Bécaye Diop, ministre des Forces armées: « Dans d’autres pays, celui qui s’entête comme le font les Sénégalais, reçoit une balle au dos ! »

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« Dans d’autres pays, celui qui s’entête, reçoit une balle au dos »
Le ministre Bécaye Diop n’est pas du genre à passer par quatre chemins pour dire ce qu’il pense. Le ministre des Forces armées l’a encore démontré, dimanche, lors du vote par l’Assemblée nationale, du budget de son ministère. Interpellé sur l’insécurité notamment au Sud du pays, Bécaye Diop en a imputé la responsabilité aux populations. En cause, le comportement général des Sénégalais qui est aux antipodes de la sécurité. Le ministre pense qu’au Sénégal, rien n’arrive lorsqu’on se comporte d’une certaine manière. Ce qui n’est pas le cas ailleurs. « Dans d’autres pays, celui qui s’entête comme le font les Sénégalais, reçoit une balle au dos ! » (sic).

Bécaye Diop l’a encore ouvert. Le ministre des Forces armées n’a pas cherché midi à quatorze heures pour dire ce qu’il pense aux députés qui l’ont interpellé, dimanche, sur l’insécurité qui règne notamment au Sud du pays. « Les Sénégalais sont responsables de leur insécurité », lance, d’emblée, l’ancien ministre de l’Intérieur. Et pour ceux qui ne semblent pas comprendre, Bécaye Diop poursuit : « S’il y a insécurité au Sénégal, les populations en sont les principaux responsables. »

Se voulant plus précis, le ministre des Forces armées lance à l’endroit des députés : « Vous autres parlementaires vous connaissez mieux que tout le monde que le Sénégalais est celui qui n’a aucune notion de la sécurité. Le comportement dans la circulation en est une illustration. Même si c’est le cortège présidentiel qui passe, des individus cherchent à se faufiler entre les voitures. » Pourtant, selon Bécaye Diop, dans d’autres pays, « de tels comportements se paient cher ». « Dans d’autres pays, ce lui qui s’entête comme le font les Sénégalais reçoit une balle au dos », a-t-il poursuivi.

En réalité, ce qui semble davantage inquiéter le ministre des Forces armées, c’est ce qu’il appelle le refus des populations de coopérer avec les forces de sécurité. Puisque dit-il : « Au lieu d’aider les forces de sécurité à débusquer les délinquants, les populations les protègent et les couvrent à faire du mal. Et si un forfait est commis, ces mêmes populations crient : « insécurité, insécurité… ». » Et pourtant, soutient-il, « au péril de leur vie, nos soldats font bien leur métier ».

Ne s’en arrêtant pas là, le ministre des Forcées armées ajoute : « Certains arrivent même à dire que l’armée va un jour brûler… Je dis non. » Et de rassurer : « Pour son professionnalisme reconnu et son devoir civique, l’armée ne mettra jamais le feu dans sa case. »

Quid alors du banditisme frontalier ? La réponse de Bécaye Diop est toute simple : « Tant que le problème des armes de petits calibres n’est pas résolu, personne ne pourra régler les problèmes d’insécurité. Aucun pays de manière isolée n’arrivera à trouver des solutions au grand banditisme qui est aussi organisé qu’un Etat. »

nettali.net

2 Commentaires

  1. Les premiers a protege les bandits et les voleurs de deniers publiques sans vergogne ceux sont eux-meme ..ils sont tous des voleurs…comment voulez-vous que le senegalais lamda se comportent. Vous etes les permiers a deroger la loi en creant des poches d’inpunite et comme ce qui est arrive a walf, les journalistes tabasse, la tentative d’assassinat de Talla Sylla, Loi ezzan et j’en passe. par consequent ne soyez pas etonnes que le petit petit peuple en fasse de meme.

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