Aboubacar Sadikh Beye «Aucun pays ne fait le changement de base en 5 ans. Nous, nous l’avons fait en 2 ans»

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XALIMANEWS: Ababacar Sadikh Bèye d’ajouter qu’il a connu le même succès avec le changement d’année de base des comptes nationaux, passant de l’année 1999 à celle 2014. «Le changement de base est un chantier énorme. Aucun pays ne le fait en 5 ans. Nous, nous l’avons fait en 2 ans. Le ministre des Finances nous a dit : vous voulez combien ? je lui ai dit 5 milliards. Il nous a mis 5 milliards. Jour pour jour, deux ans, j’ai mis tous les comptables nationaux dans un bâtiment à Mermoz. Et jour pour jour, en deux ans, ils ont fait le changement de base, qui a amélioré le Pib du Sénégal de 30%»

«J’ai eu trois brassards rouges à l’Ansd, pour des décisions qu’il fallait prendre, et personne n’a voulu le faire. Je l’ai fait. Au Port, c’est la même chose»

S’il a tenu à rappeler ces deux initiatives qu’il a prises et qui apparaissaient aux yeux de ses collaborateurs comme des chimères, Aboubacar Sadikh Bèye veut faire comprendre que «quand on y croit et qu’on a l’engagement, mais surtout quand la vision est claire, quand on est sûr de la vision, il ne faut pas avoir peur de prendre les décisions». Il ne faut pas avoir peur de rester trois mois ou trois ans impopulaire. Pour lui, cela est d’autant plus important qu’en tant que chef d’une entreprise, «quand on ne prend pas les décisions, on les laisse à l’autre Dg qui va venir». Et quand ce dernier arrive, «lui aussi ne va pas prendre les décisions, parce qu’il va se dire Pape Ousmane (syndicaliste) va crier, on va mettre ça dans les journaux…Et personne ne prend les décisions». Et lui il a toujours pris les décisions qu’il fallait prendre à l’Ansd et entend faire de même au Port, même si ça peut lui créer des détracteurs. «Moi j’ai eu trois brassards rouges à l’Ansd, pour des décisions qu’il fallait prendre, personne n’a voulu le faire. Je l’ai fait. Et au final, tout le monde a reconnu que c’est ce qu’il fallait faire. Au Port, c’est la même chose. Beaucoup de Directeurs sont passés, ont eu une vision, l’ont mise en place, et ont eu à faire face à une décision qui pouvait compromettre leur fauteuil, Et on se dit, mieux vaut satisfaire les employés et sécuriser son fauteuil», explique-t-il. Non sans préciser, avec force, que procéder de la sorte, «c’est juste la politique de l’autruche». Car, «on ne résout pas le problème, on le déplace pour quelqu’un d’autre». Or pour lui, «si on veut agir, on ne pourra pas le faire comme ça».

Avec les échos

PID

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