Aida Ndiongue parle après la confiscation de ses biens

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Aida Ndiongue Parle Apres La Confiscation De Ses Biens Saisis:«ce Sont Les Proches Qui Me Viennent En Aide. Ils Veulent Prendre L’argent, Ils N’ont Qu’à Le Prendre. Je M’en Remets À Dieu. Ils N’en Profiteront Pas»


Pour la première fois depuis le début de ses déboires avec la justice, Aïda Ndiongue a fait face à la presse pour se faire entendre des Sénégalais. Dans son discours, la responsables libérale a d’abord retracé son parcours, avant de préciser comme pour s’adresser à Macky Sall: «je ne renierai jamais mes convictions, je suis et je reste avec Wade». Poursuivant, elle ajoute: «cet argent n’est pas pour financer un parti politique».

« Ils m’ont causé du tort et traîné dans la boue pour des raisons politiques. Mais je ne renierai jamais mes convictions. Je suis et je resterai avec Abdoulaye Wade »

La décision rendue hier par la Cour Suprême a suffi à faire sortir Aïda Ndiongue de ses gonds. Depuis trois ans que dure cette procédure, l’ancien sénatrice a, pour la première fois, tenu à se faire entendre des Sénégalais. Irritée par la décision qui a été rendue par la haute juridiction, Aïda Ndiongue qui garde toujours sa sérénité a commencé d’abord par retracer son cursus. «J’étais institutrice depuis 1972-1973 ; ensuite j’ai demandé une disponibilité que j’ai obtenue en 1986, pour pouvoir mener mes activités. Mes déboires avec la justice ont commencé avec la nouvelle alternance», explique-t-elle devant la presse mais également des militants tout acquis à sa cause.

Imperturbable, elle poursuit: «ils m’ont causé du tort et traîné dans la boue pour des raisons politiques. Mais je ne renierai jamais mes convictions. Je suis et je resterai avec Abdoulaye Wade. Quant à Macky Sall, il reste mon petit frère comme il l’a dit la dernière fois. Je ne dirai jamais du mal de lui. Mais s’il peut croiser les bras en voyant que l’on me cause du tort en violant mes droits, la vie est devant nous. »

Décidée à en découdre, elle renchérit: «je n’ai rien fait qui vaille que l’on me mette en prison. Je le jure, j’ai exécuté tous les marchés. L’argent n’est pas pour financer un parti politique. Je l’ai gagné à la sueur de mon front. Aujourd’hui, ils ont bloqué mes comptes. Ce sont les proches qui me viennent en aide. Ils veulent prendre l’argent, ils n’ont qu’à prendre ; je m’en remets à Dieu. Ils n’en profiteront pas. La vie est une boule qui tourne ; Dieu est maître de tout».

Alassane DRAME (jotay.net)

5 Commentaires

  1. Macky « laisser faire » ? Surtout pas d’erreurs. C’est Macky qui a donné l’ordre. C’est sa machine à obliger à la transhumance qui rencontre un roc. Et puisqu’un roi ne doit pas perdre la face, la conséquence logique c’est la dictature et le déni de droit.
    Quand la justice de Macky aura fini son travail, la justice du Sénégal aura perdu son âme.

  2. Elle s’est entêtée à refuser de rejoindre l’APR. Or la CREI, et toute la justice de Macky, jusqu’à sa cour suprême, n’est qu’une machine à forcer à la transhumance. Racine Sy allait subir le même sort. Quel est le sénégalais qui ne se souvient pas des titres de la presse de Macky, lorsqu’elle était lancée contre Racine ? Qui a oublié qu’il a été accusé d’être presque un prête nom de Wade, que les bénéfices du King Fahd sont partagés avec Wade ? Qui ne se souvient pas des menaces de Youssou Ndour de reprendre le King Fahd à Racine ? Qui ne se souvient pas de la colère feinte de Macky sur la mauvaise climatisation du King Fahd ?
    Mais Racine, lui, s’assied sur son honneur et alla rejoindre l’APR. La machine fut arrêtée nette.

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