Accusations de Bourgi: Villepin y voit la main de Sarkozy

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«On voit une volonté de réactiver des vieilles querelles entre chiraquiens, sarkoystes et balladuriens » (Villepin)

À entendre les accusations de Robert Bourgi, l’ancien Premier ministre a déclaré avoir une «une grande capacité à anticiper les mauvais coups. Vous ne me gâchez pas du tout la fin de mon après-midi ». Et il n’a pas manqué d’attirer l’attention des français sur l’évocation de cette affaire à quatre jours du jugement en appel de l’affaire Clearstream. Villepin a établit immédiatement un lien dit le «JDD». Face aux accusations de Bourgi, Villepin laisse entendre que «tout cela n’est que fariboles et écrans de fumée. Je n’ai jamais cessé, depuis 1993, de me mobiliser contre les réseaux de quelque nature que ce soit, en vue d’une moralisation de la vie politique dans le cadre fixé par Jacques Chirac », martèle-t-il au téléphone. «On voit bien aujourd’hui combien ces actions dérangent », ajoute-t-il toujours sur le «JDD ».

VILLEPIN SUR FRANCE3

Sur France 3, dimanche à midi, Dominique de Villepin est revenu une nouvelle fois sur ces accusations qu’il a qualifiées de «mensongères» et «indignes ».  «Tout cela n’est pas un hasard (…) On voit l’acharnement, la volonté de salir la présidence de Jacques Chirac », a déclaré celui qui fut son secrétaire général à l’Elysée, son ministre et son Premier ministre. « On voit une volonté de réactiver des vieilles querelles entre chiraquiens, sarkoystes et balladuriens », a-t-il ajouté. Concernant Robert Bourgi, Dominique de Villepin a estimé que ce dernier disait « ce qu’il veut », précisant que « tout ces commentaires ne font pas une vérité ». Interrogé sur une éventuelle plainte, l’ancien ministre a affirmé que « tout ceci sera suivi des mesures appropriées ».

VILLEPIN Y VOIT LA MAIN DE SARKOZY

«On voit bien surtout les inquiétudes se lever à quelques jours du jugement dans l’affaire Clearstream ou encore l’évolution d’autres affaires comme Karachi » constate-t-il. Sans le dire, Villepin y voit la main de l’Élysée remarque le «JDD ». Ce qui reste à prouver. Même si, entre Villepin et Sarkozy, la haine est tenace. Selon le «JDD », Sarkozy  a mesuré aussi qu’au fond Villepin n’avait plus les moyens de le gêner politiquement. Trop seul. Trop emporté. Trop orgueilleux pour se lancer dans une aventure présidentielle qui s’achèverait, selon le mot de Brice Hortefeux, entre « 1 et 2% ». Difficile pourtant d’effacer quinze ans de haine pure. Car une guerre sans merci oppose Sarkozy à Villepin depuis le jour – en 1994 – où le premier est passé chez Édouard Balladur alors que le second est resté fidèle à Chirac. Depuis, tous les coups sont permis entre eux. Villepin ironise sur le « nabot ». Sarkozy tape sur le « grand con ». Leur haine a culminé avec l’affaire Clearstream. Laquelle sera jugée en appel… mercredi prochain. Villepin espère une seconde relaxe.

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