Amsatou Sow Sidibé s’est exprimé sur le financement des partis politiques remis au goût du jour par les révélations de Lamine Diack.
«Les difficultés à collecter des financements pour une campagne électorale ne sauraient justifier aucune compromission». Toutefois la prof de droit est d’avis qu’il est temps «de prendre en charge la question du financement des partis et en même temps, celle majeure de la caution, dans le cadre d’une procédure participative. Depuis 2012 j’attire l’attention sur les dangers d’une caution dont le montant est exorbitant et sur la problématique du financement des partis. 65 millions c’est trop!».
Pour elle, la solution est moins dans une caution exorbitante que dans la rationalisation des partis politiques et l’organisation de leur financement, «qui souffre d’un vide juridique».
«La possibilité de participer aux élections est un droit politique fondamental prévu par le pacte international de 1966 sur les droits civils et politiques et les conventions internationales dont le Sénégal fait partie», renseigne la ministre conseillère du président de la République.
» Du fait des vagues soulevées en ce moment, nous tenons une opportunité historique pour régler définitivement ces problèmes», poursuit-elle.
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