On savait que certains sénégalais se livraient à des actes de piratage du réseau Canal+. Mais ce que l’on ignorait jusqu’ici, c’est l’ampleur et les conséquences que cela engendre aussi bien pour les populations, que pour l’État. Nos capteurs orientés vers Canal ont décrit une situation alarmante. 3 000 opérations ont mis en place ce système de fraude qui alimente plusieurs quartiers. A Dakar seulement, ils sont au nombre de 1 500. Et pourtant, selon nos capteurs, Canal a mis en place des actions anti-fraude comme l’identification des numéros de la carte qui permet de couper le signal. Mais c’est sans compter avec la ruse des fraudeurs qui se réabonnent sur un autre nom pour reprendre le vol. Mieux, des plaintes ont été déposées contre X devant le Procureur, des démantèlements sont effectués, mais ils rachètent le matériel.
Ces pirates ne portent pas que préjudice à Canal, mais aussi aux consommateurs et à l’État. Et les statistiques parlent d’elles-mêmes. Selon les dernières estimations recueillies aux près des autorités de Canal, l’État perd 4 milliards en termes de ressources fiscales immédiates annuelles via Canal +. Ce qui fait 60 milliards de contribution directe sur les 5 ans. Et si on convertissait ce marché dans le formel, ça fait 4 milliards pour l’État. En plus de ce manque à gagner énorme, il y a d’autres dégâts causés par les branchements anarchiques qui non seulement dégradent les téléviseurs, mais constituent un véritable danger pour les populations, alerte un technicien de l’entreprise. Cette forme de piratage a été notée au Maghreb, ce qui avait provoqué le retrait de Canal occasionnant une suppression de 3000 emplois.
Source : Le Populaire
canal s est reitire du Magherb et les cannels continuent de marcher. IL faut bouter canal en dehors du Senegal et aider ces »cableurs) a se former et formaliser leur entreprise.