Bac 2014 : le faible taux de réussite lié à la récurrence des grèves (enseignant)

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Les longues perturbations scolaires de 2012 expliquent en partie le faible taux de réussite enregistré au Baccalauréat général 2014 dont les résultats du second groupe continuent à tomber, a estimé Tamba Ngom, président de jury au centre d’examen du CEM Thiaroye 44 (banlieue de Dakar).

« Les candidats au Baccalauréat de cette année, étaient, il y a deux ans, en classe de seconde. Et cette période avait coïncidé avec des perturbations scolaires. Je reste convaincu que ce sont les contre-coups de ces perturbations qui sont en partie à l’origine des résultats de cette année » a-t-il indiqué.

Il s’exprimait dans un entretien avec l’APS, quelques moments après avoir procédé à la proclamation des résultats du second groupe du Baccalauréat 2014. Le jury présidé par M. Ngom a enregistré, à l’issue du second tour, 109 admis sur 135 candidats.

Dans ce jury où les épreuves « se sont déroulées normalement », 42 candidats étaient admis au premier groupe dont 13 mentions « Assez bien » sur un total de 380 élèves avec 19 absents.

« Nous sommes dans l’ordre de 39% de taux de réussite. On pouvait avoir de meilleurs résultats, parce que globalement, cette année, nous n’avons pas connu de perturbations », a soutenu M. Ngom, professeur au Centre régional de formation des personnels de l’éducation (CRFPE) de Diourbel.

« Globalement, si je me base sur les tendances au niveau national, je dirais que ces résultats ne sont pas fameux (…) », a-t-il indiqué, estimant que ce faible taux de réussite enregistré au niveau national, « est essentiellement dû en partie aux grèves cycliques des années passées ».

Sur les sujets jugés difficiles par certains candidats, M. Ngom a lui suggéré aux élèves de se préparer davantage pour affronter les examens en suivant correctement tout le programme scolaire.

« A la place des élèves, je me prépare en suivant l’ensemble du programme. Je ne vais pas me hasarder à choisir une leçon à la place d’une autre. Il faut se concentrer sur l’ensemble du programme », a dit M. Ngom, également coordonnateur régional à Diourbel de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP).

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