraite), a « largement contribué à la prise en charge médicale des populations et à l’amélioration de leurs conditions de vie, singulièrement dans le monde rural, depuis son lancement en septembre 2013 ». L’auteur de toute réforme sérieuse devrait savoir qu’« à cette date, le taux de couverture maladie était de 20% et que les résultats obtenus depuis sont plus qu’encourageants : « En fin 2014, 32%. Fin 2015, 42%. Fin 2016, 63% ». En 2016, « la CMU [touchait] près de 2 260 000 Sénégalais ». Ce succès considérable est rendu possible par les différents volets du programme :

    ???Mutuelles de santé ;
    ???Gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans ;
    ???Carte Sésame ;
    ???Hémodialyse.

    Grâce au mouvement mutualiste, les membres allocataires du Programme de bourses de sécurité familiale bénéficient gratuitement de l’assurance maladie volontaire.
    Depuis 2014, plus de 24 000 femmes ont bénéficié d’une prise en charge gratuite de la césarienne.
    Depuis 2012, environ 4 milliards de nos francs ont été dépensés pour la prise en charge gratuite des personnes âgées de 60 ans ou plus.
    Pour la prise en charge gratuite de la dialyse, près de 8 milliards de nos francs ont été utilisés depuis 2012.
    La combinaison des deux derniers volets de la CMU, ont permis au Sénégal d’accomplir un Bon qualitatif dans le cadre de l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

    Pour autant Idrissa Seck n’est pas content. Il en veut aux enfants de moins de 5 ans en écrivant sans sourciller : « Donner la couverture maladie aux enfants de 0 à 5 ans relève d’une exclusion et d’une discrimination qui ne sont pas scientifiquement justifiables. » Le commentaire est erroné. Expliquons à M. Seck : « Avec une population féminine en âge de reproduction représentant pas moins de 23 % de la population, un nombre de grossesses attendues estimé à 39 % de la population totale, un indice synthétique en milieu urbain de 4,1 enfants seulement par femme – contre 6,4 enfants par femme en milieu rural -, les enfants âgés de 0 à 5 ans représentent à eux seuls 20 % de la population sénégalaise. Ces chiffres sont révélateurs quant à la part d’effort qui revient à notre pays depuis le Plan d’action de Maputo (2007-2010) remontant au moins de septembre 2006, le Sommet, en juillet 2010, des chefs d’État de l’Union africaine sur “la santé maternelle, néonatale et infantile et le développement“ et le Sommet des OMDs de septembre 2010 » (DIOP, 2015) « Le plus grand challenge est la mortalité néonatale (0 à 1 mois). Elle fait presque 40 % des décès des enfants », explique l’ancienne ministre de la Santé et de l’Action sociale, Eva Marie Coll Seck, dans une interview accordée au quotidien Le Soleil daté du 6 septembre 2013. Toutefois, « la gratuité (…) ne concerne pas les enfants de 0-5 ans dont les parents bénéficient déjà d’une couverture maladie à travers les systèmes formels de protection sociale ».
    Quels sont les professionnels sénégalais dont Idrissa Seck dit avoir incorporé les propositions en matière santé dans son dangereux programme ?

    Il ne fait donc aucun doute qu’une remise en cause de la CMU n’est ni plus ni moins qu’un projet de démantèlement d’un système de santé dont le régime d’assurance volontaire s’appuie aujourd’hui sur 671 mutuelles de santé.
    Avec autant de « mutuelles de santé partout à travers le pays, la CMU met en œuvre un programme CMU-élève. L’ANACMU veut enrôler les 3 millions de potaches que compte le système éducatif. En partenariat avec le Ministère de l’Education nationale, la CMU veut améliorer la prise en charge sanitaire de cette catégorie sociale en lui offrant des soins de santé accessibles avec seulement 1000 F CFA de cotisation ».

    Un arrimage déjà opérationnel

    Idrissa Seck promet d’ « arrimer le système de santé à l’Acte III de la décentralisation ». Un bon diagnostic du système lui aurait appris ce qu’est la Décentralisation de l’assurance maladie (DECAM). « La stratégie générale de la DECAM consiste à mettre en place un partenariat entre les mutuelles de santé communautaires, les collectivités locales et l’État pour étendre la couverture du risque maladie aux secteurs informel et rural. La “population cible des mutuelles de santé communautaires“, le “paquet minimum de bénéfices“, l’“organisation des mutuelles de santé“, les “relations avec les prestataires de soins“, les “mécanismes de financement“ et les ”mesures d’accompagnement“ en constituent les six volets. » Ces volets sont présentés dans notre radioscopie de la politique sociale du président Macky publiée en 2015 par Les Éditions L’Harmattan sous le titre « Macky Sall et la société du care ». Déjà opérationnelle, la DECAM devrait échapper au dépeçage d’un système en train d’asseoir raisonnablement son équilibre.
    Si, en cas d’élection, Idrissa Seck se ravisait – ce qui lui permettrait de gagner du temps -, il se féliciterait de la création de plusieurs centaines de mutuelles de santé sans lesquelles la DECAM ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.
    Idrissa Seck doit expliquer aux Sénégalais dont il brigue les suffrages le 24 février 2019 comment « instaurer un environnement favorable à la systématisation des mutuelles de santé au sein des entreprises et des organisations, avec l’appui de l’État » tout en dénonçant l’assurance maladie volontaire inimaginable sans le mouvement mutualiste qui, il y a 15 ans de cela, l’a persuadé à faire voter une loi en sa faveur par les députés de la majorité à laquelle il a appartenu.

    « Les Sénégalais doivent bénéficier de bonnes conditions sanitaires qui vont influer positivement sur la productivité, l’espérance de vie, et donc sur l’équilibre de la nation », écrit le candidat de la coalition « Idy 2919 ». Mais il ressort de ce qui précède que le Plan MSICS et le SGSS sont inadaptés pour les y aider.

    Un aîné m’expliquait un jour au café du Syndicat autonome des enseignants du supérieur ( SAES) qu’un bon programme politique sans une bonne offre de santé n’en est pas un. J’acquiesçais pour avoir compris que de bonnes institutions, une économie florissante, un bon réseau de transport, un logement décent, une dépollution réussie du sol, de l’air et de l’eau, etc., visaient à garantir aux gens une bonne santé sous réserve d’une bonne politique de santé. En l’espèce, l’offre de santé du candidat Idrissa Seck est plutôt désastreuse. Son programme l’est donc tout autant.

    Abdoul Aziz DIOP
    Membre du Secrétariat exécutif national de l’APR
    Cellule Communication de Bennoo Bokk Yaakaar

  5. Jambar1, LeFourbe, BMG, Anonyme, Charles et Fall 19…
    Bande de voyous dans la vie et sur le Net…
    Incultes !
    Insulteurs !
    Vauriens !
    LA RÉPUBLIQUE NE TRÉBUCHERA PAS !
    Mettez un peu de sauce dans vos cervelles ! Pour la santé !

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