Belgique : Par Le Biais D’un Homme De Paille, Un Ancien Ministre De Wade Se Serait Payé Une Villa À Bruxelles À 140 Millions Fcfa

Après la France, les Etats Unis, les autorités judiciaires sénégalaises devraient bien observer du côté du pays d’Albert II où une affaire bien curieuse y défraie la chronique. En effet, une ancienne ponte du régime sortant se serait payé le luxe d’acquérir une maison à 217 000 euros, séance tenante, au nom d’un de ses amis établi à Bruxelles. Mais, des sénégalais avertis de ce pays ne manquent pas d’indexer la complicité de l’Etat belge.

Pourquoi limiter l’approche judiciaire plus qu’avancée, aux seuls pays la France et les Usa, pour reprendre l’argent présumé volé du contribuable sénégalais ? C’est la question qui peut être posée après avoir reçu, d’une source digne de confiance, qu’un ex ministre du régime du président Abdoulaye Wade aurait payé, lors d’une visite officielle dans le pays en 2010, une villa au prix de prés de 140 millions fcfa et séance tenante, dans la province de Bruxelles. Cet ancien ministre en question aurait même voulu chambarder la procédure de la vente notariale. Notre source de nous révéler, en sus, que ce dernier l’aurait acquise au nom d’un proche, par ailleurs son homme de paille âgé d’une quarantaine d’années, qui vit dans le pays, seulement, depuis prés de cinq avec un salaire mensuel de 1200 euros. Là, un sénégalais de la diaspora, interrogé à ce sujet, ne se prive pas pour mettre en cause les autorités belges qui ont autorisé l’opération d’acquisition. Car, pour lui, « cela ressemble fort à une tentative de blanchiment d’argent de la part cet homme qui, en chômage, ne pouvait emprunter cette somme » dit-il. En tout état de cause, la traque déterminée et inébranlable de biens mal acquis par le Procureur Spécial près de la Cour de répression de l’enrichissement illicite et des crimes économiques,pourrait être élargie jusque dans le Benelux, précisément au Luxembourg, ce paradis fiscal et encore en Belgique où certains responsables du Pds, aimaient bien venir, non pas pour des affaires d’Etat mais pour la guindaille ou pour leurs « affaires » personnelles, laisse entendre encore notre source bien imprégnée des va-et-vient au sein de cette diaspora de Belgique.
Jamil Thiam
Bruxelle

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