XALIMANEWS : Le leader de la lutte contre le néocolonialisme occidental pour l’autodétermination de l’Afrique, Kemi Seba est arrivé dimanche soir au Bénin, son pays d’origine. Expulsé le 06 septembre 2017 du Sénégal par les autorités gouvernementales vers la France pour « menace grave à l’ordre public », Kemi Saba est accueilli en « héros » à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou par une foule composée de militants de l’Ong Urgences panafricanistes et de curieux.
« Je suis parti dans des conditions difficiles de la terre africaine suite à la volonté de certaines autorités soumises à la France et je reviens parce que une autre partie de ce continent attend toujours que la libération, l’indépendance, la souveraineté et l’auto détermination puisse être appliquée. Raison pour laquelle je reviens au Bénin en guise de première étape. Je ferai la tournée de tous les autres pays de la zone francs cfa (…) », a déclaré Kemi Seba à sa sortie du hall d’arrivé de l’aéroport de Cotonou.
Face aux journalistes, Kemi Seba n’a pas manqué d’adresser un message au Chef d’Etat sénégalais, Macky Sall et son collègue ivoirien, Alassane Ouattara qu’ils considèrent comme les représentants de la Françafrique.
« Que ces derniers sachent que la jeunesse africaine n’est plus disposée à courber l’échine. La jeunesse africaine est plus que jamais déterminée à obtenir sa propre liberté. Le cfa n’est qu’un chapitre de cette lutte pour la résistance. Que certains ne nous incarcère pas dedans. La souveraineté africaine, c’est le départ des bases militaires, c’est la fin de la Françafrique, c’est fait en sorte que la jeunesse africaine puisse profiter de ses propres matières premières, de ses richesses… », a déclaré Kemi Seba avec vigueur.
AVEC CE COUILLON DE MACKY NEGRE DE SERVICE DES TOUBABS……….LES OCCIDENTAUX VONT NOUS SUCER JUSQU’AUX COUILLES………D’OU LE REGRET DE WADE FACE A CES ARNAQUEURS.
Il faut respecter notre Président. Pourquoi ce Monsieur nommé Kemi SEBA, nom de babouin sans queue et sans oreilles s’en prenne à notre Président. Au lieu d’aller dans son pays d’origine y déchirer le billet de 5000 francs CFA, il vient le faire au Sénégal, car il sait que c’est un pays de démocratie et de libertés.
Pourquoi, ne déchire t-il pas sa nationalité française, lui sans patrie.
Macky ne mérite aucun respect et il n’a que foutre de toi et des senegalais, sinon il n’aurait pas volé nos milliards.
A VOIR TON INTERVENTION ON NE SE DOUTE PAS DU PERSONNAGE QUE TU ES ,MEME UN ENFANT DE 5 ANS RAISONNERAIT MIEUX QUE TOI,ON N’EST PAS CONTRE SON EXPULSION MAIS C’EST LE FAIT DE L’EXPULSER VERS LA FRANCE QUI FAIT SCANDALE.KEMI SEBA EST AFRICAIN,POURQUOI NE PAS L’AVOIR EXPULSÉ VERS UN PAYS AFRICAIN,TON PRÉSIDENT EST CON ET UN LÈCHE CUL DES FRANCAIS ,VOILA LA VERITÉ
Laurent Ghagbo n’a-t-il pas livré Youssou Fofana l’ivoirien à la France. Qui est venu chercher Youssouf? N’est-ce pas des militaires français! Par quel vol? N’est ce pas un avion militaire. Libérez vous d’abord de votre gouvernement et de vos coutumes du siècle des barbares avant de venir nous pomper l’air. Le sénégalais est en avance sur vous.
Un conseil : que Kémi en profite pour renoncer à sa nationalité française.
@Mbaye Toure
Kemi son pays c’est pas le Benin ni le Senegal mais l »Afrique
Depassons ces clivages nous sommes africains nous resterons africains je me sens plus africain que sénégalais
Macky doit se respecter d’abord et accepter la souveraineté.
Macky est un fils de pure qui donne son cul à macron
Macky Sall et Alassane Ouattara sont des chevaux de Troie incontestables de la France en Afrique. Il n’y a plus d’africains qui n’ont pas compris cela.
toi t’es un con et un jaloux. Macky falléwoule ya baye.
Les autres,comme les américains ou même les français ,savent défendre leurs présidents quel que soit ce qu on peut leur reprocher.Les médias de ces pays se gardent d aller trop loin dans la critique de leurs dirigeants.On a vu Bush avec l Irak,Sarkozy avec la Libye,etc..Cest l union sacré derrière leurs dirigeants.L Islam interdit de critiquer de la sorte nos dirigeants.Mais voila en Afrique Tout est permis.Il y a mille façons de combattre ces français ,exposer ces dirigeants est les amener à se suicider,Cest aussi méconnaître l histoire même de nos vaillants prédécesseurs .
Les africains doivent prendre ce combat eux même,qu ils boycottent les produits et services français et ces entreprises iront très vite en faillite .La realite est que les africains ont eux même des problèmes à régler mais ils refusent de regarder la realite en face.
On tue des africains en Centrafrique parce qu ils sont musulmans.Les africains sont friands des produits importés et ne vont jamais supporter les business de leur frère africain.Ils ne se fréquentent pas et sont étonnés de voir les français et autres les exploiter.Ce sont des africains bon teint qui sont les relais des français en Afrique,ces avides de richesses sont la pour contourner les lois qui excluent les français de certains marchés.Reglons nos problèmes internes d abord et sensibilisons les masses sur le danger que constituent les français en Afrique.Sinon,Tout ça sera que du vent.
Vous confondez carrottes et patates. Les américains et les français sont mesurés sur leurs critiques contre leurs dirigeants comme Bush ou Sarkozy car ils savent jamais leurs dirigeants ne seront réduits à l’esclave de personne et que quelque soient les actes que leurs dirigeants poseront, jamais ses actes ne trahiraient les intérêts supérieurs de leurs nation, même si des erreurs d’appréciation arrivent. Et lorsqu’il y’a des erreurs d’appréciation, les peuples américain ou français déposent facilement, purement et simplement leurs dirigeants, même avec un seul mandat comme Sarkozy ou bien dans la poubelle des Présidents les plus impopulaires comme Bush. Ne nous demandez pas de respecter des soumis esclaves traîtres trouillards peureux et cancres qui offrent docilement leur pays à l’envahisseur comme leurs ancêtres ont vendu leurs frères esclaves au lieu de combattre l’envahisseur.
Revoit les règles de l’islam c’est absolument faux ce que tu viens de dire
Laser du lundi : Chat échaudé craint l’eau froide. Et chat brûlé ? (Par Babacar Justin Ndiaye)
Par quel bout, prendre le vif débat sur la Constitution grosse ou non d’un troisième mandat ? Par le biais du réel (l’expérience) comme par le truchement du Droit, on peut débattre au moyen d’arguments pertinents et percutants, pluriels et contradictoires, ambivalents et équivoques. Pour cause d’évidence que voici : la Constitution n’est pas faite pour les végétaux et les minéraux ; mais pour les hommes qui sont des magmas de vertu, de vice, de droiture, de roublardise, de turpitude, de sérieux, de grandeur, de petitesse, de probité et de perversions etc. En un mot, les hommes sont des boules de valeurs et de contre-valeurs. D’où l’impérieuse nécessité de parfaire – par la vigilance et par la réflexion ininterrompues – la bouée de sauvetage nationale, républicaine et démocratique que représente la Constitution.
Au Sénégal, la Constitution n’est pas strictement une Loi fondamentale. Elle est, aussi, un Salut fondamental. En effet, c’est au moyen de la Constitution que le Président Léopold Sédar Senghor, en pyjama – sans arme ni garde du corps – a convaincu et stoppé un groupe d’officiers des Forces armées, venus l’interroger sur les dessous juridiques et constitutionnels de la crise au sommet de l’Etat, entre le Président du Conseil, Mamadou Dia, et lui, le Président de la République. Cette nuit-là, une lecture appliquée de la Constitution a empêché le Sénégal d’être le berceau du premier coup d’Etat militaire de l’Afrique indépendante. Nous sommes en décembre 1962, c’est-à-dire, quelques jours avant le coup d’Etat sanglant, de janvier 1963, perpétré par le Sergent Gnassingbé Eyadema, contre le régime et la personne du Président Sylvanus Olympio, au Togo.
Comme on le voit, la Constitution a besoin de mille soins et mérite une profusion de réflexions. D’où l’inquiétude née des propos chargés d’agacement, d’énervement et de réprobation du Président Macky Sall, à l’endroit de : « Ces intellectuels (Professeur Babacar Guèye et Cie) qui se livrent à de grandes réflexions, qui nous fatiguent et, surtout, qui ne nous laissent pas travailler ». Visiblement, le chef de l’Etat a une grande, une ouverte et une profonde aversion pour les réflexions à foison et à rebrousse-poil. Une conception et une posture incompatibles avec la bonne et suprême gouvernance. Homme politique et académicien, Alain Peyrefitte écrit : « Pour bien gouverner, il faut être féru d’histoire et friand de prospective ». Pythagore renchérit : « Les deux mots les plus brefs et les plus anciens, oui et non, sont ceux qui exigent le plus de réflexion ». Tel un fil d’Ariane, la réflexion est toujours présente et partout précieuse. Moralité : une réflexion anticipatrice sur la Constitution ne saurait être rangée dans le rayon des stupidités qui exténuent les gouvernants ou entravent, par exemple, les travaux du TER.
Dans cet ordre d’idées, les intellectuels sont – sous les cieux démocratiques – acceptés comme des veilleurs de nuit qui sonnent le tocsin lorsque le danger se présente devant ou dans une cité endormie. A ce titre, ils ne fatiguent pas les vrais hommes d’Etat et ne brisent pas leurs élans. De 1960 à 1980, de brillants intellectuels disséminés dans les instances dirigeantes du PAI, du PRA et du RND, une tête pensante comme le marabout Cheikh Tidiane Sy (fondateur du PSA) et un universitaire de l’envergure d’Abdoulaye Wade ont, dans des débats intenses, taillé en pièces l’idéologie de Senghor puis tiré à boulets sur les successives réformes constitutionnelles et, surtout, dénoncé la limitation légale mais arbitraire des Partis politiques, à trois. Les fameux trois courants autorisés.
Toute cette frénésie intellectuelle et féconde – parfaitement inhérente à la démocratie – n’a ni perturbé ni empêché le Président Senghor et son gouvernement, de bâtir des institutions et de créer des Ecoles nationales très décisives dans l’édification de la jeune nation. De son côté, le Président Abdou Diouf ne s’est jamais plaint (en termes courroucés) du choc des idées et des batailles politiques très âpres qui ont culminé avec l’adoption du Code électoral très consensuel du début des années 90. La preuve est ainsi établie qu’en matière de démocratie, la tension est préférable à l’atonie. La torpeur fait le lit du despotisme réellement rampant et prétendument éclairé.
Dans tout ce tumulte, le Professeur Babacar Guèye débusque-t-il un lièvre dodu, bien camouflé dans le buisson clair-obscur des phrases pondues par les rédacteurs de la Constitution ? En tout cas, le débat s’est vite clivé entre deux ou trois écoles. D’un côté, les garde-chiourmes qui refoulent toute idée de modification bénigne, de correction superflue et de disposition transitoire. De l’autre, des constitutionnalistes-entomologistes qui ont méticuleusement traqué et souligné au crayon rouge, des ambiguïtés volontaires ou involontaires qui pourraient, demain, prendre un relief insoupçonné. Enfin, il y a, bien sûr, la troisième école, celle des politiciens doués, roués et démagogues qui pensent et disent, en bons comédiens, que tout ceci est prématuré. Selon eux, 2024, c’est aussi loin que le Jugement dernier. Quelle hypocrisie stratégique ! Est-il jamais trop tôt pour tuer les microbes ou éliminer les bactéries qui rendent malade ?
Des points de vue réfléchis et/ou subtils sont également développés. Deux, d’entre eux, ont accroché mon attention. Notre compatriote Alioune Ndao Fall, un responsable APR-Diaspora, a dit, sans fioritures, que la candidature de Macky Sall sera recevable, en 2024, mais ne sera pas souhaitable. C’est le scénario de la porte entrebâillée : ni ouverte ni fermée. Donc passante pour celui qui veut passer. Le deuxième point de vue est servi par le Professeur Mounirou Sy, un juriste politiquement aligné mais académiquement avisé. Dans une contribution de bonne facture publiée par les médias, il assène un fragment de son opinion : « L’évidence proscrit la précision qui génère la redondance ». Hum… ! Premièrement, une vérité grammaticale peut être un mensonge constitutionnel. Secondement, une redondance et une tautologie qui mettent un pays à l’abri des secousses, sont préférables à une expression austère mais fatale à la paix sociale. Après tout, la Constitution est écrite dans une langue étrangère très peu lue et comprise dans bien des chaumières. Même en France, la rédaction d’une Constitution est laborieuse. Après la lecture d’une des moutures de la Constitution de la Vème République, le Général De Gaulle, très insatisfait, a grommelé : « Debré, (il s’agit de Michel Debré) je vous rappelle que les virgules sont les petites sœurs de la parenthèse ». Moralité : Constitution égale casse-tête. Ici et ailleurs.
« La politique, c’est le réel avant d’être l’idéal », répétait inlassablement le Président Houphouët Boigny. Ce n’est pas le texte de la Constitution (un tas de mots et une quantité d’abstractions) qui inquiète. Ce sont plutôt le réel africain et le vécu sénégalais qui traumatisent. Au Burundi, le Président Pierre Nkurunziza a refusé de comptabiliser son premier mandat octroyé et légitimé par les Accords d’Arusha qu’il avait bien lus et parfaitement signés, le 28 août 2000. On connait la suite. Le syndrome Nkurunziza a fait tache d’huile au Burkina (Compaoré a été stoppé net par un bain de sang) et dans les deux Congo où les verrous constitutionnels ont été transformés en vélos constitutionnels promptement enfourchés. Très près de nous, le Professeur Alpha Condé (emblématique contempteur de la tyrannie de Sékou Touré et victime martyrisée de la dictature militaire du Général Lansana Conté) s’est glissé – sans états d’âme et nonobstant une Constitution claire – dans la peau de Samory Touré. Pour justifier l’injustifiable Alpha Condé affirme que la limitation des mandats est « un truc des Blancs » fâcheusement imposé aux Africains. Relisez : « un truc des Blancs » ! C’est pourquoi l’opposition togolaise, très déçue, a récusé la médiation du Président en exercice de l’UA, le Guinéen Alpha Condé.
Chez nous, le glorieux Abdoulaye Wade a stoïquement payé un lourd tribut à l’approfondissement performant de la démocratie. Un combat dont il est un historique fer de lance. Autant d’aura, de charisme et de prestige qui n’ont pas tué en lui, des réflexes dignes de Lat-Dior. Son Parti Démocratique Sénégalais s’est mué en Parti Dynastique Sénégalais : toujours PDS. Au crépuscule de son second mandat (juin 2012) il a multiplié les micmacs d’ordre constitutionnel et institutionnel : un poste de Vice-Président (mystérieusement non pourvu), une séduisante Loi sur la parité, et un projet de loi relatif au quart bloquant. Bref, des manœuvres successorales aux antipodes de l’orthodoxie démocratique, de la part de celui qui fut le talentueux et intraitable procureur de l’article 35 qui permit à Abdou Diouf de terminer le dernier mandat de Senghor.
Tombeur d’Abdoulaye Wade, le Président Macky Sall a déchiré, avec la docte bénédiction du Conseil constitutionnel, sa promesse solennelle, publique et internationale de réduire son septennat. Dans l’hebdomadaire JA (organe de diffusion planétaire) il avait, fermement, écarté toute éventualité de propulser par décret, son frère, Aliou Sall. Revirement spectaculaire : Aliou Sall est catapulté par décret, à la tête de la CDC. D’après le journal l’AS du 12 septembre dernier, c’est un éminent membre de la famille omarienne qui a décidé le Président, à signer le décret. Et que dire du méli-mélo électoral soigneusement organisé, le 30 juillet, par l’ex-ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo ? Devant cette profusion d’entorses faites aux règles constitutionnelles et aux principes de bonne gouvernance, il est logique que les républicains soient en alerte constitutionnellement…rouge. En effet, chat échaudé craint l’eau froide. Et chat brûlé ? La confiance est à l’image de la virginité d’une femme. Une fois acquise, une fois perdue et jamais retrouvée. Le boulanger qui vous roule, deux ou trois fois, dans la farine, est mal placé pour inviter, à nouveau. Même s’il mentionne sur les cartes d’invitation : « Boulangerie du Dialogue ». D’où les précautions normales et les réflexions valablement prématurées, autour de la Constitution.
Pour conclure – de façon féconde et utile – ce débat sur la Constitution, il faut l’installer au carrefour du Droit, de l’Ethique et du Consensus. Les majuscules ne sont pas fortuites ; elles suggèrent l’élévation vers les hauteurs et toutes les hauteurs. Il urge donc de mixer les trois références (Droit, Ethique et Consensus) pour verrouiller efficacement les Constitutions. A ce propos, les faits têtus ont démontré que le verrou juridique est en banco ; alors que le verrou éthique est en béton. Malheureusement, il n’existe pas de double décimètre pour mesurer la sincérité des acteurs de la vie politique du pays, encore moins de Lacan sénégalais pour les coucher sur un divan, afin de les psychanalyser. Restent donc les vigoureux et pédagogiques débats. Ces échanges houleux et lumineux posent des balises et fixent des sémaphores pour le navire Sénégal ou Sunugal. Faute de quoi, les bonds qualitatifs de notre démocratie seront toujours précédés et/ou escortés par des 23 juin, c’est-à-dire des insurrections à répétition. Attention aux récifs ! Que Dieu garde le Sénégal, des émeutes et des révoltes qui imposent le respect scrupuleux de la Constitution.
Quel beau texte.
kk