La dépolitisation du débat universitaire et l’assainissement de son espace devrait être le fer de lance des syndicats et de l’état.
Combien de temps faudrait il au Sénégal pour qu’un débat sérieux et franc soit engagé pour la dépolitisation et la revalorisation de nos universités ?
Les franchises universitaires qui certes sont le fruit d’une longue et rude bataille syndicale doivent être révisées au profit de la réglementation de l’espace universitaire avec un contrôle stricte des entrées et sorties pour favoriser un bon déroulement des enseignements pédagogiques.
Des campus où déambulent plus de marchands ambulants que d’étudiants ,des archives universitaires laissées à la merci de tous ,je milite fermement pour la création de polices universitaires pour veiller à la sûreté des étudiants,de enseignants et des archives,une police dont l’objectif ne serait jamais pour la répression mais pour dissuader la contrebande et les malfaiteurs.
L’état doit primer le dialogue et les syndicalistes que ce soit chez les enseignants ou les étudiants doivent prendre distance des politiciens et agir en temps que partenaires de développement plutôt que de courants de révolutionnaires dogmatiques et anarchistes.
L’état doit respecter ses engagements ,créer des centres d’oeuvres efficaces associes aux investisseurs prives .
Les bourses d’étudiants et des chercheurs disponibles avant même les inscriptions,quitte à les payer par trimestre pour éviter les retards ce qui permettra aux étudiants de mieux s’organiser et pourquoi pas leur faciliter l’accès aux crédits remboursables sous gage ou des leur insertions professionnelles.
Mohamed Souleymane Mboup
Nevada USA.
