Attentat dans un hôtel en Somalie: au moins 26 morts.

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Vingt-six personnes ont été tuées dans l’attaque d’un hôtel de Kismayo revendiquée par les extrémistes islamistes chebab, a annoncé samedi le président du Jubbaland, région du sud de la Somalie où se trouve la ville portuaire.
Au moins 26 personnes ont été tuées et 56 blessées dans l’attaque par les militants islamistes chebab d’un hôtel de la ville portuaire de Kismayo, dans le sud de la Somalie, un siège qui a pris fin ce samedi en début de matinée, a-t-on appris de source sécuritaire. «Les forces de sécurité ont maintenant le contrôle (de l’hôtel), le dernier terroriste a été tué par les forces de sécurité», a déclaré à l’AFP un responsable local de la sécurité, Abdiweli Mohamed.
L’attaque a commencé vendredi en fin d’après-midi, quand un véhicule piégé a explosé à l’entrée du Medina, un hôtel très fréquenté du centre de Kismayo, selon des sources sécuritaires. Des hommes armés ont ensuite pénétré dans l’hôtel, où ils ont affronté les forces de sécurité présentes. Les chebab, qui ont revendiqué l’assaut, ont reproduit là un schéma qu’ils ont l’habitude d’utiliser dans la capitale Mogadiscio. «Nous pensons que quatre hommes armés étaient impliqués dans l’attaque et le bilan pourrait s’aggraver», a précisé M. Mohamed.

Attaque revendiquée par les shebab
Selon des témoins, l’hôtel a été largement détruit par l’explosion et les éclats de balles. «Le bâtiment entier est en ruines, il y a des corps morts et des blessés qui ont été récupérés à l’intérieur, et les forces de sécurité ont bouclé toute la zone», a expliqué un témoin, Muna Abdirahman. «Les assaillants portent des uniformes de la police somalienne et on emporte leurs corps morts à l’extérieur à ce moment même», a-t-il ajouté. Selon plusieurs sources locales, l’hôtel abritait surtout des hommes d’affaires et des hommes politiques qui étaient en ville pour la préparation de l’élection présidentielle dans la région semi-autonome du Jubaland, prévue fin août.

Les chebab, qui ont à plusieurs reprises mené ce type d’opération à Mogadiscio, ont revendiqué dans un communiqué l’attaque contre les «officiels apostats de l’administration du Jubaland». Chassés de la capitale en 2011, les chebab ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats-suicides, y compris dans la capitale, contre des objectifs gouvernementaux, sécuritaires ou civils. Affiliés à al-Qaïda, ils ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 20.000 hommes de la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom).
Le Figaro

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