Affaire Karim Wade: Me Abdoulaye Wade suggère une bataille sur trois fronts

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Contrairement à ce qui se raconte quotidiennement dans la presse dakaroise, Me Abdoulaye Wade n’est nullement ébranlé encore moins dans une colère noire après l’arrestation de son fils Karim Wade.

Citant un visiteur habituel du domicile des Wade à Versailles, L’Observateur révèle que l’ancien Président de la République n’est nullement « surpris » de la tournure des événements car son successeur « est venu avec cette décision ». Me Abdoulaye Wade prendrait d’ailleurs avec philosophie l’infortune de son fils. « Pour le Président Wade, c’est le destin, il s’en remet donc à Dieu. Il souhaite tout simplement que la justice soit faite dans la légalité, et que tout se passe dans les règles de l’art », assure la source au journal. Quid de son retour annoncé au Sénégal et de son silence ? « Il n’a jamais été question pour le Président de rentrer en ces circonstances », glisse un autre membre de son entourage qui met ces rumeurs sur le compte d’une presse qui se laisse manipuler. À ses protégés de Paris, qui lui rendent compte régulièrement de leurs actions et de leur plan de bataille, le prédecesseur de Macky Sall est d’avis que le combat doit se faire sur trois fronts : la justice, la politique et la communication. « Ne faites surtout pas de bagarres ne cassez rien. Nous sommes des bâtisseurs, et un bâtisseur ne casse pas », a-t-il conseillé à ses ouailles.

1 COMMENTAIRE

  1. Dans mon précédent texte, j’ai expliqué les méthodes des remplissages des cœurs de haine et des vidanges. Dans ce textes-ci, je tenterais de faire comprendre ce que risque un imprudent qui offre son cœur à la presse comme une coupole à remplir et à vider au gré des consignes d’orientation payées que le journaliste reçoit. Sérigne Abdou Aziz Sy Dabakh avait conté une anecdote : un de ses proches avait été fâché contre lui des jours durant. Et puisqu’il ne prêtait pas attention, un jour ce dernier lui dit : « Sérigne-bi, sais-tu que je suis fâché contre toi ? ». La réponse de Daback fut : « Je jure que je n’étais pas au courant. Qu’est ce que je t’ai fait ? ». Analysons. Quand on est fâché contre quelqu’un, la seule satisfaction serait de faire en sorte qu’il sente cette colère. Ou vous ne le saluez pas, ou vous le saluez mal, ou vous ne répondez pas à ses saluts, etc. C’est au bout de ces efforts que le proche de Daback a fini par dire : « sais-tu que je suis fâché ? ». Nous laisserons de côté la non réactivité de Daback pour poursuivre avec les efforts du fâché.
    Le cœur qui accepte de se remplir de haine affecte le visage par une manifestation de la colère. Or 35 muscles, environ, entrent en jeu pour les expressions du visage, 10 à 17 muscles pour le sourire, 65 muscles du visage et d’autres pour la colère. Or pour sourire ou se fâcher, les muscles appropriés ne font que se contracter et se relâcher. C’est exactement ce que les sportifs font de leurs muscles. Ainsi les haltérophiles et les gymnastes des barres parallèles entrainent les muscles de leurs bras et poitrines, ils se retrouvent avec de gros pectoraux et de faibles cuisses. Les footballeurs entrainent leurs jambes, ils se retrouvent avec de grosses cuisses et de faibles bras. Si l’un d’eux choisissait de n’entraîner qu’un seul bras, ce dernier serait plus développé que l’autre. Et c’est ce que l’être humain fait faire à son visage consciemment ou inconsciemment. En offrant votre cœur à remplir à la presse, vous lui laisser le choix des muscles de votre visage qui doivent se contracter, et puisque c’est chaque matin que cela se répète, cela devient un entrainement. Les haltérophiles ont fini par avoir de gros pectoraux, même s’ils ne soulèvent rien, après. Celui qui offre son cœur au remplissage de haine finit par avoir les muscles de la colère plus apparents sur son visage, donc « en colère » même s’il ne l’est plus. C’est le résultat d’un long entraînement inconscient. Aïda Patra a eu le génie de trouver l’expression « Yakka sa kanam ». Le premier résultat, donc, sur le corps de celui qui offre son cœur à la haine est la destruction de sa beauté. Comparez le visage commercial et le visage gendarme.
    Lorsque vous avez de la haine contre quelqu’un ou plus simplement de la colère, son apparition, l’ouïe de son nom, et autre, vous met en colère, en général, vous affecte, quelque soit la forme. Cet aspect extérieur, sur le visage (nous l’avons expliqué au chapitre précédent) est précédé par un autre travail intérieur sur le cœur. Les efforts du sportif entrainent une dépense d’énergie, il brûle des sucres (certains prennent du sucre avant l’effort). Mais aussi l’effort requiert un grand volume de sang. Le cœur doit donc accélérer son rythme pour satisfaire ce surplus de besoin de sang. Les sportifs qui l’ont compris commencent donc par donner au cœur la capacité de satisfaire les besoins des efforts sportifs. Avant d’entraîner d’autres parties du corps, il faut commencer par entraîner le cœur pour qu’il puisse accompagner le reste. Or le haineux qui oblige son cœur à des efforts de pompage de plus de sang à chaque fois qu’il voit celui qu’il déteste, ne prend pas toute ces précautions. Il ne muscle pas son cœur pour pouvoir détester. Il offre son cœur à remplir à la presse sans aucune précaution. Et lorsque le cœur est forcé à faire plus qu’il ne peut, c’est ce qui entraine la tension…et les crises cardiaques. Donc, celui qui offre son cœur aux remplissages et vidanges de haine s’offre, inconsciemment aux tensions et crises cardiaques. La plupart des personnes acariâtres, belliqueuses et haineuses, vieillissent avec des hypertensions et généralement meurent de crises cardiaques.
    Celui qui offre son cœur au remplissage et vidange se détruit au petit feu en toute ignorance. Reprenez votre cerveau. Je disais, dans des textes précédents, que nous vivons dans un monde où l’ignorant est son propre ennemi. Il y a ceux qui comprennent et vous expliquent et, malheureusement, ceux qui comprennent et vous utilisent.
    Les fanatisés ont donc tout intérêt à se libérer des chaînes des médias. Et aux souteneurs du PDS, il ne faut surtout pas que le remplissage et vidange de haine change de camp.
    Dans mon prochain texte, inchallah, j’expliquerais pourquoi il n’est pas nécessaire de haïr Macky. Il s’est suffisamment haï lui-même. Son sort est déjà scellé.

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