Attaque à main armée à Vélingara : un homme d’une soixantaine d’années de Niandouba résiste à 3 coups de machettes sur le dos

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Les populations de Niandouba, localité située au sud est du département et à quelques 15 kilomètres de Kounkané se sont réveillées ce mercredi sous le choc. Bourgade essentiellement habité par des agro pasteurs qui ont préféré se rapprocher du confluent où l’eau coule à flot et permettre ainsi à leur cheptel de mieux s’alimenter et loin des villes où il y a une forte concentration d’hommes et de matériaux.

Yaya Cissé, un homme d’une soixantaine d’années est le plus grand commerçant de la zone. A l’heure de la commercialisation du coton et d’autres céréales locales, les populations rurales se la coulent douce. A cause de M Cissé ils n’ont plus besoin de pédaler à vélo ou d’emprunter des charrettes et marcher jusqu’en ville pour survivre. Toutes les marchandises à consommer sont à leur portée. Mais hier, 8 individus encagoulés, à bord d’une 4/4 ont fait irruption chez lui aux environs de 21 heures selon notre interlocuteur. Ils ont encerclé tout le village et deux d’entre eux qui s’exprimaient en peuhl ont perquisitionné sa boutique avant de prendre d’abord les 150.000FCFA qui étaient dans le coffre fort. Ensuite dit Cissé, l’un des malfrats qui avait une machette me l’a asséné trois fois au dos. Mais comme mystiquement une arme blanche ne pourra me tuer, il a reculé. L’autre qui était à ma droite m’a sommé le bout du fusil à l’œil et j’étais dans le coma. Les bandits ont persisté à ce que je leur donne plus. Je n’en avais pas pour les satisfaire. Après m’avoir maltraité, ils ont pris la poudre d’escampette sans qu’aucun cohabitant ne réagisse. Pris de panique, les populations s’étaient terrées dans leurs cases de crainte d’être assassiné par cette bande armée méconnaissable. Ce n’est qu’après leur forfait que les gens ont commencé à sortir pour s’enquérir de la situation. Il fallait tout d’abord voir l’état du vieux bastonné et blessé à l’œil droit avant de constater que son argent a été emporté et quelques articles de sa boutique.

Après les soins primaires, il a tenu à faire une déclaration à la gendarmerie de Diaobé ou de Vélingara pour que les malfaiteurs soient recherchés et punis. Les populations, tous ensemble, habitant le long du confluent à savoir les villages de Mayel, Niandouba, Sinthiang Amadou Bailo réclament la sécurité. Ils sont menacés de toutes parts. Si ce ne sont pas leurs animaux qui sont volés ce sont leurs concessions ou leurs cantines qui sont cambriolées. Il faut que l’Etat leur vienne en aide pour que l’insécurité qui y règne ne soit plus qu’un mauvais souvenir. Dans tous les cas, malgré la vigilance des gendarmes et militaires en patrouille, les assaillants réussissent toujours leurs coups.

L’on se rappelle qu’un braquage a récemment eu lieu sur la route de Pakour où des bandits ont pu emporter plus de 3 millions de FCFA et des portables. Sans compter les vols commis avec effraction pendant la nuit, les populations rurales qui paient le plus lourd tribut crient au secours avant que le pire ne reproduise à chaque fois dans un département à trois frontières que sont les deux Guinées et la Gambie. Les loumos ou marchés hebdomadaires qui foisonnent comme des champignons sont devenus les lieux de prédilection des grands bandits. Et les villages qui y gravitent servent de passe pour loger les malfrats. Très renseignés car la cible visée est toujours atteinte et que les assaillants ne sont jamais inquiets car ils parviennent régulièrement à se fondre dans la nature.

Setal

2 Commentaires

  1. Je suis tres attriste’ par cette horreur qui s’est abattue sur le vieux Yaya Cissé et son village j’espere que les malfaiteurs seront identifies et severement punis comme ils le meritent bien.

    Cela dit, je trouve siredant le manque de professionalisme de l’auteur de cet article. Quel interet y a-t-il a mentionner la langue que parlent les malfaiteurs? N’est-ce pas juste un moyen de stiguematiser un groupe « ethnique »? Si ces malfaiteurs avaient parle’ une autre langue nationale (comme le wolof par exemple), l’aurait-on mentionne’? Bien sur que non! Donc encore un peu plus de retenu et de professionalisme. Positivement.

  2. Le problème&me de sécurité se dans le fouladou,des attaques se répètent quotidiennement.Les forces de sécurité qui doivent assurer la sécurité des populations et leurs biens, par des rafles,perquisitions et tournées ne pensent qu’à arrondir leur fin de mois et aux femmes.Gendarmes ,militaires et policiers doivent étre affectés et remplacés par d’autres éléments qui nous protègent quotidiennement.

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