Des bourses annuelles de 180 000 FCFA par tête, c’est ce qu’a offert l’association « Merci Universel », en partenariat avec la délégation de la protection sociale et à la solidarité nationale (DGPSN) à sept enfants issues de familles démunies, un appui à l’éducation de ces jeunes salué par les parents.
Le Sénégal a instauré un registre unique pour répertorier les différentes demandes sociales. Et, selon le ministre délégué général de la protection sociale et de la solidarité nationale, au moins 2 millions de nécessiteux sont enregistrés. Ce, dans divers domaines comme l’éducation, la santé, entre autres. Anta Sarr Diacko qui s’exprimait hier, en marge d’une rencontre avec l’association « Merci universel », en partenariat avec celle de « Time to help » dans le cadre d’une collaboration pour multiplier les actes de bienfaisance à l’endroit des populations démunies.
Sept bourses d’études ont été offertes à des enfants issues de familles démunies qui ont sollicité un soutien. Il s’agit d’une somme de 45 000 FCFA par trimestre, soit une somme globale de 180 000 FCFA étalée sur toute l’année. « C’est un soulagement pour les familles, ces bourses sont un appui et peuvent contribuer aux résultats des enfants qui ont besoin de déplacement, de fournitures et de matériels adéquats pour mieux suivre leurs cours dans les différents établissements où ils sont déjà pensionnaires », a admis Anta Sarr Diacko, appelant les parents à faire bon usage de ces bourses.
A l’en croire, la collaboration entre l’association en question et l’Etat du Sénégal date de plusieurs années et a fait d’énormes œuvres dans le domaine social et surtout de l’éducation. « L’association promeut l’excellence et l’éducation pour tous, et non sans s’arrêter là, œuvre dans la distribution alimentaire et la solidarité pendant les grandes fêtes religieuses », a dit le ministre.
Pour le président de « merci Universel », Oguz Aslan, ces bourses font suite à un lot déjà distribué en partenariat avec d’autres structures. « L’association est intervenue, toujours dans le domaine de l’épanouissement de l’enfant, à la percée de puits dans les quartiers périphériques pour permettre aux écoliers d’accéder à l’eau », informe-t-il
Ils militent également pour la lutte contre la mendicité, à travers la rénovation des « Daaras » pour améliorer les conditions de vie des talibés dans Dakar et les régions. Pour les bénéficiaires, il s’agit d’un soutien d’une importance capitale chez les enfants qui éprouvent parfois des difficultés à se payer le billet de transport pour rallier l’école.
Source: Libération
