Casamance – Ultimatum de Bissau lancé au MFDC – Inquiétudes et interrogation chez les populations

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Même s’il est difficile de confirmer l’existence de bases rebelles dans le territoire bissau-guinéen, force est de constater que le pays d’Amilcar Cabral a toujours été une base de repli pour les éléments du Mfdc (Mouvement des forces démocratiques de la Casamance). Cet ultimatum lancé par les autorités bissau-guinéennes aux rebelles du Mfdc de quitter leur territoire, inquiète non seulement les populations du sud surtout que l’accalmie notée depuis lors laissait planer un grand espoir chez les populations.

Seulement, cet incident survenu ces dernières heures est assez révélateur de la complicité du voisin bissau-guinéen avec la rébellion casamançaise. Ce qui est apparu en 1998 et qui avait particulièrement secoué l’Etat bissau-Guinéen avec la fourniture d’armes réapparait aujourd’hui sous un caractère transfrontalier avec la rébellion. Cette nouvelle donne imprime un potentiel danger que pourrait constituer le mouvement transfrontalier d’éléments armés. Un mouvement qui recouvre souvent le grand banditisme de ce qu’on appelle les bandes armées. Ce sont d’ailleurs celles- là qui sévissent le long de la frontière.

Pour de nombreux observateurs, cet incident résonne comme un retour de bâton pour ces voisins qui ont longtemps mener un double jeu dans ce dossier de la rébellion casamançaise . De quoi soulever une panoplie d’interrogations parmi lesquelles celle-ci : qu’est ce qui explique ce retournement de situation de Bissau qui pourtant jouait souvent les médiateurs dans ce dossier casamançais ? Le rôle joué par Bissau dans la libération des otages démineurs enlevés par les hommes du chef rebelle César Atoute Badiate est révélateur de la forte implication de ce pays dans ce dossier Casamance. Bissau garant des accords de paix signés entre l’Etat du Sénégal et le Mfdc. Manifestement, le jeu du faux-fuyant reste préjudiciable à certains Etats .Et l’heure est venue de savoir qu’on ne peut prendre aucun des Etats en otage par la rébellion casamançaise.

Sommées de quitter le territoire bissau-guinéen, ces bandes armées « indésirables » au Sénégal cherchent désespérément point de chute. Où ? C’est la grande interrogation à laquelle ces bandes armées doivent faire face maintenant. En attendant le sud du pays qui hume depuis quelques mois le parfum de la paix s’inquiète et s’interroge sur les conséquences d’un tel bouleversement qui risque de faire renaitre l’anxiété chez les populations.

Sud Quotidien

1 COMMENTAIRE

  1. Erreur de copié collé ! Veuillez faire disparaitre ! Merci !Je pense que le Sénégal dispose d’un bon service de renseignement pour suivre à la trace tout déplacement d’individus ou groupe d’individus appartenant au MFDC ! Il ne faudrait pas que demain, on nous dise que personne ne sait où ces gens se sont installés en territoire Sénégalais, ce serai une faute que les Sénégalais n’accepteraient pas ! A chacun son JOB !

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