Candidature unique de l’opposition. Vision socialiste intronise Ousmane Tanor Dieng

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« Des institutions dévouées, une économie nationale exsangue, des finances publiques délabrées, un front social en ébullition … », c’est ainsi que Vision socialiste dépeint le régime de Me Wade. Et suffisant, pour cette structure des cadres socialistes de disqualifier sa candidature de la course à la présidentielle de 2012.

Après s’être félicité du formidable engouement provoqué auprès des populations au sein de Bennoo Siggil Senegaal, le Mouvement Vision socialiste exhorte les partis regroupés au sein de cette coalition, les partenaires des Assises nationales et au-delà, l’ensemble du peuple sénégalais à « la vigilance et au refus de laisser les démons des arrières pensées et de la division s’emparer des cœurs et des esprits ».

Cependant les camarades de Ousmane Tanor Dieng estiment que « les procédures mises en branle pour réfléchir sur les possibilités et les modalités d’une candidature unique de l’opposition pour vaincre le monstre doivent absolument aboutir car c’est la demande pressante et impérieuse du peuple dont le service dévoué seul doit demeurer le sacerdoce de l’homme politique digne de ce nom ». Et cet homme semble être, selon Vision socialiste, Ousmane Tanor Dieng. Car, argue-t-elle, « …, il n’est point besoin de s’abîmer dans des constructions intellectuelles tortueuses pour, en manière de réinventer la roue, essayer d’élaborer les règles qui gouvernent le montage d’une coalition électorale promise à la victoire ». Et pour cause, soutiennent les camarades d’Alioune Ndoye de Vision socialiste « le bon sens le plus commun a toujours commandé de se regrouper autour de l’allié le plus représentatif et le plus solidement implanté dans le pays ».

Ils évoquent entre autres raisons que « c’est le Parti socialiste qui a payé le prix de la survie et qui a tôt ramassé le flambeau de la résistance contre le Wadisme alors triomphant pour le porter haut quand des phalanges entières de la classe politique se bousculaient vers les prairies libérales, a autant, sinon plus que toute autre formation politique, le droit et le devoir de revendiquer l’honneur d’être le porte étendard des forces patriotiques ». « Ignorer ces évidences, martèlent-ils, pour prôner la désignation d’un candidat de transition qu’on irait chercher dans la société civile (…) relèverait d’une hérésie politique (…) ».

Abdou TIMERA

ferloo.com

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