Ce président-là, vraiment . . . . . . (Par Mody Niang)

Date:

OUI, ce président-là ne cesse de nous étonner, et de nous indigner. Au fur et à
mesure des engagements qu’il prend et des actes qu’il pose, je me demande
légitimement comment des compatriotes ont pu le réélire. Oui, il a été réélu
même si, en amont, des moyens illicites et massifs ont été mis en œuvre pour
faciliter cette réélection. Il m’arrive, devant certains des actes qu’il pose sans
état d’âme, de me reporter à mes modestes archives pour m’assurer que c’est
bien lui qui a pris tel ou tel autre engagement. C’est ainsi que je suis tombé,
comme par hasard, sur la première grande interview de son quinquennat, qu’il
a accordée à l’hebdomadaire JEUNE AFRIQUE du 03 juillet 2012. L’interview a
eu lieu le 14 juin à 10 heures, dans les salons de la gouvernance de Kaolack. Ce
jour-là, il y présidait son deuxième conseil des ministres décentralisés, le
premier étant celui de Saint-Louis.
Voici la deuxième question que l’hebdomadaire lui a posée :
« Comment comptez-vous incarner la rupture promise, vous qui
avez tout de même participé, comme ministre puis chef du
gouvernement, au régime d’Abdoulaye Wade et compte tenu de
votre marge de manœuvre économique et financière pour le moins
étroite ? »
Notre président, celui que j’appellerai plus tard le président-politicien,
répondit : 
« La rupture n’est pas qu’un slogan. C’est un comportement, celui que les
dirigeants de ce pays doivent adopter. Humilité, sobriété et rigueur doivent
régir notre action politique. Je vous assure qu’il s’agit bien là d’une rupture,
profonde, avec les pratiques en vigueur sous mon prédécesseur… AVEC MOI,
TOUT VA CHANGER. J’AI RENONCÉ À DEUX ANS DE POUVOIR, en ramenant le
mandat présidentiel de sept à cinq ans et en m’appliquant immédiatement
cette mesure, comme je m’y étais engagé. J’ai tenu, pour la première fois dans
l’histoire de ce pays, à déclarer publiquement mon patrimoine, malgré les
polémiques entretenues à dessein par mes adversaires. Visiblement, il vaut
mieux ne rien publier et cacher son patrimoine, cela attire moins de problèmes.
À la fin de mon mandat, je ferai le même exercice, et l’on pourra comparer.
Les Sénégalais ont réclamé une gouvernance plus vertueuse, plus éthique. Nous
avons L’OBLIGATION DE RENDRE DES COMPTES, de RÉDUIRE LE TRAIN DE VIE et

les dépenses naguère somptuaires de l’État. J’ai, par exemple, pris la décision de
vendre le second avion de la présidence ».
J’AI AUSSI TROUVÉ UN GOUVERNEMENT COMPOSÉ DE 38 MINISTRES EN
ARRIVANT, ET JE L’AI RAMENÉ À 25. C’est désormais l’un des plus réduits
d’Afrique, et je vous assure qu’il aurait été plus simple pour moi de distribuer
plus largement les maroquins. Enfin, j’ai décidé de mettre fin à un certain
nombre de projets qui n’ont que très peu d’incidence sur le développement du
pays et illustrent un gaspillage de nos ressources dont les Sénégalais ne veulent
plus.
J’ai supprimé plus de 60 agences et directions nationales 1 dont l’utilité n’était
pas avérée. Autant de coupes qui ne réduiront en rien l’efficacité du
gouvernement et de l’administration, bien au contraire…’’
Arrêtons-nous quand même un peu sur cette première réponse en considérant,
parmi nombre d’autres engagements formels, les trois suivants :
1) « … AVEC MOI, TOUT VA CHANGER. J’AI RENONCÉ À DEUX ANS DE POUVOIR,
en ramenant le mandat présidentiel de sept à cinq ans et en m’appliquant
immédiatement cette mesure, comme je m’y étais engagé. »
2) « J’ai tenu, pour la première fois dans l’histoire de ce pays, à déclarer
publiquement mon patrimoine, malgré les polémiques entretenues à dessein
par mes adversaires. Visiblement, il vaut mieux ne rien publier et cacher son
patrimoine, cela attire moins de problèmes. À la fin de mon mandat, je ferai le
même exercice, et l’on pourra comparer. » 2
3) « J’AI AUSSI TROUVÉ UN GOUVERNEMENT COMPOSÉ DE 38 MINISTRES EN
ARRIVANT, ET JE L’AI RAMENÉ À 25. C’est désormais l’un des plus réduits
d’Afrique…. »
Je ne commenterai pas ; j’en laisse le soin aux lecteurs et aux lectrices de se
faire leur propre religion. En tout cas, c’est celui-là qui ose nous regarder
aujourd’hui les yeux dans les yeux, sans aucune gêne. C’est celui que des chefs
religieux, des imams et de ‘’grands’’ notables inondent de louanges et de
prières. Lui, tout en sachant qu’il est loin, très loin vraiment d’incarner les
qualités que l’Islam et la morale tout court attendent du kilifa, du. Notre
1 Je lance un défi aux courtisans zélés du couple présidentiel : qu’ils me citent 20 agences et directions
nationales qu’il a supprimées. Même 30, pour leur faciliter la tâche.
2 Voilà six mois qu’il a été réélu, et nous attendons encore qu’il fasse sa déclaration, pour nous permettre de
comparer. Il ne la fera probablement jamais, ne tenant pas à ce que nous nous rendions compte du fossé
abyssal entre le patrimoine de 2012 et celui de 2019.

regretté Serigne Abdoul Lahat Mbacké ne le compterait sûrement pas parmi les
hommes avec qui avait des relations de confiance
Passons à la question suivante :

« Les Sénégalais souffrent et l’expriment. Ils éprouvent des
difficultés à se nourrir, à se loger, à se soigner… Compte tenu de
leurs attentes, immenses, ne craignez-vous pas de les décevoir ? »

Le président que nous ne connaissions pas encore répond :

« Je suis pleinement conscient de la difficulté de la tâche à laquelle nous
sommes confrontés, mais je n’ai pas peur des défis. Il nous faut
cependant, pour espérer changer les choses, modifier notre manière de
gouverner et élaborer un nouveau paradigme en matière de conception de
nos politiques de développement, avec plus d’efficacité. Il n’y a pas de
miracle en la matière, seulement du travail, une vision, des compétences
mises au service de l’optimisation de nos ressources. Pourquoi Taiwan, la
Corée du Sud ou, plus près de nous, la Tunisie, qui étaient comparables
au Sénégal au début des années 1960, ont-ils pu parcourir tout ce chemin
et pas nous ? Pourquoi devons-nous toujours importer ce que l’on
consomme dans nos assiettes ? Pourquoi ne pourrions-nous pas remplir
les objectifs que nous nous fixons ? Rien ne sera simple. Il faudra
beaucoup de sueur, de volonté, et consentir à certains sacrifices. J’ai pris
des engagements durant la campagne et je mettrai tout en œuvre pour
les tenir. Ensuite, les Sénégalais jugeront… »

Sept ans après, nous avons jugé, comme il nous y invitait. Nous sommes
encore loin, très loin de Taïwan et de la Corée du Sud, même de la

Tunisie. Le Sénégal est toujours compté parmi les 25 pays les plus
pauvres et les plus endettés du monde. Pourquoi ces pays ont-ils pu
parcourir tout ce chemin et pas nous ? Aucun mystère. Ils travaillent, avec
des dirigeants qui montrent le chemin à suivre, privilégient largement le
mérite, la compétence, l’intégrité morale plutôt que la proximité politique,
familiale, ethnique, confrérique, régionale, etc. Les dirigeants de ces pays
placent largement l’intérêt général au-dessus de toutes autres
considérations, en particulier les considérations politiciennes.

« Pourquoi devons-nous toujours importer ce que l’on consomme dans nos
assiettes ? », se demande-t-il, comme s’il ne connaissait pas la réponse
qui coule de source. Au lieu d’investir massivement et intelligemment
dans l’agriculture, l’élevage, la pêche et dans tous les autres secteurs
productifs, celui qui allait devenir le président-politicien investit des
centaines de milliards dans des infrastructures de prestige comme les
Arènes de lutte de Pikine, l’Aréna et le Centre Abdou Diouf de Diamniadio
et surtout ce fameux Train Express Régional (TER) qui nous coûte déjà les
yeux de la tête et dont le chantier est aux arrêts, peut-être pour de longs
mois encore 3 . Pour le Pr Makhtar Diouf, ses méga-réalisations sont des
éléphants blancs, ‘’qui s’activent pour l’essentiel dans l’inessentiel’’ 4

Le futur président-politicien se pose encore cette question : « Pourquoi
devons-nous toujours importer ce que l’on consomme dans nos assiettes
? ». Pourquoi ? Il le sait parfaitement. Tout est le résultat de sa politique
politicienne, de sa volonté de privilégier les infrastructures-bidons, les

3 Ce TER est une véritable escroquerie politique, plus exactement politicienne. Heureusement pour lui, il règne
sur un peuple qui avale passivement toutes les couleuvres.
4 ‘’Le gaspillage et les éléphants blancs sous Macky’’, 23 décembre 2018.

méga-réalisations, pour frapper plutôt l’imagination des pauvres
populations et de s’assurer leurs votes le moment venu. Nous importons
annuellement plus de 80 milliards de francs CFA de produits laitiers alors
que, pendant l’hivernage, les éleveurs versent, la mort dans l’âme,
l’excédent de leur lait dont ils ne savent que faire et ce, depuis bientôt
soixante ans. Je passe sous silence nos lourdes importations de riz alors
que ce président s’engageait, en 2015-2016, à nous assurer
l’autosuffisance dans cette céréale si prisée au Sénégal. Pourtant, le
Sénégal peut non seulement se nourrir, mais nourrir un pays comme les
ÉTATS-UNIS, affirmait un diplomate nouvellement accrédité à Dakar. Il
venait de faire le tour du pays (Saint-Louis, Podor, Matam, Iles du
Saloum, la Casamance naturelle, etc.). On raconte aussi que le président
Félix-Houphouët Boigny avait lancé à son homologue sénégalais d’alors
cette boutade : « Donne-moi la Casamance et je nourris l’Afrique de
l’Ouest ! »

Nous importons aussi l’essentiel des tissus que nous utilisons au Sénégal.
La SOTIBA et nombre d’autres usines textiles ont mis la clé sous le
paillasson. Rien de plus normal puisque, depuis 1960, la Société de
Développement des fibres textiles du Sénégal (SODÉFITEX) peine à
produire annuellement 50000 tonnes de coton. Pendant ce temps, à côté
de nous le Mali, et un peu plus loin le Burkina Faso, produisent 500 à
600000 tonnes /an chacun.

Nous pourrions nous arrêter sur le maïs, avec lequel on produit une partie
de l’aliment de bétail consommé au Sénégal. Avec cet hivernage tardif sur
une bonne partie du territoire national, notre bétail est gravement menacé

de famine. L’aliment de bétail coûtant très cher, rares sont les éleveurs
qui peuvent nourrir leur bétail avec. Et pourtant, des centaines de milliers
de tonnes de maïs pourraient être produits dans la vaste zone qui couvre
les régions de Kaolack, de Kaffrine, d’une partie de Fatick, celles de
Tambacounda, de Kédougou, la région naturelle de Casamance, sans
compter la vallée du Fleuve Sénégal ! Il suffisait d’y mettre le prix, et ce
prix existe bel et bien. Les Arènes de lutte de Pikine, l’Aréna et le Centre
de conférences Abdou Diouf de Diamniadio n’ont pas coûté moins de 100
millions de francs CFA. Des observateurs avertis avancent même 120 à
130 millions. Avec autant d’argent, peut-être avec moins, on pourrait
démarrer un vaste programme de production de maïs, confiée à une
agence (ou autre structure), animée par des hommes et des femmes qui
n’ont vraiment rien de commun avec ceux et celles qui nous gouvernent
aujourd’hui. Des hommes et des femmes choisis parmi les meilleurs
d’entre nous, tant sur le plan de la compétence, de l’expérience, de
l’esprit d’entreprise, que de l’intégrité morale. Ils auraient pour mission de
nous produire, dans un délai raisonnable (cinq ans peut-être), autant de
maïs qu’il nous faudrait pour nous auto-suffire en aliments de bétail
comme pour les hommes. Il ne s’agit point-là du rêve fou et osé d’un
profane. Ce rêve est bien réalisable, jusqu’à preuve du contraire, jusqu’au
moment où des experts, de vrais, m’administrent la preuve de ma folie.

Revenons à la fameuse interview qui sert de prétexte à cette
contribution ! La question suivante est celle-ci :

« Vous avez lancé une vague d’audits destinés à faire la
lumière sur la gestion du pays pendant les années Wade

(2000-2012), en précisant toutefois que vous ne
souhaitiez pas qu’ils se transforment en chasse aux
sorcières. Quel est l’objectif réel et quelles en sont les
limites ? »

De sa réponse, nous retiendrons ceci : « Les grands chantiers
de Wade, comme entre autres l’aéroport Blaise-Diagne, ont
englouti d’énormes ressources. Comment les contrats ont-ils
été signés ? Sur quelles bases ? Où en est l’exécution ?
Comment l’argent public a-t-il été dépensé ? » Qu’a-t-il fait, en
réponses à ces questions ? Rien, sinon que nous nous posons
aujourd’hui les mêmes questions sur ces chantiers, notamment
ceux du pétrole et du gaz. Ce président-là, vraiment …

Une autre question dont la réponse nous laisse de marbre :

« Y aura-t-il des personnalités intouchables ?
Wade lui-même ou certains de vos proches ? »

Voici la réponse renversante de l’ex-mentor du vieux
président-politicien: « Personne n’est au-dessus des lois. Le
temps de l’impunité est révolu. » Personne vraiment ! Pas
même les anciens directeurs généraux de la Société
nationale de Poste et du Centre des Œuvres
universitaires de Dakar (COUD ? Pas même les
anciens responsables du PRODAC et de nombreux
autres gestionnaires indélicats qui sont légion dans la

dynastie Faye-Sall et ses suppôts de la coalition au
pouvoir ?

Terminons par une dernière question sur le
Mouvement ‘’Y en a marre’’ et à laquelle il répond :
« Il faut rendre hommage à ce mouvement Y’en a
marre, issu des cultures urbaines et du hip-hop, qui
s’attache au changement des mentalités, qui
s’adresse au chef de l’État comme aux jeunes des
banlieues, et qui tente de faire évoluer notre société.
Il prône le civisme, le respect du bien commun, la
responsabilisation des citoyens, l’intérêt collectif, la
solidarité entre les générations, le respect des droits
fondamentaux dans un État de droit, etc. Je suis
entièrement d’accord avec eux sur ces points (…).

Je renvoie le lecteur, la lectrice, à ce qu’il dit
aujourd’hui de ‘’Y en a Marre’’, pour se faire vraiment
une idée de ce président-là. Il a accumulé trop de
passifs, des passifs très lourds. Dans tout autre pays,
un pays sérieux en tout cas, avec des populations
conscientes de leurs responsabilités citoyennes et une
justice indépendante, il terminerait difficilement son
premier mandat ou même, s’il y parvenait,
éprouverait toutes les peines du monde à se faire
réélire. Aujourd’hui en tout cas, il est empêtré, avec
la dynastie Faye-Sall, dans ce qu’on appelle l’Affaire

PETRO-TIM. Espérons que, quand la production du
pétrole et du gaz commencera vraiment, il aura déjà
quitté le pouvoir pour aller ‘’se la couler douce’’ à
Houston ou dans un grand palais de luxe, qu’il se fera
construire – si ce n’est déjà fait d’ailleurs – dans un
lointain paradis fiscal.

Dakar, le 22 juillet 2019

Mody Niang

18 Commentaires

  1. Ce Mody là vraiment ……..

    Faut vraiment s’appeler Mody Niang, et être aussi désoeuvré que lui pour aller chercher chaque semaine dans des archives de 5 ou 15 ans les interviews ou propos de tel ou tel président, et venir nous rabâcher les oreilles

    Je note que vous insultez les sénégalais parce qu’ils ne pensent pas ou n’agissent pas comme vous. Ces termes ci-dessous sont bien de vous, tirés de cette énième contribution stérile

    «  » » » » Ce TER est une véritable escroquerie politique, plus exactement politicienne. Heureusement pour lui, il règne sur un peuple qui avale passivement toutes les couleuvres. » » » »

    Parce que vous n’aimez pas les oeufs, tous ceux qui aiment les oeufs sont des cons ? C’est bien cela Mody ?

    Parce que vous trouvez que ce TER ne sert à rien, tous ceux qui ne partagent pas le même avis que vous sont des demeurés qui avalent passivement toutes les couleuvres ? C’est quoi cette façon de penser ? Un peu de modestie et de respect des autres. Vous devenez de plus en plus ridicule Mody.

    OBSERVATEUR

  2. Contrairement ce que pense « l’Observateur » de l’auteur, je salue sa perspicacité à informer et à rappeler ac gens ce que la plus haute personnalité du pays fait ou ne fait pas quite à fouiner dans les archives.
    Non! Le TER n’est pas une priorité dans ce paysage socio-économique sénégalais car d’autres urgences méritaient bcp plus d’attention et qui connaît un peu les dessous de ce projet comprendra facilement que c’est la France qui avait plus besoin de sauver une entreprise en difficulté que le besoin de réaliser ce tronçon. Bref c’est un autre sujet.
    Merci donc Mr Mody pour votre mission de dénoncer ce qui est WRONG n’en déplaise à ce qui ne veulent pas accepter la réalité des choses.

  3. Un rappel qui devrait être imprimé pour une distribution dans tous les coin du Sénégal où les populations n’ont pas internet pour lire ce document ô combien révélateur de l’esprit de notre président.

  4. Mody NIANG, tu es une véritable sentinelle et tes analyses sont très pertinentes, tu as une fois de plus raison car notre prési est rattrapé par l’histoire. Il est en passe de devenir un renégat que nul ne peut défendre. Cependant il y a des gens sans scrupules qui tentent en vain de le défendre quitte à se ridiculiser car les faits sont têtus. Ceux qui le défendent sont des doungourous qui ne calculent que leurs intérêts personnels; c’est surtout les répondeurs automatiques apéristes , les transhumants et les non patriotes.
    Merci Mody, l’Histoire retiendra.

  5. C’est à croire que Mody Niang s’ennuyait grave durant la CAN ! Un mois où le peuple est galvanisé par les Lions, montre son patriotisme et son civisme dans la rue, communie avec Macky devant les grilles du palais, etc. etc. C’était trop pour Mody Niang qui ne respire et ne vit que du « chaos permanent », des calomnies honteuses et des « échecs souhaités » des autres. Lui pourtant n’a jamais montré en quoi il a été UNE SEULE FOIS utile au pays, au peuple ou même à ses propres voisins ! Mody Niang est le portrait parfait d’un homme haineux, enfoncé dans l’aigreur et la jalousie, bavant de rage quand ses compatriotes par millions pensent, votent et agissent différemment de lui ! Dire que ce type a été une fois invité à faire ses preuves dans un service de l’État mais a tout bonnement et lâchement refusé de combattre…. Qui disait que la critique est un job de paresseux ?

  6. Le1er post observateur montre que mody à raison e faire des piqûres de rappel
    Les sénégalais oublient vite et ne réfléchisse que rarement
    Quand on lit cet article la 1ere idée qui vient à un esprit normal est
    Est-ce que le président à dit cela?
    Est-ce ce qui est écrit est vrai?
    Mais certains semblent poursuivre une polémique commandée
    Triste Sénégal

  7. @Lemzo tu dois avoir sûrement 15ans ….tes propos sont d’une immaturité sans limite ! «  le peuple galvanisé dans la rue pour la CAN » ?? pauvre type! Quand à Grand Mody tjrs égale à lui même mais je crois qu’il sait mieux que moi que les sénégalais ne se rappellent même pas de leur dîner d’hier …pour ce qui est du président politicien, on peut avoir espoir car après lui c’est des toiles d’araignée on peut plus voir pire que lui….

  8. Je voudrais que ce que je prédis ici depuis deux ans ici et ailleurs soit conservé par ceux qui s’intéressent vraiment à notre pays le Sénégal. Voici ce qui se passe dans la tête du président Macky Sall, et cela depuis qu’il s’est engagé à avoir un deuxième et dernier mandat qui, du reste, selon son vouloir pourrait ne pas être son dernier personnellement. Par contre, si c’était son dernier mandat, cela ne voudrait pas dire qu’il ne sera plus au pouvoir de manière détournée. En effet, pour être assuré de ne pas être inquiété pour quelque raison que ce sera, le président Macky Sall va parrainer officiellement SON candidat qui, par les moyens de l’état va mener campagne aux côtés du sortant comme si c’était ce dernier qui était en lice. Les appareils politiques, les mouvements de soutiens, certains marabouts, des communicateurs traditionnels, vont seront tous embarqués par le président sortant Macky Sall pour cet objectif, au grand dam des opposants qui n’y verront que du feu, jusqu’à leur défaite légalement programmée ! Je n’y reviendrai plus, jusqu’à l’accomplissement de cette vision, par la grâce de Dieu ! Notez ….

  9. Désolé, Mody Niang, Macky Sall n’a pas été réélu. Du tout. Il a fraudé et s’est imposé, par la force, à la tête du Sénégal. C’est toujours la même méthode qui a été utilisée pour imposer aux sénégalais une fausse victoire du oui au référendum de 2016. Là aussi il fallait des réformes constitutionnelles que ses maîtres lui recommandaient d’imposer aux sénégalais.
    Quant à son conseil des ministres décentralisé à Kaolack, je rappelle deux gros mensonges qui restent toujours des mensonges à ce jour.
    – Macky Sall a annoncé, dans ces centaines de milliards qu’il promettait à Kaolack, un budget de réfection du Port de Kaolack qui serait transformé en terminal containers où les marchandises du Mali seraient directement débarquées. Son PM d’alors, Abdoul Mbaye, avait annoncé la recherche des moyens pour le faire. Son ministre de la pêche et des affaires maritimes d’alors, Pape Diouf, avait annoncé la budgétisation du projet pour 2013. Leurs robots de l’assemblée nationale avaient voté le budget, le ministre avait annoncé le début des travaux pour Mai 2013. Nous sommes en 2019 et rien de rien n’y est fait.
    – Macky Sall avait reçu, lors de ce conseil des ministres décentralisé, le promoteur constructeur des centres commerciaux de Kaolack, en remplacement du marché central sujet à des incendies fréquents. Il l’avait reçu avec son partenaire la mairie de Kaolack, en la personne de Madieyna Diouf. Macky leur avait demandé d’arrêter le projet de construction des centres commerciaux qu’il compte lui-même prendre en charge. Depuis, cela fait 6 ans que Macky Sall n’y a pas construit une seule brique, et 6 ans que le projet est arrêté par sa dictature.

  10. Bonjour

    Le problème de Mody Niang est facile à comprendre à partir de ce seul jugement de valeur qu’il fait sur le peuple sénégalais qu’il traite de passif qui avale les couleuvres sans broncher.
    En quoi lui Mody est-il supérieur au peuple sénégalais ?
    Pourquoi est-ce que parce que lui Mody pense que le TER est inutile, tout le monde doit penser la même chose ?
    Donc si Mody pense que tel projet, ou tel objet, ou telle personne, ou telle religion, n’en vaut pas la peine, alors tous ceux qui pensent le contraire sont des passifs sans intelligence, sans connaissance ?

    C’est vraiment insultant. Mody se prend donc pour Dieu, et ses propos doivent être lus comme le Coran. Khalassss !!!

    OBSERVATEUR

    • Obersvateur,
      on peut te retourner ta logique. Donc si ton maitre Macky pense qu’un tel projet est important alors tout le monde devrait le penser? Toi sans reflechir tu valides et tu penses que tout le monde devrait faire pareil. Tu prends alors Macky pour Dieu et tout ce qu’il pense doit remplacer le Coran?

    • Les rappels qui nous intéressent sont ceux qui ont une incidence sur l’avenir.
      Comme on rappelait à Wade qu’il avait déclaré avoir bloqué le nombre de mandat à 2. Ce rappel devait servir à le pousser à ne pas se présenter pour un 3ème mandat.

      Mais à quoi sert-il de nous rappeler des propos qui ne rajoutent rien au débat, à part juste permettre à certains de baver davantage ?

      OBSERVATEUR

  11. L’hibernation très précoce du ministre Abdou Karim Fofana après ses sorties nocturnes et diurnes pour soi-disant désencombrer les rues, avenues, boulevards , rues de Dakar et de nos autres villes, nous prouve, s’il en était encore besoin, que ce gouvernement fait du saupoudrage pour tromper les populations. Dans quatre ans, on se rendra compte que ce qui a été fait grâce au « FAST TRACK » n’est rien, et ce que ce n’était que du bluff. Le président Macky Sall a eu ce qui lui tenait à coeur, c’est à dire avoir un deuxième mandat. Maintenant il va se limiter à dérouler tranquillement sans faire de vagues jusqu’en 2024, avant de mettre en scelle un homme, sûr pour lui succéder à la tête du Sénégal.

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