Abdoulaye Makhtar Diop nouveau ministre des sports « Nous sommes un pays de sportifs, il faut maintenant en faire un pays de champions »

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Nouvellement porté à la tête du ministère des sports, Abdoulaye Makhtar Diop n’a pas tardé à prendre ses marques et dégager les priorités de son département en proie à des fortes turbulences. Pour son retour à cette charge qu’il avait déjà occupé entre 1988 et 1993, il a rappelé lors de sa sortie sur les ondes de la radio Rfm, sa volonté d’apporter les articulations nécessaires en vue des faire du Sénégal, pays de sportif, un pays de champions.

Rappelé vendredi dernier, à la tête du ministère des sports, Abdoulaye Makhtar Diop va accorder sa priorité à remettre le département du sport dans le sens d’un bon fonctionnement. Le nouveau patron du sport sénégalais l’a rappelé samedi à nos confrères de la radio Rfm.

« La priorité, c’est la prise en charge de ce département et de remettre son fonctionnement dans le bon sens, assurer les articulations nécessaires. Mais aussi remettre, dans la perspective la plus immédiate, la politique de la haute compétition, de l’élite dans tous les secteurs et pour toutes les disciplines sportives », prône le successeur de Faustin Diatta. Dans cette démarche, l’ancien ministre de la jeunesse et des Sports entre 1988 et 1993 a affiché l’ambition de faire du Sénégal, en plus d’être un pays de sportifs, un pays champion. « Nous sommes un pays de sportifs, il faut maintenant en faire un pays de champions», clame t-il.

Pour y arriver, il prône d’abord une meilleure organisation en donnant au comité sportif sénégalais (Cnoss) toute sa compétence et sa marge de travail. « On doit simplement être mieux organisé. Il faut donner au Cnoss vraiment toute sa compétence et sa marge de travail. Amener toutes les fédérations du Sénégal à travailler sous la coupe du Cnoss qui sera le seul interlocuteur et le conseiller privilégié du gouvernement en la matière. Je voudrais travailler avec le Cnoss étant entendu qu’il intègre toutes les fédérations sportives. Il nous sera facile de corriger de manière itérative. Le problème et de faire en sorte que les équipes gagnent», confie-t-il.

Le nouveau patron du sport sénégalais n’assimile toutefois pas cette nouvelle charge ministérielle à une patate chaude au regard des remous qui sont intervenus au retour des Jeux africains de Maputo. « Ce sont des choses dérisoires qui se sont passées. Des choses que le Sénégal ne devrait jamais connaître. Ce sont des problèmes de négligence dans l’organisation, dans la prise en charge des problèmes et d’anticipation », estime t-il, tout en insistant sur les moyens qu’il faudrait injecter au sport.

« Il faut mettre le prix. Le président de la République en a fait la démonstration. Tout comme le Premier ministre que l’on voit dans tous les stades. Aujourd’hui, le sport de niveau, ce sont les ressources humaines aussi bien pour l’encadrement que pour la compétition. Nous avons des footballeurs, des basketteurs de grand niveau. Depuis quand l’équipe de volley n’avait plus participé à des compétitions internationales ? Nous sommes aujourd’hui présents sur la scène internationale. C’est le cas de l’équipe de hand ball sous la direction de Seydou Diouf. La natation n’avait plus eu de grands champions.

Le plus difficile était de participer à des compétitions et on n’arrive pas à gagner », souligne-t-il, ajoutant n’être pas « un ministre qui va arbitrer les contentieux mais un ministre qui évite les contentieux », a-t-il tenu de préciser. «Je suis du milieu et nous nous connaissons entre sportifs. Il faut respecter le domaine de compétences des uns et des autres et travailler en toute harmonie avec le gouvernement et le peuple sénégalais », l’ancien maire de Dakar Plateau.

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