Apeuré, le Sénégal vers le vide… ( Par Adama Gaye )

Date:

ONU-UA-CEDEAO: Apeuré, le Sénégal vers le vide…
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Sénégal: Pourquoi j’ai saisi l’Organisation des nations unies..
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Ce n’est pas un reniement, en wolof un wakhone, wakhete, symptomatique de la politique nationale, mais un moment d’intense lucidité, après la publication ce soir des candidatures retenues, qui me fait sortir brièvement de ma décision de m’effacer de Facebook: la montée des périls l’exige !

C’est ce qui m’a fait saisir l’Organisation des nations-unies (ONU), avant de le faire avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union africaine. Le monde entier doit savoir qu’au lieu de célébrer son imminent rendez-vous électoral, présidentiel, moment par excellence de respiration démocratique, à un mois de cette échéance, prévue le 24 février, le Sénégal est transi de peur. Parce qu’il se sait dans l’œil du cyclone. Ce n’est donc pas être alarmiste que de prédire le pire pour un pays plutôt habitué, dans un passé encore récent, à rafler les honneurs en matière de libertés démocratiques mais hélas réduit à vivoter en queue du peloton parmi les cancres de la démocratisation.
Désormais, il vit un enfer politique. Inquiet pour son présent, sans espoir pour son avenir malgré ses immenses potentialites humaines et naturelles.

On n’est certes pas ici plongé dans l’image d’une France qui s’ennuie, décrite par Robert Escarpit, dans un prémonitoire éditorial publié par le Monde, quelques mois avant l’implosion de Mai 1968. Ici, dans ce pays, petit par ses dimensions géographiques, niché dans la pointe la plus acérée de la côte ouest-africaine, sur ces terres burinées par la religion autant qu’elles sont piétinées au rythme endiablé du Mbalax, la musique locale, dans cet espace connu pour la faconde, la gouaille et l’insouciance du peuple y vivant, nul ne court aucun risque à résumer le sentiment général ambiant: la peur! Au ventre et dans les têtes.
La pauvreté oppressante. L’incertitude. La crainte de violences. L’assassinat de l’idéal démocratique. Un pouvoir apatride et vénal; une opposition infiltrée par des taupes insoupçonnables. La mal-gouvernance économique en puissance XXL. La justice couchée, compromise, couarde. La presse des canniveaux. La courbette des élites de tous bord, silencieuse, des chefs religieux aux universitaires, toutes unies dans la folle fuite en avant, décapacitante. Pendant qu’un incapable, Macky Sall, accessoirement appelé Président, coude sur la transparence électorale, devenu le protège-tibia des criminels de tous poils, déroule un agenda terrifiant. Morbide. Et d’abord execrable par sa médiocrité. Ça dégouline dans tous les sens!
Qui n’a pas été dégoûté de le voir, à côté de ses “parents” pulhars, inaugurer, vendredi dernier, la Mosquée de Guediawaye?
Sur une photo, il était entouré de son frère, Mongol-Aliou-Voleur de nos hydrocarbures, Abdoulaye “Pinochet” Diallo, Racine Goebbels Talla de RTS-l’alignée? Largue derrière, telle une caniche, un premier menteur: le faire valoir, celui qui a signé un contrat odieux avec Total.
Quelques-jours avant, c’est un membre du clan Aliou Sow, Oumar, qui prenait la parole comme l’un des acteurs autour du projet de chemin de fer, l’onéreux, corruptogene, TER. Puis, peu avant, ce fut un autre Sow, qui faisait main-basse sur la sphère ministérielle de Diamniadio, la main dans la poche, sifflotant sans doute, en se frottant l’autre main…
“L’Afrique n’a pas de chasse-gardée”, dira, nul comme tout, inaugurant une énième inutile conférence, cette fois sur l’émergence, ce président champion toutes catégories dans la production des fautes et charabias. Le pauvre, il voulait dire: l’Afrique n’est la chasse gardée de personne….
Ce que vit le Sénégal, en ce début 2019, dans la foulée d’années marquées par une brutale descente aux enfers, mérite que le monde s’y attarde. Qui n’a pas noté qu’à la réunion du Groupe Consultatif du Sénégal, mi-décembre à Paris, que du Président, du patron de l’Agence des grands travaux (Apix), du Ministre des Finances, jusqu’à la maîtresse de cérémonie, tous les intervenants étaient des pulhars. On en est arrivé à ce que même la pourtant aimée icône Aissata Tall Sall ne justifie autrement sa honteuse transhumance que par des conseils ethnicistes et confessionnels auxquels, par légèreté, elle a cédés. Plus que les grands agrégats moraux et économiques, ce sont les grands équilibres socioculturels du pays qui sont jetés aux chiens.
Ce recul ethniciste en est la plus inquiétante manifestation. Il ne peut et ne doit plus être tû. Pour la simple raison, qu’en plus d’être le label le plus nauséabond de ce que faute de pire on appelle le Mackysme, il ne rend surtout pas justice au talent de nos parents pulhars authentiques ni au patriotisme de la vaste majorité d’entre eux. Le rôle de ceux-là dans l’enracinement des valeurs démocratiques et patriotiques est inscrit en lettres d’or dans l’histoire du pays. C’est alors à se demander si le projet que nous voyons se dérouler, illustratif d’un comportement d’esclave, ne les dessert pas? N’est-il pas grand temps de se distancier plus fermement de ces usurpateurs s’exprimant via la religion et la politique au nom d’une communauté qui mérite une plus décente représentation? En un mot, les dignes pulhars du Sénégal ne sont-ils pas eux-mêmes utilisés par des brigands sous le prétexte qu’ils sont au service d’une communauté (le neddokobandoum) quand il ne s’agit que d’un banditisme ethnique susceptible de réduire en ruines le substrat national? Sont-ils des coupables par omission ou commission ?
Parler de l’immonde ethnicisation de notre vie publique, que l’on connaissait plus intégrée et méritoire, ne peut cependant pas suffire à éluder les autres maux qui gangrènent ce pays désormais anémié. Tel un cancer en phase terminale, le mal, en mode métastase, se répand partout. Rien ne marche plus, l’angoisse est l’horizon national, l’avenir est flou, qui n’est plus écrit qu’au crayon…
Où va ce Sénégal qu’un régime faussaire a mené vers un destin de nulle part, au bord d’un précipice fatal dont le tissu social n’a jamais été aussi fracturé?
Il vit des heures graves. Le pire est que celui qui ne connaît pas bien ce pays, induit en erreur par la propagande criminelle sur les réalisations faites dans le culte de la corruption, risque de n’en pas saisir la magnitude. Ils peuvent dès lors être nombreux à devenir les victimes de ce type de cécité similaire à celle qui avait poussé le monde à ne pas prendre la mesure de la gravité de la crise qui couvait de l’autre côté de l’Afrique, au Rwanda, en 1994. C’est parce que nous croyons qu’il faut impérativement arrêter cette lave qui monte qu’il incombe aux fils du Sénégal de sonner l’alarme. Assiégé de partout, fragilisé, apeuré, en quasi-faillite sur tous les fronts, sauf sur ceux de la corruption et de la criminalité, le Sénégal est engagé dans une vitale course contre la…mort. Le combat que cela implique, pour en échapper, ne saurait, sous cet éclairage, se limiter à nos frontières. Il a une vocation multi-directionnelle.
C’est justement ce que j’ai fait en saisissant, par écrit, Docteur Mohamed Ibn-Chambas, représentant spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest et ancien Président de la Commission de la Cedeao. L’un et l’autre avons été des chevilles ouvrières décisives dans l’élection de Kofi Annan au poste de Secrétaire-Général de l’ONU, en 1996. Lui, en tant que Ministre-adjoint des Affaires Étrangères du Ghana de Jerry Rawlings, et moi en tant militant le plus vocal à New York pour qu’un Africain au Sud du Sahara accède à ce poste. Ancien directeur de l’information de la Cedeao, je suis conscient que les normes démocratiques sont le ferment de son action institutionnelle -du moins sur le papier. Il en est ainsi dans son Traité, surtout celui révisé de 1993, autant que dans sa Déclaration de Principes politiques adoptée un an plus tôt sur le modèle de la déclaration en faveur de la démocratie, initiée en 1991, par le Commonwealth, à Harare.
J’ai aussi eu le privilège de participer en Juin 1999, à Alger, à l’invitation de Abdou Diouf, à la conférence de l’Ex-Organisation de l’unité africaine (Oua) qui avait décidé de proscrire les coups d’état militaires sur le continent. En rappelant ce moment inscrit dans la marche d’une Afrique en quête de renouveau démocratique, le but ici est de mettre en exergue la montée en puissance des coups d’Etat…civils en Afrique. Des scrutins sont piratés: n’est-ce pas le cas de la Rdc ou le vainqueur Martin Fayulu s’est vu déposséder de son gain électoral? Ici, la France s’en offusque, mais se tait au Togo, au Gabon, au Cameroun, entre autres. L’Union africaine ne peut que mais, frappée d’impuissance, pendant que des instances plus électoralistes qu’électorales, vidées de leur équité et de leur âme, injustes, corrompues, cyniques, font le Sal boulot et imposent leurs marques frauduleuses. Qui peut, demain, empêcher le déferlement d’une violence réparatrice quand, défait dans les urnes, comme cela est plus que probable, le régime de Macky Sall tentera, lui aussi, à l’africaine, de voler, violer, vider les résultants? Totalement discrédité, impopulaire, inapte à compléter ses projets, son seul risible horizon alors qu’il est question de bâtir une nation, qui va lui dire: holà !
Ce n’est pas donc seulement l’ami Chambas que j’alerte. Cette lettre est aussi destinée à Antonio Gutteres, ci-devant Secrétaire-Général d’une moribonde ONU. En lui disant: ce n’est pas parce que l’une des agences onusiennes, le Programme des nations unies pour le (sous) développement (Pnud), corrompue et opportuniste, a exploité la faiblesse, la nullité et la cupidité du régime de Macky Sall, pour lui fourguer son coûteux programme de je ne sais quoi dit Pudc, projet budgétivore, qui l’aide à vivre des deniers publics du Sénégal, qu’il faudrait l’accompagner du sceau onusien dans sa course potentiellement meurtrière. C’est en Afrique, et nulle part ailleurs, que l’ONU fera sa mue ou s’enfoncera dans une mortelle compromission. En un mot, dans les élections qui se préparent, notamment au Sénégal, se joue la crédibilité restante de ce qui est en train de devenir une coquille vide. Mise de côté dans le règlement des grands conflits et défis planétaires, sevrée de recettes budgétaires, raillée par le Président américain, Donald Trump, méprisée par l’irascible John Bolton, son conseiller aux questions de sécurité nationale, il incombe à l’ONU de se refaire une santé en Afrique.
Quid des instances africaines et nationales? Pour le principe, parce que l’Afrique ne cesse de clamer son adhésion aux normes planétaires de bonne gouvernance économique et de transparence démocratique, le moins qu’on puisse attendre de l’Union africaine et de la Cedeao, c’est qu’elles mettent en cohérence leurs pétitions de principes. Ce n’est cependant la qu’un vœu pieux. Car, plus que jamais, le mot du défunt président Tanzanien, Julius Nyerere, n’a été aussi véridique: ces syndicats de chefs d’Etat sont aussi inopératoires qu’inutiles, incongrues meme dans une Afrique qui rêve d’un mieux vivre.
Alors, il ne reste que le combat intérieur. Aucun pouce de terrain ne doit être laissé à Macky Sall et à sa bande, y compris, au delà de l’exécutif, à ses excroissances dans les secteurs ayant abdiqué leur rôle de contrepouvoirs, dans la justice, les médias, la religion.
La peur monte. Des cadavres sont découverts même sous les récents ouvrages publics comme sous le mal nommé Pont de l’Emergence. L’Etat est devenu impécunieux. Les experts en surfacturations vaquent à leurs…loisirs, comme Mamour Diallo, Ibrahima Ndiaye-Ageroute, pour ne citer que ceux-là sur une liste précieusement mise à jour, gardée. La démocratie sénégalaise est en danger.
L’envie de se taire, de ne pas vouloir partager l’espace des débats publics avec des compatriotes qui ne comprennent pas, jusqu’à s’engager dans des voies diffamatoires d’insultes, ne peut donc définitivement l’emporter.
C’est pourquoi, suivant les incitations de beaucoup d’entre-vous que je tiens en estime, en commençant par Aziz Jeng, je me suis permis de briser mon silence. Ponctuellement. Surtout que, hélas, tout ce que j’ai pu avancer, ou presque ici, semble avoir été confirmé. Sans être exhaustif, personne ne doute plus de ces oracles que j’avais pris le risque d’édicter: des candidatures en impasse, comme celles de Karim ou Khalifa, la chasse au Sonko, le sur-endettement et le prisme étranger sur les marchés publics, truqués tous azimuts, des parrainages à la criminalisation des élites, de la partialité de la justice judiciaire à celle électorale, de la nocivité de la presse, de la collusion des religieux avec le pouvoir. Sans oublier le risque d’une fausse appréciation de la communauté internationale.
Ce ciel lourd de menaces, germes d’une insécurité déstructurante, sur fond de maniement criminel de la carte ethno-religieuse, ne permet à personne de rester les bras croisés.
Dans cette élection qui arrive, il est question de reprendre notre liberté, en sauvant le Sénégal.
A cette fin, la communauté internationale, interpellée ici, n’a pas le droit à l’excuse: elle sait ce qui se trame, ici nous ne la laisserons pas agir à sa guise dans le mode de la compromission qui a fait tant de torts à ce continent. Puisqu’il y va de notre destin: qui passe par la subjugation de cette toxicité invivable imposée à notre pays par un régime malpropre, indigne de nous gouverner. Sa mort est la voie de notre survie. Aucun messie ne le sauvera. Tous contre les prédateurs usurpateurs, le monde étant informé, nous sommes les responsables de notre destin. Contre les abus, les prévarications, les chasses à l’homme, les injustices, les menaces, les espionnages, les intrusions dans la vie privée, les faussetés sociales, en somme contre notre naufrage collectif.

Ps:
1- A ceux qui pensent que j’ai pu être marabouté pour quitter le combat, détrompez-vous: ça ne marche pas avec moi MDR…
2-On m’a rapporté les propos d’une plumitive longtemps nourrie à la sève financière de son oncle Wade avant de se poser en bouclier, aux postures variables, de son ami d’enfance redécouvert sous les lambris de la république, lol, Macky. Moytouma douma niekhou niebe. Affirmer que je bénéficiais des avantages de Wade, c’est une diffamation, un mensonge: la seule fois qu’il y a eu échange d’argent entre Wade et moi, c’est moi qui lui ait donné. Et, President, je le revois, se tenant la tête des deux mains, en me suppliant: mon casse-tête c’est de savoir ce que tu veux. Wade peut être sollicité, il n’ose pas nier. La lettre que je lui ai envoyée le lendemain fut cinglante, n’est-ce pas Général Cissokho, son aide de camp?
3-Je le dis à haute voix: je ne crains aucune institution, surtout pas celle Judiciaire qui se compromet et ne joue pas son rôle. Que ce soit clair. Le respect se mérite…
4- En vous retrouvant brièvement, je participe au challenge qui fait fureur. Ma photo, a 2 ans, avec ma grand mère, et ma sœur. Une autre pendant mes années vertes.
Merci de votre amitié dans cette communauté…mais retour à mon observatoire ! Adama Gaye

10 Commentaires

  1. Article tres difficile a comprendre. Beaucoup d’exagerations et de pecimisme sans fondament. Mr.Guaye revient sur terre. Si le Senegal brule, tu n’y gagneras absolument rien. Un intellectuel de ta classe doit jouer au sapeur pompiller pour ramener les coeurs a la raison, mais pas tirer sur tout le monde et vouloir se presenter comme la seule personne lucide au monde.
    Amicalement

  2. Non Abdou, es-tu Sénègalais que de nom, pour comprendre que l’heure est trop grave. Si devant tant d’injustice nous sortons de ce cap, avec des garawul, je conseillerai à toute personne avec un tant soi peu d’ambition, de quitter ce pays, car il ne fera que descendre aux enfers. La seule alternative à » une justice qui a démissionné  » est le soulèvement populaire. Pour ne plus avoir à le refaire, il faudra peut-être par décapité la tête des responsables du chaos dans le gouvernement, la justice et la police, comme l’avaient fait les Français après 1789, mais leur donner la perpétuité, à Tambacounda.

  3. Mais quel menteur et quel mégalomane ce pédé de Adama Gaye ! C’est un pur mensonge de dire que Wade a tremblé devant toi ! Tu as voulu lui vendre un faux projet d’exploitation minière avec des « amis » chinois et il t’a sévèrement engueulé séance tenante ! Pape Samba Mboup et Ousmane Sy étaient des témoins directs ! Depuis lors tu voues une haine à Wade ! Quant à Macky, il a refusé de te recevoir en 2012 et t’ignore totalement depuis lors, ce que tu ne supportes pas et qui lui vaut ta haine baveuse ! Mais on te connait bien Adama Gaye, stupide coureur de jupons pris en flagrant délit (rappelle-toi cet hôtel du 13 mars 2008 à Abidjan). Qui t’autorise à insulter ainsi les Hal Pulaar ? Tu étais où quand Wade mettait ici des gouvernements presque à 100% wolof et mouride ? Macky est ultra-majoritaire dans toutes les régions du Sénégal, donc l’essentiel de son vrai électorat n’est même pas composé de Hal pulaar. Le 24 février, Macky perdra tout au plus 3 ou 4 départements dans l’ensemble du pays, et ça tous les observateurs et même les opposants avertis le savent ! Ce n’est pas pour rien que plusieurs opposants se préparent déjà pour 2024 ! Relie encore la dernière lettre de Bougane ! Alors Adama Gaye pourquoi tu insultes les Hal Pulaar ? Tu es de ces gueules pourries qui ne signifieront jamais rien dans ce Sénégal malgré tes 70 ans et tu mourras enseveli dans ta haine. Mais tant mieux et débarrasse le plancher ! Shame on you…

    • On ne peut ne pas dire la qualité de la plume de Adama GAYE qui est très rude contre le Président Politicard Macky SALL qui le mérite très amplement tellement ses impostures et mensonges ont été nombreux et insupportables durant son mandat qui prend fin…
      Alors Lemzo, il faut argumenter sérieusement et poliment !!!Da Nga Rééw Bamou Eup …
      Après avoir parcouru le Texte de Mr Adama GAYE, je n’ai vu nulle part où il insulte les Hal Pular…
      Je pense aussi vraiment que la grande majorité des Sénégalais ne tiennent pas compte de ces considérations ethniques car le mélange est tel que il sera difficile aux apprentis sorciers comme le Président Politicard Menteur Macky SALL de créer la zizanie dans ce pays…
      Il faut vraiment être Lemzo, c’est-à-dire fou à lier ou bien de mauvaise foi chronique pour dire que Macky SALL est ultra-majoritaire dans toutes les régions du Sénégal…

  4. « L’envie de se taire, de ne pas vouloir partager l’espace des débats publics avec des compatriotes qui ne comprennent pas, jusqu’à s’engager dans des voies diffamatoires d’insultes, ne peut donc définitivement l’emporter. »
    Constat véridique que tous les patriotes devraient prendre comme une invite à se tenir debout. J’y ajoute, nous (toutes les personnes qui se prononcent, de façon honnête, sur la marche du pays, même si elles se trompent de bonne foi) pouvons répéter partout et devant toute autorité nos propos tenus et nos écrits. Car, nous ne diffamons point, ni insultons qui que ce soit. Si tel était le cas, nous serions poursuivis depuis belle lurette. Nous tenons invariablement le même discours devant nos amis qui sont aux avant-postes du régime et responsables de l’APR. Ils admettent même, en privé, le bien-fondé de certaines de nos critiques. Toutefois, tel n’est pas le cas pour ceux et celles qui se cachent derrière leur clavier pour insulter et diffamer des personnes qu’ils ou elles n’auraient jamais eu le courage de s’attaquer si elles étaient en face d’eux ou elles.
    L’écriture et la parole renseignent beaucoup sur les personnes émettrices pour ceux et celles qui savent être attentifs(ves). Lorsqu’une personne passe toute sa journée à faire le tour des sites d’information pour insulter et diffamer des personnes qui ne partagent pas avec elle la même opinion sur la marche du pays au lieu de leur opposer des arguments, cela est symptomatique d’une étroitesse d’esprit, d’une intolérance maladie, d’un manque d’intelligence, mais surtout d’une absence de valeurs (défendre un personne au lieu des principes, espérer un retour d’ascenseur en défendant une personne ou un système, etc.). De la part d’un ancien soi-disant entrepreneur et Directeur de société en faillite et devenu immigré ayant bénéficié de l’appui multiforme de Wade et de son régime devenu un thuriféraire de Macky Sall sur des bases en partie motivée par des considérations ethniques, cela ne surprend pas. Même s’il change ses pseudos dans ses différents posts, il est aisé de savoir qui il est, car l’analyse de son discours et la pauvreté de son répertoire lexique le trahissent toujours. Ses interventions apportent la preuve de l’ethnicisation du pouvoir par Macky Sall (ce qui ne signifie nullement que les Hal pulaar sont ethnicistes. Bien au contraire, ils sont très nombreux les Hal pulaar qui combattent Macky Sall du fait de sa malhonnêteté, de son incompétence, de sa méchanceté et de son manque de vision).
    Merci encore Monsieur Adama Gaye pour votre courage et votre engagement. Qu’ils insultent, qu’ils diffament, nous leur répondrons par le mépris. Leurs actes ne feront que renforcer notre détermination à dénoncer et à nous débarrasser de ce régime cleptocrate, incompétent, jouisseur, gabegique et partisan.
    Ibrahima Sadikh NDour

  5. Grand Ada! Je te lis souvent, plus pour la forme que le fond.” Mouride éternel” j’ai bien aimé, relu et partagé maintes fois. Le “moi” revient souvent et comme on dit”le je est haissable”. Merci pour ta contribution

  6. Plus je lis et observe les reactions de certains au Sénégal,mieux je comprends la réaction de Macky Sall envers cette classe politique et politicienne.
    Il faut un Kagame pour redresser ce pays.
    Aucun homme politique sénégalais actuel ne peut gouverner le Sénégal .
    Au lieu de nous attarder à fixer nos critiques sur les hommes politiques,nous ferions mieux d analyser le SENEGALAIS.
    Notre problème c’est nous,il le sera aussi longtemps qu’on passera notre temps à l ignorer.
    Kagame l a compris ,chez lui pas de société civile,pas de marabouts,pas de rappeurs qui insultent,pas d opposants ,pas de justice,résultat :taux de croissance à 2 chiffres,pays propre,gens disciplinés .
    Ce qu en pensent les autres importe peu,il a fait 3 mandats et à encore 3 devant lui avec des scores de 98%.
    Ça s appelle une dictature éclairée ,ce que j’ai aussi observe dans les pays sans POLITIQUE politicienne comme on trouve en Afrique pour nous distraire.

  7. Encore lui ? nous qui pensions en être définitivement débarrassé après sa décision de s’effacer de Facebook… Décidément le wakh-wakhéte est tenace chez certain ! Pédant, égocentrique, arrogant, faux ; La Fontaine aurait dit de lui : c’est la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf… Personnellement moi je dis : qu’avons nous fait pour mériter ça ?

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