Aly Aïdar n’est-il pas une nouvelle taupe de Wade dans BSS ?

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Chaque fois quand il parle c’est pour prôner implicitement l’éclatement de BSS. Par courtoisie, Les leaders de ce mouvement l’ont accepté en leur sein mais ni lui ni son parti, cabine téléphonique, ne leur est d’aucune utilité. Son poids électoral tend vers zéro ; pour être précis on ne le sait même pas parce qu’il n’est jamais allé à une élection, il croit qu’on peut bâtir un parti autour d’une idée si noble soit-elle.

En Mars 2009 l’union de BSS a fait ses preuves parce que nous avons gagné toutes les grandes municipalités ; si nous étions partis chacun sous sa propre bannière, nous aurions perdu ces élections. Depuis lors, notre électorat nous demande avec insistance  d’aller ensemble en 2012. Il nous menace même d’un vote sanction si nous faisons le contraire.  Le 23 juin si on n’était pas uni, avec le peuple, nous n’aurions pas pu obliger Wade à retirer son texte scélérat. A l’entendre parler, on a l’impression que, dans ses diatribes et son charabia inlassable, sa cible favorite c’est Moustapha Niasse. En Cote D’Ivoire, ceux qui se sont battus à mort pour la succession de Houphouët, se sont ensuite regroupés pour sauver le pays quand le devoir patriotique primait sur les rancœurs,  les ambitions personnelles et les plans de carrières. En 1976-77 pour sauver l’Italie, la Démocratie Chrétienne et le PC ont conclu un compromis historique pour sauver le pays qui était au bord du gouffre du fait du terrorisme et du délabrement de l’économie. Au Zimbabwe, les frères ennemis se sont mis d’accord pour gouverner ensemble et sauver leur peuple de la misère et des guerres fratricides permanentes. Tous ces exemples, non exhaustifs, devraient nous inciter à avoir un esprit de dépassement et une lecture correcte des urgences du moment pour sauver  notre chère patrie. Je comprends  Aïdar, c’est dans la nature de l’arabe de trainer des haines et des rancœurs héréditaires de génération en génération ; mais nous les négro-africains, surtout héritiers de Senghor, ouverts au dialogue et aux apports fécondants de l’extérieur, en 2012 nous ferons l’économie d’une division politique qui pourrait nous enterrer pour longtemps.

Mamadou Goumbala, militant AFP.

 

 

 

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