Aziz Ndiaye, promoteur de lutte: «J’ai atteint mes objectifs, j’arrête»

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XALIMA NEWS – Le gala qui opposera dimanche 3 mai Tyson- Gris Bordeaux sera le dernier grand événement de la structure Aziz Production. Aziz Ndiaye a réaffirmé dimanche dernier, sa volonté de tourner le dos à l’organisation des combats de lutte. En marge de son gala organisé dimanche à Kaolack, le promoteur a expliqué sa décision et a surtout fustigé les rapports devenus malsains avec certains lutteurs de la génération actuelle. Ce, après dix ans de présence dans l’arène.

Clap de fin pour Aziz Production. Après dix ans de présence dans l’arène, le promoteur Aziz Ndiaye a décidé de décrocher dans la promotion des grands événements de lutte. Le promoteur a confirmé cette décision sera effectif après l’organisation du combat Gris Bordeaux-Mohamed Ndao Tyson du 3 mai prochain.

« Rien ne peux plus m’impressionner. Je suis rentré dans la lutte par la grande porte et j’espère y sortir de la même manière. J’ai commencé en 2005 et je compte me retirer après 10 ans de promotion. J’ai réalisé mon rêve et toutes mes ambitions dans la lutte », a-t-il déclaré en marge du gala organisé dimanche dernier au stade Lamine Guèye de Kaolack.

«Je n’ai jamais perdu dans un combat de lutte»

Reconnu comme le promoteur le plus actif durant les dernières saisons et notamment dans l’organisation des grands événements, il soutien que sa décision n’a été en rien motivée par le retrait des sponsors évoqué par certains observateurs encore moins par le fait d’avoir subi des pertes.

« Ce n’est un problème de sponsors. J’ai fini avec cette génération de lutteur. Je n’ai plus rien à prouver. J’ai fait ce que je voulais. La lutte m’a beaucoup apporté. Elle m’a apporté du bonheur et de la chance. Il y a une saison durant laquelle, j’ai dépensé plus d’un milliard. Je n’ai jamais perdu dans un combat de lutte. Il fallait s’arrêter un moment après avoir organisé les grandes affiches et les combats chocs plébiscitées dans l’arène. Je n’ai plus rien à prouver. J’ai de bons rapports avec tous les promoteurs. Actuellement, il n’y a que des remakes et des combats-revanches. Cela ne m’intéresse pas. Ce qui m’anime ce sont de nouveaux challenges», indique t-il.

La question de la montée des cachets des lutteurs n’a pas non plus précipité son départ. « Aucun lutteur, n’est en mesure de dire que je lui dois de l’argent. Je les paie jusqu’aux derniers centimes. Il y a des lutteurs qui me doivent même de l’argent. J’ai aussi eu la chance d’avoir des partenaires. Je dois beaucoup à la lutte et elle m’a beaucoup apporté », explique t-il.

« Ce n’est pas un problème de cachets. Ce n’est pas le fond du problème. Tout dépend du projet que le promoteur met en avant. La plupart des promoteurs qui organisent des combats au stade Iba Mar Diop perdent de l’argent. J’ai déjà payé plus 140 millions de FCFA à un lutteur. J’avais des relations avec des lutteurs qui m’ont même poussé à faire des folies. Mais on s’est rendu que cela n’est pas la peine car les rapports ne sont plus sains. Moi j’ai des stratégies qui nous permettent d’avoir de l’argent. Je n’ai jamais perdu de l’argent dans un de mes combats de lutte », confie t-il.

«Mes rapports avec certains lutteurs ne sont plus sains»

Poursuivant son argumentaire, Aziz Ndiaye n’a toutefois manqué d’évoquer la détérioration des rapports avec certains lutteurs de la génération actuelle.
« La lutte était une vitrine mais pour certain elle était devenue un moyen pour atteindre ma famille. Le nom d’Aziz Ndiaye apparaissait toujours quand un membre de ma famille avait un problème. J’ai une crédibilité à sauvegarder et ce n’est pas la lutte qui va m’empêcher de le faire. Les rapports avec certains lutteurs ne sont pas sains alors que 90% des recettes retournent aux lutteurs. Certains des lutteurs se permettent même de tenir des propos désobligeants envers des promoteurs », fustige-t-il.

«Notre famille n’a jamais déclenché des hostilités envers Balla Gaye 2»

A propos de ses relations avec Balla Gaye 2, Aziz Diane de révéler : « On sait que nous avons beaucoup apporté à Balla Gaye 2. Nous, on est sincère dans les relations que nous entretenons avec les lutteurs. Nous vivons très mal la situation dans lequel il se trouve. On aurait aimé le voir au sommet et continuer dans une dynamique de victoires. On a de problèmes avec personnes. Balla Gaye est un frère. C’est mon voisin et nous partageons la ville de Guédiawaye. A notre niveau, nous n’avons aucun problème. Notre famille n’a jamais déclenché des hostilités envers Balla Gaye 2 et vice versa. On n’a jamais dit des mots déplacés envers lui. C’est lui qui s’est réveillé un jour pour déclaré dire à l’endroit de mon frère, grâce à qui on l’a soutenu à 100%, qu’il n’est plus son ami. C’est notre frère de sang. Nous ne pouvons pas avoir de liens avec une personne qui a rompu avec lui. »

Sud Quotidien

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