Accusée d’avoir encaissé 2 millions mensuels de Wade Amsatou Sow Sidibé fait dans le clair-obscur

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Invoquant le cousinage à plaisanterie, comme motifs l’ayant poussée à proposer au journaliste de Libération du… niébé, Amsatou Sow Sidibé s’enfonce. Son propos clair-obscur ne justifie en rien son acte et cache mal ses difficultés à nier avoir reçu deux millions, par mois, de l’état, pendant longtemps.

Peu convaincante, Amsatou Sow Sidibé l’a été, face à la presse, hier, pour se «laver» des deux millions qu’elle aurait mensuellement reçu de l’Etat sous décharge, dans un passé récent, comme l’annoncent nos confrères de libération. En effet, dans une de ses parutions, le quotidien d’information que madame Sidibé surnomme le nouveau-né, parlait d’une tentative de corruption de la présidente de Car/lenen qui leur aurait proposé du «niébé», contre la censure d’un article. Une information qu’elle nie, formellement, sans, pour autant, convaincre. La candidate à la présidentielle, dégageant en touche, et invoque le cousinage à plaisanterie. «Si j’ai proposé à l’auteur de l’article de lui apporter du niébé c’est parce qu’il se nomme Thiam, donc, mon cousin à plaisanterie direct, un mode de régulation dans la société sénégalaise», s’est-elle justifiée. Selon notre interlocutrice qui s’exprimait, en marge d’un point de presse, à son domicile, l’auteur de l’article aurait agi sur ordre de personnes tapies dans l’ombre et que sa candidature dérange. «Je dirigeais le réseau Africain des femmes travaillistes et, cette organisation de la société civile n’aurait bénéficié qu’une seule fois, en 2004, d’une subvention de deux millions de l’Etat, dire le contraire serait essayé de me mettre en mal avec les femmes de ce réseau qui me font confiance», affirme le professeur de droit civil qui précise que toutes les organisations de la société civile bénéficient ou doivent bénéficier d’une subvention de la part de l’Etat.
Dans sa volonté de se blanchir, elle charge le journaliste d’apporter ses preuves et de montrer les décharges mensuelles auxquelles il fait allusion dans son article. «C’est de la diffamation même si une décision d’ester en justice serait en contradiction avec la dépénalisation des délits de presse. Si on devait tout le temps aller en justice pour ce qu’écrivent les journalistes, ce serait notre tâche quotidienne», conclut-elle.
La rencontre avec la presse lui a servi de prétexte pour revendiquer son récépissé auprès du ministère de l’intérieur parce que, selon elle, «revenir sur ma candidature n’est plus une possibilité».
Yandé DIOP

Rewmi

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