Arrivée du Président Macky Sall à Tivaouane

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Le président de la République, Macky Sall, est arrivé samedi en début d’après-midi à Tivaouane pour sa traditionnelle visite de courtoisie à la famille d’El Hadji Malick Sy à l’occasion du Gamou, qui sera célébré cette année dans la nuit de lundi à mardi.

Le président Sall, accompagné notamment du Premier ministre Aminata Touré et de membres du gouvernement, a été accueilli par le porte-parole de cette famille, Abdoul Aziz Sy Al Amine.

Le communiqué du Conseil des ministres précisait jeudi que le chef de l’Etat allait ainsi transmettre les salutations de la nation à la famille de Seydi El Hadji Malick SY et à toutes les familles religieuses du pays.

La naissance du Prophète Mouhamed (PSL), communément appelée Gamou ou Maouloud, sera célébrée dans la nuit du lundi à mardi.

Chaque année, des milliers de fidèles convergent vers Tivaouane pour vivre l’évènement.

El Hadji Malick Sy (1855-1922), grand érudit qui a aidé à la propagation de la confrérie tidiane, est considéré comme l’initiateur du Gamou au Sénégal.

1 COMMENTAIRE

  1. Pourquoi une demande de pardon ou de mansuétude? La question est mal formulée ou c’est le rapporteur de la nouvelle qui cite les propos en ces termes. Justement, un Sénégalais, intellectuel ou non, cherche toujours à se conforter de l’issue d’une situation, l’essentiel étant pour lui, que cette issue soit facile quels que soient ses contours. Accepter un tel deal, c’est reconnaitre que M. Karim WADE a commis une faute. Je réponds non, qu’il s’agit de dire à Macky de libérer son otage politique. Tout est à l’honneur de M. Karim WADE de garder sa dignité en n’ayant rien demandé à personne. Dans tous les cas, la partition médiatique continuera à être distribuée pour intoxiquer les petits esprits Sénégalais fanatisés qui perdent du terrain. Vous verrez des titres dans ce sens dans les prochains jours. Même si c’est la Justice, la grande qui se dit dans ce dossier et M. Karim WADE soit libéré, vous entendrez qu’il s’agit à la suite d’une intervention, d’un arrangement ou d’une tractation. Etions-nous obligés d’attendre les demandes des autorités religieuses pour prendre conscience des enjeux de l’instauration de la démocratie en Afrique? J’espère que non, car le monde qui nous entoure et l’histoire en directe nous révèlent nos propres insuffisances et obligent les grandes puissances à intervenir pour nous « sauver » de l’abîme. Nous sommes souvent acteurs et créateurs de troubles futurs en Afrique en ne mesurant pas nos comportements qui constituent les germes des grands désastres. De démocraties Africaines? A l’exemple de ce qui se passe en ce moment en Centrafrique, le monde averti doit se délecter de la comédie tragique qui prévaut dans ce pays. Non, il ne pourrait pas s’agir d’une comédie, puisque des hommes, des femmes et enfants souffrent et meurent de la passion de haine entre humains qui ne cherchent rien d’autre qu’à se remplir la panse et à commander les populations sans légitimité. Le « président » BOZIZE est arrivé au pouvoir grâce à la même méthode d’envahissement du territoire Centrafricain, de l’accompagnement des armées étrangères et avec les « applaudissements » forcés des populations sous menace. Djotodia a lui aussi emprunté le même scénario comique qui devient un rituel banal qui fait oublier les drames qui se cachent derrière ces expressions de « liesse populaire ». Alors, sous l’égide du Tchad, Djotodia se fait accompagner par des troupes militaires pour remplacer BOZIZE sans vote, comme « président » de la république de Centrafrique. A la tête d’une troupe militaire à majorité de confession musulmane dont certains ne parlent même pas les dialectes du pays, Djotodia organisa un semblant de légitimité avec sa création d’un CNT (Conseil National de Transition) qui est un « parlement » provisoire nommé par lui et ses coalisés. Devant les exactions de la SELEKA, l’armée envahisseuse, une contre offensive s’est mise en place pour mettre en présence des musulmans et des chrétiens. Au vue de l’ampleur des massacres, Djotodia fit appel à la Communauté internationale (appellation, selon) pour l’aider à contenir le désastre qu’il aurait dû prévoir et éviter (le nègre agit et réfléchit ensuite). Malgré les efforts conjugués de la Communauté internationale et des forces Africaines en matière militaire; la Centrafrique n’a fait que s’enfoncer dans le désordre et la désintégration où les forces Africaines se lancent aux règlements de compte pour couronner notre immaturité congénitale digne du Moyen-âge. Que voulez-vous? Comment peut-on former une véritable armée faite d’une réunion d’anciennes rébellions dont chaque faction n’obéit qu’à son chef. Il ne restait aux forces en présence, la France et la CEEAC (Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale) de convoquer une réunion extraordinaire sous la houlette du Tchad (Idriss DEBY) qui est une pièce maîtresse de l’échiquier politique et militaire de la Centrafrique. Devant la réticence du « président » Djotodia pour démissionner, Idris DEBY ne trouve rien d’autre que d’envoyer un avion en Centrafrique pour réquisitionner, convoquer et amener manu militari les trente cinq membres du CNT au Tchad pour forcer Djotodia et son premier ministre, Nicolas TIENGAYE qui n’est personne d’autre que l’ancien premier ministre de BOZIZE que Djotodia a chassé du pouvoir. En résumé, malgré l’honneur, l’ampleur et les massacres qui devraient faire honte aux Africains sur leur interprétation de la démocratie, aucune voix intellectuelle ne se lève pour dénoncer cette mascarade humiliante qui fait honte à tous les peuples d’Afrique. Du temps du Président WADE, une telle aberration ne se serait pas produite sans qu’il réagisse. D’ailleurs, la situation actuelle du Sénégal n’est pas sans rappeler que nous nous dirigeons vers ces pratiques honteuses de la démocratie où l’arbitraire, l’intimidation, le clanisme, le déni de justice, le rejet de l’Etat de droit et l’invention des pôles de concentration de la Haine créent des situations que nous n’avions jamais vécues. L’idée spontanée qu’on se fait d’une bêtise est qu’il s’agit d’une anomalie et que son destin naturel est d’être refusée, éliminée, corrigée. Or les mécanismes politiques peuvent au contraire garantir son maintien même au prix de l’indécence. Une bêtise collective possède les germes de sa persistance quand son producteur veut atteindre un but, même malsain. Il faut une intervention digne et courageuse pour briser son odieux mécanisme. Vive le Sénégal, vive la démocratie et vive l’Etat de droit.

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