Bénin – Le Parlement rejette la proposition de constitution du gouvernement: Première défaite pour Talon

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Par un vote de 60 pour, 22 contre et une abstention, le parlement béninois vient de déclarer irrecevable la nouvelle proposition de constitution initiée par le gouvernement.

Le projet de révision constitutionnelle voulu par le chef de l’État est désormais rangé aux oubliettes. Par un vote de 60 pour, 22 contre et une abstention, le parlement béninois vient de déclarer irrecevable la nouvelle proposition de constitution initiée par le gouvernement. Un gros revers pour Patrice Talon qui en avait fait l’enjeu numéro 1 de son mandat.

Le verdict est tombé ce mardi 04 mars, à deux jours de l’an 1 du régime de la rupture. Le projet de révision constitutionnelle, inscrit en lettres d’or dans l’agenda de Patrice Talon pour le Bénin, a fait long feu. La faute à une vingtaine de députés qui n’ont pas daigné laisser le projet passer la première muraille. Alors que les débats penchaient ouvertement en faveur du projet, coup de théâtre, 22 députés contre 60, dans l’intimité de leur conscience et de l’isoloir, se sont rebiffés, rejetant par une courte victoire de deux points simplement, la recevabilité du projet. Faut-il le rappeler, le chef de l’État avait besoin d’un minimum de 63 voix pour franchir cette première étape.

Il s’agit là un échec cuisant pour Patrice Talon, qui avait fait de ce projet, l’enjeu numéro de son mandat, et le proclamait sous tous les toits, depuis la campagne pour la présidentielle. On se rappelle d’ailleurs que c’est seulement un mois jour pour jour qu’il avait mis en place la commission Djogbénou, pour lui faire des propositions, visiblement pressé de vider le dossier avant la fin de l’année écoulée.

C’est dire que la vague de contestations qui n’a pas faibli jusqu’à ce mardi, a bien porté ses fruits. Il faut dire que le peuple béninois ne s’est jamais mobilisé autant contre un projet de révision constitutionnelle, même du temps où Boni Yayi était soupçonné de révision opportuniste pour se tailler une troisième mandat.

En fait, seul contre tous, le chef de l’État s’était engagé dans une entreprise à risque, passant par pertes et profits, les nombreux conseils et observations de grands noms de la politique béninoise, tels qu’Albert Tévoédjrè, Rosine et Nicéphore Soglo, trois soutiens de taille pour son accession à la Marina.

Compétiteur né, Patrice Talon vient de connaître son premier échec, probablement le plus amer, face à un peuple hyper jaloux de sa constitution. Vivement que cela puisse servir de leçon.

Le projet de révision constitutionnelle voulu par le chef de l’Etat est désormais rangé aux oubliettes. Par un vote de 60 pour, 22 contre et une abstention, le parlement béninois vient de déclarer irrecevable la nouvelle proposition de constitution initiée par le gouvernement. Un gros revers pour Patrice Talon qui en avait fait l’enjeu numéro 1 de son mandat.

Le verdict est tombé ce mardi 04 mars, à deux jours de l’an 1 du régime de la rupture. Le projet de révision constitutionnelle, inscrit en lettres d’or dans l’agenda de Patrice Talon pour le Bénin, a fait long feu. La faute à une vingtaine de députés qui n’ont pas daigné laisser le projet passer la première muraille. Alors que les débats penchaient ouvertement en faveur du projet, coup de théâtre, 22 députés contre 60, dans l’intimité de leur conscience et de l’isoloir, se sont rebiffés, rejetant par une courte victoire de deux points simplement, la recevabilité du projet. Faut-il le rappeler, le chef de l’Etat avait besoin d’un minimum de 63 voix pour franchir cette première étape.

Il s’agit là un échec cuisant pour Patrice Talon, qui avait fait de ce projet, l’enjeu numéro de son mandat, et le proclamait sous tous les toits, depuis la campagne pour la présidentielle. On se rappelle d’ailleurs que c’est seulement un mois jour pour jour qu’il avait mis en place la commission Djogbénou, pour lui faire des propositions, visiblement pressé de vider le dossier avant la fin de l’année écoulée.

C’est dire que la vague de contestations qui n’a pas faibli jusqu’à ce mardi, a bien porté ses fruits. Il faut dire que le peuple béninois ne s’est jamais mobilisé autant contre un projet de révision constitutionnelle, même du temps où Boni Yayi était soupçonné de révision opportuniste pour se tailler une troisième mandat.

En fait, seul contre tous, le chef de l’Etat s’était engagé dans une entreprise à risque, passant par pertes et profits, les nombreux conseils et observations de grands noms de la politique béninoise, tels qu’Albert Tévoédjrè, Rosine et Nicéphore Soglo, trois soutiens de taille pour son accession à la Marina.

Compétiteur né, Patrice Talon vient de connaître son premier échec, probablement le plus amer, face à un peuple hyper jaloux de sa constitution. Vivement que cela puisse servir de leçon.

1 COMMENTAIRE

  1. Sur le plan social, je veux dire : habitat de la classe moyenne et urbanisation de nos ville le Sénégal est en avance sur le Bénin et sur beaucoup d’autres pays d’Afrique, par contre en matière démocratique, ce beau pays est mille fois en avance sur le nôtre !

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