Hier soir, la Cbao Attijariwafa Bank a présenté le bilan de son exercice 2013. En marge de la
cérémonie, le Directeur général de cette banque qui est au cœur de l’actualité politico-judiciaire avec l’affaire Aïda Ndiongue, du nom de l’ancien Sénatrice libérale emprisonnée sur ordre du procureur de la République pour enrichissement illicite portant sur 47 milliards, a rompu le silence. Abdelkrim Raghni, dont la banque est accusée de n’avoir pas joué franc jeu dans cette affaire et de presque même de s’être fait complice d’Aïda Ndiongue en ne la dénonçant pas à la Centif, a tenu à mettre les choses au clair. «Les coffres-forts sont loués par les banques pour que les clients puissent y déposer leurs biens en toute liberté. Mais les banques ne gèrent pas les coffres», a-t-il dit à nos confrères de la Rfm. Visez la suite
Se montrant encore plus saignant, le Marocain de souligner en guise de comparaison que «la location des coffres-forts, c’est comme si je vous loue un appartement, je ne peux vous dire ce que vous allez faire de ce logement. Ou si je vous loue une voiture, je ne peux pas vous dire vers quelle destination vous allez partir». Tempérant par la suite son propos, le Dg de la Cbao Attijariwafa Bank de relever que sur un plan général, il ne peut pas parler d’affaires qui font l’objet d’instruction aujourd’hui. «Le coffre- fort, il est loué au client qui en dispose comme il veut et c’est tout ce que je peux dire. Mais nous, on n’a pas violé de loi», se défend-t-il encore sans manquer de lancer que «la vérité n’est pas toujours ce qui est interprété sur la place publique». «Mais je ne peux pas me prononcer sur ce sujet, ni vous dire qui est convoqué et qui ne l’est pas. C’est des sujets que seule la justice peut traiter. Et le pouvoir judiciaire est la seule habilitée à parler de ces sujets», a conclu Abdelkrim Raghni.
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Et toc ! Je l’avais dit ici même dès le début de cette histoire de coffres ! Si nos compatriotes dont des gens instruits en sont arrivés à dire des sottises, en impliquant la banque, c’est de la faute aux médias qui ne jouent pas leur rôle d’information sinon, à travers la télévision, les journaux et les radions les gens sauraient ce qu’est un coffres loué dans une banque, les conditions d’attribution, les règles qui régissent cette location etc.
Non M. Diop ! La banque est mise en cause non pas pour les coffres loués à sa cliente, mais du fait que ses responsables ont caché aux enquêteurs la totalité des comptes ouverts dans ses livres au seul nom de cette même cliente, pour un montant total de plus de 47 milliards d’après le procureur. Si le solde de l’ensemble des comptes détenus par sa cliente qui fait l’objet d’une enquête atteint un tel montant – ce qui reste à vérifier- le responsable de la banque devrait en informer les enquêteurs. C’est ce que la presse a eu à relever de manière général. Le directeur de la banque essaie de divertir l’opinion, mais il sait très bien que ce n’est pas une histoire de coffres seulement dont il est question, mais de gros sous attribués à un (ou une )!de ses clients. Il ne veut pas répondre publiquement par devoir de réserve, puisque l’enquête est en cours et qu’i ne lui appartient de s’exprimer publiquement sur dossier.