Le cerveau présumé des attentats cerné

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Cinq jours après les attentats de Paris, la traque continue. Le Raid a donné l’assaut à Saint-Denis mercredi. Des tirs sont échangés depuis 4h30.
La cible de l’opération du Raid serait Abdelhamid Abaaoud, soupçonné d’être le commanditaire des attentats de Paris il y a 5 jours.

5 Commentaires

  1. Révolté par l’intolérance et l’extrémisme religieux qui se sont manifestés dans toute leur horreur à travers les attentats du Westgate, de Kano, de Gao, de Tunis, de Paris, je le suis. Aussi, j’emprunte à Wole Soyinka sa plume pour rédiger cette diatribe qui peut sembler virulente aux yeux de certains contre la « corruption de l’âme, la corruption de l’esprit, la corruption de cette essence humaniste qui nous anime et qui nous sépare des bêtes ». J’accuse. J’accuse et je dénonce ceux qui, à l’instar de Boko Haram, d’Al Qaeda, de Daesh, des Shebab et d’Abu Sayaf, usent de la religion pour mieux propager leur régime de terreur. Face à un tel despotisme religieux, j’appelle à « reconquérir l’islam, reconquérir l’Afrique et ainsi reconquérir l’Humanité ».
    Jamais, depuis l’apartheid, notre humanité n’a subi de telles pressions et n’a eu à relever des défis aussi intenses et persistants. L’histoire se répète. Encore une fois, une minorité d’assassins se prétend supérieure à tous les autres, s’arroge le pouvoir de dicter aux autres son mode de vie, décide qui pourra vivre et qui devra mourir, ou qui fera la loi et qui devra s’y soumettre. L’islam, la religion dans laquelle ces égarés se drapent, n’est qu’une couverture. Le vrai problème réside, comme toujours, dans le pouvoir et la soumission, avec ici comme instrument le terrorisme. Regardons avec objectivité la vraie nature de la domination qu’ils cherchent à nous imposer, nous qui vivons prétendument dans des “lieux de vice et de débauche, d’impureté et de décadence”. Nul besoin de chercher très loin. Leurs modèles se trouvent tout près de nous. Dans une Somalie chaudement disputée. Dans un Mali récemment libéré. Dans une Algérie enchaînée pendant des années de troubles, elle qui tente encore de restaurer une fragile entreprise de laïcisation. Leur modèle consiste donc à instaurer l’exclusion. Mais aussi l’irrationalité et les restrictions dans la vie quotidienne. Le mépris de la culture et du pluralisme. L’établissement d’un apartheid sexiste. La diabolisation de la différence. C’est le règne de la peur.
    Nous avons remporté une victoire en abolissant l’apartheid, afin que la race ne soit plus un critère de citoyenneté. Réaffirmons notre refus, sur notre continent et ailleurs, que la religion soit établie comme une seconde nature humaine, indiquée sur nos documents d’identité, et de laquelle déprendrait notre nationalité, mais également le droit même d’exister sur la planète. Nous ne devons pas être de simples survivants qui ne cessent de demander : quand tout cela s’arrêtera ? Comment tout cela se terminera ? Indignons-nous ! Clamons haut et fort, tous ensembles : non, votre fatwa ne s’appliquera jamais ici. Continuons à demeurer auprès de tous ceux qui sont tombés, auprès des victimes du fléau de leur sectarisme, de leur solipsisme religieux et de leur spiritualité toxique. Nous continuerons à rester à leurs côtés, à dénoncer et à condamner. Nous nous sommes rangés dans le camp de l’humanité, face à ceux qui s’opposent à elle. Nous dénonçons ces assassins, cette virulente sous-espèce humaine qui se lave les mains dans le sang des innocents.
    Seuls les lâches tournent leurs armes meurtrières contre ceux qui sont désarmés, seuls les pervers glorifient cet acte ou le justifient. Les vrais combattants ne mènent pas la guerre contre des innocents. On ne peut que qualifier d’obscène la profanation de la vie humaine. Elle est sacrée. Nous lançons cet appel à ceux qui veulent instaurer la fatwa, avec tout le poids moral qui s’y attache, à ceux qui violent le droit à la vie. La vie est un don de Dieu, y porter atteinte est un sacrilège.
    Nous saluons le courage et les sacrifices des soldats qui se battent pour que ces intrus – Boko Haram, Daesh et autres –, avec leurs arrogants desseins, ne puissent anéantir les libertés et la tolérance qui sont notre identité sur le continent et l’humanité toute entière. Nous ne devons jamais nous dérober pour reconnaître cette cruelle réalité.
    Aujourd’hui, j’exhorte toutes les forces du progrès à reconquérir l’Afrique ! A la sauver des mains de ces forces obscures qui cherchent à instaurer un nouveau régime de despotisme religieux, de cruauté comme nos peuples n’en ont jamais connu, même sous le joug du colonialisme européen. Ces bouchers continuent à évoquer l’islam, aussi j’en appelle à mes coreligionnaires musulmans: reprenons notre islam. Reprenons cet islam qui se réclame d’une culture du savoir, qui honore ses fidèles comme le “peuple du Livre”, un islam de partisans historiques des vertus de l’intelligence et de ses produits. Ce que la tragédie du Westgate, de Kano, de Gao, de Tunis, de Paris nous apprend, c’est qu’il n’existe aucun endroit appelé “Ailleurs”. L’ailleurs est ici, parmi nous, dans le présent. Je vous invite donc à remplir cette mission : reconquérir l’islam, reconquérir notre continent et, ainsi, reconquérir notre humanité.

  2. Qui se souvient de l’exécution d’Amedy Coulibaly menotté au super marché Super Casher ? Lorsque nous commenceront à lire le présent à l’aide du passé, les attentats terroristes, les assassinats et la diabolisation de l’Islam cesseront.

  3. je ne comprend pas ces réactions. Il y a eu 129 morts par balles à Paris.
    Ce ne sont pas des inventions de l’Occident, comme vous dites, mais de jeunes parisiens fauchés parce qu’ils buvaient un coup de terrasse avec des amis ou écoutaient de la musique dans un concert

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