Émigré sénégalais établi en Espagne, Abdoulaye Souaré a eu la surprise de sa vie en revenant au bercail le 3 janvier dernier, après une absence longue de 20 mois passés loin de son épouse. Grande fut sa surprise de constater que son épouse allaite un nouveau-né de sexe masculin âgé de 3 mois, dont le père est un ressortissant guinéen. Outré, l’émigré répudie son épouse.
Une histoire de ménage des plus rocambolesques, reposant sur des faits d’adultères, défraie la chronique au quartier Gourel Diadié, sis dans la commune de Tamba. Il s’agit d’une déconvenue subit par un émigré sénégalais établi en Espagne qui, rentré au bercail après 20 mois d’absence, a été accueilli par son épouse qui allaite un bébé de 3 mois. Une situation débattue et commentée à souhait dans toute cette contrée, au grand dam de l’émigré Abdoulaye Souaré. La mort dans l’âme, il a appris que le père de l’enfant est un jeune ressortissant guinéen. N’ayant plus besoin d’un schéma pour comprendre que son épouse a commis un délit d’adultère, l’émigré a, sous l’emprise de la colère, répudié sans sommation son épouse.
Approché hier par L’Observateur, l’émigré Abdoulaye Souaré s’est épanché sur la question. «Je m’appelle Abdoulaye Souaré. Si je me suis présenté à vous pour narrer mon histoire, c’est parce que je suis anéanti par l’attitude de mon épouse Kadiatou, qui m’a trompé avec un autre homme, un jeune guinéen âgé de 25 ans. Ce que j’ai constaté à mon retour au bercail, le 3 janvier dernier, après 20 mois d’absence. J’ai failli tomber à la renverse lorsque j’ai retrouvé mon épouse en train d’allaiter un garçon de 3 mois. Répondant à la question de savoir qui est le père de l’enfant qu’elle allaite, elle a livré le nom de son amant guinéen, qui se trouve être notre voisin. Je me suis alors rappelé qu’à mon absence, elle était souvent absente de la maison. Souvent quand je téléphonais à la maison et que je demandais après elle, ma mère m’informait que ma femme était sortie laissant notre fille de 6 ans seule à la maison. Elle a fait la sourde oreille à toutes les mises en garde et conseils que je lui prodiguais. J’avais, à l’époque, avisé le chef de quartier, qui est un proche, de cette situation. Le sage homme l’a convoquée chez lui, mais elle a toujours refusé de déférer à sa requête. Là, elle a vraiment franchi le Rubicond et ma décision de la répudier est irréversible. D’ailleurs, elle a regagné ses parents établis au village de Dialacoto. Malgré la médiation de ma mère qui me demande de pardonner, je ne compte pas m’arrêter là. Je vais incessamment saisir la justice et les poursuivre, elle et son amant, pour adultère.
lobs
