Alliance politique de l’opposition et Cie contre Macky – IDY revient à la charge

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Idrissa Seck, le leader de Rewmi, persiste et signe dans sa volonté de reconfigurer le paysage politique, au lendemain des élections locales, avec une vaste alliance politique pour mettre fin au régime de Macky Sall. Après avoir en effet appelé le 26 juin dernier, à Podor, l’opposition comme certains leaders politiques membres de la coalition présidentielle, à l’instar de Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall ou Cheikh Bamba Dièye du Fsd/Bj, à une sorte d’union des forces contre le patron de l’Apr, l’ancien Premier ministre a récidivé à Ziguinchor, ce week-end, en invitant à la construction d’une plateforme alternative pour faire face au régime en place.

Maky Sall a bien intérêt à surveiller ses arrières, en perspective de la présidentielle de 2017. Pour cause, au lendemain des élections locales du 29 juin 2014 qui ont été une véritable déculottée pour les principaux ténors de son parti (Aminata Touré, Mbaye Ndiaye, Marième Badiane, Thierno Alassane Sall, Mor Ngom, Abdou Mbow, Benoit Sambou et autre Cissé Lô), voilà qu’une alliance politique est en train de se profiler pour contrer son régime.

Au centre de l’initiative qui entend prendre forme en perspective de la prochaine échéance électorale (2017), on retrouve Idrissa Seck, leader de Rewmi et ancien Premier ministre du Sénégal qui vient de proposer ce samedi, à Ziguinchor, la construction d’une plateforme alternative pour faire face au régime en place.

Le patron de Rewmi et nouveau président du Conseil départemental de Thiès a profité en effet de l’installation dans ses fonctions du maire de la ville, Abdoulaye Baldé, pour inviter l’ensemble des leaders politiques présents à la cérémonie à une nouvelle alliance pour battre Macky Sall. Parmi ces leaders, on notait le maire de Dagana et coordonnateur du Pds Oumar Sarr, Khalifa Sall du Ps et prochain maire de Dakar, le maire socialiste de la Médina Bamba Fall, le député Mamadou Diop Decroix de Aj, voire l’ancien ministre libéral Aliou Sow.

A ces leaders, Idrissa Seck dira sans fioritures : « Au-delà de cette gestion du pouvoir local, nous devons songer à la construction d’une plateforme politique alternative au régime actuel qui patauge même s’il accélère dans la boue (…) ».

Très en verve, le leader de Rewmi a par ailleurs tenu à préciser que la forme de coalition réalisée dans la commune de Ziguinchor (UDK/Kadiamor) qui a largement remporté le scrutin municipal du 29 juin 2014 sous la houlette de Abdoulaye Baldé, député et ancien ministre, est un exemple typique de l’alliance à mener pour contrer le nouveau régime. « C’est un signal fort », a dit l’ancien Premier ministre en ajoutant que « lorsque notre famille politique… est réunie, les victoires se multiplient ».

Même si l’invite recèle une nuance réelle à la réunification de la famille libérale, il ne reste pas moins que le leader de Rewmi ne cache nullement son intention d’ouvrir cette nouvelle alliance anti-Macky à l’ensemble des responsables politiques, anciens alliés du patron de l’Apr dans le cadre de Bennoo Bokk Yaakaar , mais aujourd’hui plus ou poins en froid avec le parti au pouvoir. Dans la nouvelle reconfiguration de l’espace politique qui se profile, à l’issue des élections locales, Idrissa Seck entend en vérité ratisser large. Conformément à son appel du 26 juin dernier, à Podor.

Pour rappel, en visite dans ladite commune durant la campagne des Locales, le patron de Rewmi avait porté l’idée de la mise sur pied d’un «Conseil d’administration du Sénégal au niveau des 552 communes». Dénommée CA 29, l’alliance politique se ferait sur une base véridique autour de Cheikh Bamba Dièye, l’ancien ministre de la Communication et alors maire de Saint-Louis, l’ancien ministre et maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé, le maire de Dakar Khalifa Sall, par ailleurs secrétaire aux affaires politiques du Ps, la mairesse de Podor et porte-parole du Ps Me Aïssata Tall Sall, afin de prendre en charge les problèmes des populations. Ces différents responsables politiques, hormis Cheikh Bamba Dièye, avaient fini par infliger de sévères défaites à la coalition présidentielle Bennoo Bokk Yaakaar au scrutin local du 29 juin dernier.

Par Sudonline.sn

7 Commentaires

  1. Aly Nar • il y a une heureACTUALITE : Idrissa Seck n’est pas sorti de Princeton University selon Mamadou Lamine Sagna professeur à Princeton
    Le Maire de Thiès candidat à la présidentielle devrait revoir son CV car les démentis se suivent et se ressemblent sur son supposé passage à Princeton University. C’est la première fois qu’une voix officielle de cet établissement se prononce sur cette affaire. Selon Mamadou Lamine Sagna « IdrissaSeck n’est pas sorti de Princeton University ».
    « Les personnes de nationalité sénégalaise que je connais et qui sont sorties de Princeton University, sont trois. Il s’agit de Mouhamadou Diop sorti dans les années 1970, Fatou Binetou Sagna et un certain Fall. Il y a aussi deux sénégalais qui ont été invités là bas pour des recherches. Il s’agit d’Aboubacar Beye qui est un professeur et Mbacké Niang architecte » avait révélé le Sénégalais professeur à Princeton University Mamadou Lamine Sagna sur la Chaine 2STV. Ce dernier a d’ailleurs déclaré qu’il y a un réseau d’anciens élèves de Princeton et que si Idrissa Seck avait fréquenté cet établissement ils allaient le connaitre. D’autres sénégalais qui ont connu le Maire de Thiès ont démenti cette partie du Cv de l’ancien premier Ministre de Wade. Précisons que Mouhamadou Lamine Sagna est le Président de l’association qui regroupe les Sénégalais de la Diaspora réunis au sein de Re-source Sununet.
    L’université de Princeton (Princeton University) est située dans la ville de Princeton dans l’État du New Jersey, aux États-Unis. Elle a été fondée en 1746 en tant que collège du New Jersey. Elle devient l’Université de Princeton en 1896.
    Doudou SECK

    Le 11 février 2012 à 03:54, par THIESSOIS En réponse à : ACTUALITE : Idrissa Seck n’est pas sorti de Princeton University selon Mamadou Lamine Sagna professeur à Princeton
    CURSUS SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE DE IDRISSA SECK :
    Toute la vérité, rien que la vérité sur les études peu reluisantes de Idy.
    Au cours de sa sortie sur la radio Rfm, Idrissa Seck a beaucoup parlé de son cursus scolaire et universitaire en citant tour à tour le collège Saint Gabriel de Thiès, le lycée Vanvo de Dakar, Sciences Politiques de Paris et naturellement l’université de Princeton des Etats-Unis. Mais curieusement, Idy ne fait que répéter inlassablement son statut d’ « ancien » de ces établissements scolaires et universitaires. Il dit : « Je suis ancien de Sciences Politiques, je suis ancien de Princeton ». Remarquez l’escroquerie : Idy ne dit jamais « je suis diplômé de Sciences Politiques à Paris » ou bien « je suis diplômé de Princeton aux Etats-Unis », mais seulement « je suis ancien de ces établissements ». Pour la gouverne des lecteurs qui risquent de se laisser abuser par Idy, nous rappelons ceci :
    L’EXAMEN D’ENTREE EN 6EME : PREMIER ECHEC
    Idy avait échoué à l’examen d’entrée en 6ème à Thiès en 1972. Heureusement, c’est l’épouse chrétienne de son cousin Alioune Badara Niang, (cette femme est la sœur de Marie Thérèse Diédhiou) qui avait été prise de pitié par le sort et par la pauvreté de Idy. Cette femme-là est allée solliciter au collège Saint Gabriel une place en classe de 6ème en faveur de Idrissa Seck comme « cas social ». Dans ce collège, tout le monde payait sauf Idy, parce qu’il était issu d’une famille misérable (son père était vendeur de légumes au marché de Thiès et sa mère griotte dans les cérémonies mondaines). Voilà comment Idy s’est retrouvé au collège Saint Gabriel.
    STATUT DE « RECASÉ » AU LYCÉE VANVO
    Pour le lycée Lamine Guèye, c’est toujours son cousin Alioune Badara Niang (mais c’est encore plus complexe et plus grave dans leurs relations familiales) qui avait réussi à lui trouver une place de « recasé » dans le lycée où il n’y avait que des fils à papa. Ce n’était pas le lieu indiqué pour un misérable comme Idy, mais le coup de pouce de l’avocat Wade a été déterminant pour que Idy entre à Van Vo. Là aussi, il n’était pas un brillant élève comme il voudrait le laisser croire. C’est vrai qu’il se classait premier en arabe, mais c’est tout. Pour toutes les autres matières, il était médiocre. C’était entre 1978 et 1981, les archives sont là. Idy a eu son bac en 1981 à l’âge de 22 ans alors que ses camarades de classe en avaient 17 ou 18, ce qui n’est donc pas le propre d’un dénie.
    A L’UNIVERSITÉ DE PARIS, IDY ÉTAIT HÉBERGÉ PAR OUSMANE NGOM
    Venons-en maintenant à ses études de Sciences Politiques à Paris. Idy avait la manie de s’inscrire dans une université uniquement pour avoir la carte d’étudiant afin de garnir son CV. C’est tout. Idy ne peut pas brandir un diplôme qui lui aurait été décerné par cette université parisienne. D’ailleurs, il est arrivé à Paris en septembre 1981. Sur recommandation de Wade, il était hébergé dans la chambre d’étudiant d’Ousmane Ngom. Mais c’est seulement pendant l’année 1986-1987 qu’il est allé s’inscrire à Sciences Politiques.
    Question : Qu’a fait Idy entre 1981 et 1987 à Paris ?
    Réponse : Rien du tout, sinon vadrouiller et vivre aux basques de Ousmane Ngom qui l’avait entièrement pris en charge alors que le fainéant Idy ne faisait que dormir. D’ailleurs, quel besoin un diplômé de Sciences Politiques peut-il trouver à revenir à Dakar en 1988 pour essayer de s’inscrire à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Dakar ? Pour toute réponse, le Doyen de la Faculté à qui il avait fait parvenir une demande lui avait répondu que la seule faveur qu’on pouvait lui faire, c’était de l’autoriser à s’inscrire en Duel II. Aussitôt, Idy avait boudé pour aller chercher ailleurs. Si vraiment il était diplômé de Sciences Politiques, ce n’est pas une inscription en Duel II que le Doyen lui proposerait, mais plutôt un poste de professeur dans cette même Faculté. Ceci révèle encore une fois qu’Idy a toujours été un escroc du savoir, un escroc des diplômes.
    IDY ÉTAIT INSCRIT EN COURS DU SOIR POUR 6 MOIS A PRINCETON
    Enfin, pour ce qui concerne maintenant son passage à l’université américaine de Princeton, il faut préciser que c’est Jean Collin, l’ancien tout-puissant ministre d’Etat de Abdou Diouf qui, pour récompenser Idrissa Seck de sa tortuosité (il était taupe du régime Ps au seindu Pds), lui avait octroyé la bourse pour un séjour de 6 mois seulement aux Etats-Unis. Oui, vous avez bien lu. Nous avons bien dit « 6 mois ». Nous savons bien comment fonctionnent les universités américaines en matière d’études et de diplômes. Si un étudiant arrive aux Etats-Unis avec le bac, il a d’abord deux formalités à remplir. La première, c’est passer un test de niveau à l’issue duquel l’université l’accepte comme étudiant.
    La deuxième, c’est de faire 6 mois d’adaptation à la langue : ces 6 mois destinés aux francophones servent à apprendre l’anglais pour pouvoir comprendre les explications des professeurs. Ces deux formalités, une fois remplies, l’étudiant attaque maintenant le premier cycle qui dure 4 ans à l’issue desquels il obtient le diplôme appelé Bachelor. Après ces 4 ans, l’étudiant entre en second cycle qui dure 2 ans à l’issue desquels il obtient encore un diplôme qui s’appelle MBA.
    Enfin, l’étudiant attaque le troisième et dernier cycle qui dure 2 ans et qui est sanctionné par le plus haut diplôme américain et qui s’appelle PH.D. qui donne le titre de Docteur. Voilà pourquoi on dit Docteur Cheikh Tidiane Gadio. Lui, il a bouclé les 8 ans sans redoubler pour avoir obtenu à la fois le Bachelor, le MBA et le PH.D. Parmi les ministres de l’actuel gouvernement, Mamadou Sidibé a suivi le même cursus aux Etats-Unis. Revenant à Idy, signalons qu’il est arrivé aux Etats-Unis en avril 1991, il a étudié 6 mois à Princeton et est rentré à Dakar en septembre 91. Alors, quel diplôme a-t-il pu ramener de Princeton après seulement 6 mois de cours du soir ? Nous disons bien « cours du soir ». Voilà pourquoi Idrissa Seck n’a eu aucun diplôme d’études supérieures.
    Aucun !
    Et nous le défions de nous prouver le contraire

  2. Qui va laisser cet adepte du wakh wakhet qu’est Idy le diriger… Après son revirement flagrant lors du second tour de la présidentielle pour aller soutenir Wade contre les autres partis de l’opposition, il serait suicidaire pour des responsables comme Khalifa Sall de se ranger avec lui. Que chacun aille sur le terrain mesurer ses forces et potentialités et au second tour, le mot alliance pourrait être évoqué.
    Il veut une deuxième renaissance après avoir tout son capital de sympathie s’effondrer suite ses revirements uniquement guidés par son égocentrisme. Ceux qui embarqueront avec lui vont droit vers le mur et vont contribuer tacitement à une réélection du fantoche président actuellement en place.

  3. Meme s’il sortait d’un prestigieux temple et reçu une onction d’un des oracles les plus lumineux , Idy ne peut et nous ne voudrons pas qu’il dirige ce pays :il est trés faux jeyon pour cela, il est pire que Wade , il ne pense qu’à lui et non au Senegal.

  4. la bave du crapaux n’atteindra jamais la blanche colombe,de deux,on veut d’un chef qu’il soit,charismatique,juste envers ses administrés,courageux dans ses décisions,et savoir se faire entourer de boroms kham kham dans tous les domaines(j’ai fait expres de dire borom kham kham au lieu de diplomés)le president dispose de près de 3000 milliards pour payer autant de borom kham kham qu’il veut pour servir le pays,plus simplement,IL NOUS FAUT IDRISSA A LA TETE DE NOTRE PAYS

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