Tous les volumes de l’histoire générale du Sénégal ne sont pas encore parus, mais ce qui est déjà sorti suscite une vive polémique. La faute au professeur Iba Der THIAM qui semble s’être enfermé pour rédiger les histoires du Sénégal. Mais, en ce qui concerne les relations entre El hadj Malick SY et El hadj Abdoulaye NIASS, c’est comme si Sidy Lamine NIASS l’avait vu venir.
En effet, brandissant la lettre originale d’Abdoulaye NIASS adressée au gouverneur du Sénégal de l’époque (voir fac-similé) qui date du 24 juillet 1911, le fondateur du groupe Wal Fadjri revenait sur les relations entre les deux éminences et faisait état non pas de relations entre le disciple et son maître mais des liens fondamentalement amicaux et fraternels. D’ailleurs, dans la lettre que WALFNet publie, in extenso, Abdoulaye NIASS dit : « je suis venu faire des voyages de courte durée au Sénégal, chez des amis comme El Hadji Malick, Madiama Diop… »
« Je ne gênais, cependant, pas son action, car jamais je ne m’occupais de politique et ne m’immisçais dans le règlement des affaires administratives. Je me cantonnais dans la culture de mes champs et dans la méditation. Si jamais je franchissais cette réserve, c’était pour dire à mes enfants que nous étions musulmans, nous étions tout d’abord sujets de la France et pour montrer à notre grande et lointaine patrie toute l’affection et la reconnaissance que nous lui devons. Il fallait exécuter fidèlement ses lois et nous incliner respectueusement devant ceux qui détiennent l’autorité ».
Qui alors, parmi nos vaillants ancêtres s’opposa farouchement à la présence des colons ? Je suis troublée ! Je n’en dirais pas plus…
« Je ne gênais, cependant, pas son action, car jamais je ne m’occupais de politique et ne m’immisçais dans le règlement des affaires administratives. Je me cantonnais dans la culture de mes champs et dans la méditation. Si jamais je franchissais cette réserve, c’était pour dire à mes enfants que nous étions musulmans, nous étions tout d’abord sujets de la France et pour montrer à notre grande et lointaine patrie toute l’affection et la reconnaissance que nous lui devons. Il fallait exécuter fidèlement ses lois et nous incliner respectueusement devant ceux qui détiennent l’autorité ».
Qui alors, parmi nos vaillants ancêtres s’opposa farouchement à la présence des colons ? Je suis troublée ! Je n’en dirais pas plus…
Erratum : je n’en dirai pas plus….