Autorisation d’évacuation médicale en France de Bibo Bourgi : Sidiki Kaba entrebâille la porte

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L’Etat du Sénégal examinera toutes les modalités d’une possible libération de Bibo Bourgi pour qu’il aille se soigner en France. L’information émane du Garde des sceaux, ministre de la Justice, Sidiki Kaba qui réagissait sur la question hier, jeudi 14 avril, au terme de la cérémonie d’inauguration du centre médico-social de l’administration pénitentiaire. La libération de Bibo Bourgi, emprisonné dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis, est réclamée par les organisations de défense de droits de l’homme et ses avocats conseils qui trouvent que, pour raison médicale, il doit se rendre en France.   

La mise en liberté de Bibo Bourgi, pour raison médicale, sera examinée par les autorités étatiques. L’annonce est du Garde des sceaux, ministre de la Justice, Sidiki Kaba interrogé hier, jeudi 14 avril, après l’inauguration du centre médico-social de l’administration pénitentiaire. « Il y a une décision de justice qui a été rendue. Lorsque des personnes sont d’incompatibilité avec le milieu carcéral, elles sont mises en liberté. C’est ce qui est déjà arrivé à Bibo Bourgi. Lorsque les cas se sont aggravés, nous avons autorisé toujours les détenus à se rendre en France pour des soins. Cela a déjà eu lieu. Maintenant, les conditions vont être examinées pour qu’un tel déplacement ait lieu », a-t-il indiqué.

A signaler que, selon une information relayée par le site d’information « Jeune Afrique », la Commission des Nations unies sur le droit commercial international (Cnudci) a ordonné ce mercredi 13 avril, à l’État du Sénégal, « de prendre toute disposition pour permettre à Bibo Bourgi d’aller se soigner en France, et cela, dans un délai de 20 jours ».  Selon toujours la source, l’autorisation du Sénégal devra être valable pour un séjour de 30 jours renouvelables en fonction de l’évolution de l’état de santé de l’intéressé.  Auparavant, les avocats de l’accusé avaient introduit une demande de liberté provisoire pour des raisons médicales.  Pour rappel, Bibo Bourgi, un des co-accusés de l’ancien ministre Karim Wade a été condamné à 5 ans ferme et à une amende de 138 milliards de f Cfa.

Par ailleurs, s’agissant de la traque des biens supposés mal acquis de Karim Wade pour lesquels le parquet français a décidé de soutenir l’Etat du Sénégal, le Garde des sceaux a trouvé normale l’attitude de la justice française. « C’est une procédure d’entraide judiciaire entre l’Etat du Sénégal et l’agent judiciaire de l’Etat. Il y a des biens qui ont été saisis et importés. Il était donc important qu’une procédure puisse avoir lieu en France, notamment l’exécution de la décision qui avait été prise par la Cour suprême du Sénégal. En réalité, le dossier est renvoyé pour le 27 juin pour préparer l’ensemble des éléments qui permettront de faire examiner en ayant tout ce qui peut permettre à la justice française de se prononcer en bonne connaissance de cause », a-t-il dit.

Sud Quotidien

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