C’est connu : en Casamance, nonobstant l’accalmie notée un peu partout sur le terrain, les bandes armées, loin de désarmer, continuent encore de squatter certaines zones où elles guettent la moindre occasion pour réaliser leur forfait. C’est le cas ce mercredi à Simbandi Balante où des éléments armés ont braqué et enlevé une dizaine de personnes qui faisaient la valse entre les localités du département de Goudomp et la région de Ngoré, en Guinée-Bissau, cadre d’un grand marché hebdomadaire.
Les marchés hebdomadaires ou «loumas» constituent en Casamance, comme un peu partout au Sénégal, de grands moments de trafic de personnes et de marchandises. Celui de Ngoré en Guinée-Bissau, très prisé par les populations des zones frontalières de la Sénégambie méridionale, ne déroge pas à la règle. Et chaque mercredi, ce sont des milliers et des milliers de personnes qui convergent vers cette région bissau-guinéenne pour faire leur business. C’est le moment également choisi hier par des éléments armés pour se faire à nouveau entendre et opérer des braquages auprès des banabana et aux autres opérateurs économiques. Et ce sont ainsi plusieurs dizaines de jeunes et de femmes qui seront les victimes de cette apparition subite de ces éléments armés non identifiés ; et qui, selon certaines sources, continuent encore de squatter et de faire la loi au niveau de la forêt du Balantacounda. Les faits, selon des sources concordantes, se sont déroulés aux environs de 14 heures au niveau des localités de Bafata et Médina Peul, situées dans la commune de Simbandi Balante, département de Goudomp. Tous seront du coup dépouillés de leur argent, téléphones portables, de leurs motos Jakarta voire de certains objets ou marchandises de valeur. Et pour battre en retraite, ces éléments armés embarqueront de force, selon nos sources, leurs victimes en guise de bouclier contre d’éventuelles interventions de l’Armée. Des otages qui ne seront finalement libérés que ce jeudi matin. Une libération bien accueillie par les populations du Balantacounda qui n’ont pas manqué ce jeudi et en ce début de mois béni de Ramadan, d’implorer le ciel pour le retour d’une paix définitive en Casamance.
Si l’état du Sénégal est incapable de mettre hors d’état de nuire ces bandits-rebelles qui s’activent dans une zone n’excédant pas en superficie l’équivalent d’un département Sénégalais, ce’ serait à ne rien comprendre sur les capacités de notre armée nationale, de nos service de sécurité ! Il faut en finir avec ces attaques, d’où quelle viennent, comme font tous les états qui se font respecter ! A la guerre comme à la guerre, et s’il y a deal avec Salif Sadio qui fait peur, il faut l’avouer !
Si l’état n’est même pas capable d’assurer la sécurité des gens à Dakar ,tu penses qu’il le fera pour les populations de la Casamance?jai vu il ya quelques mois un reportage sur une de nos télé, cetait dans la banlieue à Dakar,une vieille dame agressée dans sa chambre avec une machette,j’avais les frissons en la regardant,combien elle a du souffrir ! Sa famille disait que la police est arrivée sur les lieux vers 13h alors qu’on l’a agressé à l’aube ..des vieux du quartier disaient qu’ils n’osent pas aller prier le matin et le soir s’ils ne sont pas accompagnés et bien armes avec des couteaux et des machettes…et c’est leur calvaire quotidien..la verite est que on a pas un état ou des gouvernants,ils sont tellement dépassés qu’ils vivent dans une gouvernance virtuelle.ils ne connaissent ou mieux s’en fou des priorités…mais hélas le plus triste est qu’on ne pose même pas le débat sur ce qu’on a vraiment besoins d’urgence à faire( nos hôpitaux,notre école,et la sécurité ) le reste peut attendre …mais un ami congolais m’a dit que nos présidents pensent qu’ils n’ont pas intérêt à régler ses problèmes,car après ils risquent de ne plus être chanter,prier,applaudir par cette pauvre population qui n’aura plus de ses problèmes primaires! Donc mieux vaut les tenir dans le besoins,dans la souffrance !tout est bien calculer …