Celui qui peut avoir de la patience peut avoir ce qu’il veut. Benjamin Franklin. (Par Cheikh Saadbou Kébé)

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Le groupe PETROTEAM MONDE ne peut que se féliciter qu’il eût fallu le sacrement par un média mainstream, pour que la raison de son existence et le bien-fondé meme de sa pertinence théorique et sociale, à savoir la lutte pour la bonne gouvernance à travers un pouvoir citoyen effectif et efficient, se fassent écho, enfin, auprès du peuple sénégalais. 
En effet, voilà près de quatre ans que PETROTEAM MONDE, créé à la faveur de la découverte de la signature du décret frauduleux du président Macky Sall, pour attribuer nos gisements petrogazier au délinquant roumain Franck Timis, use de son medium, même circonscrit à la toile, pour conscientiser le peuple à la gravité de cet acte. Voyant l’apathie du peuple face à ce scandale, somme toute , surréaliste aux yeux d’un peuple qui s’entend chanter par la majorité présidentielle, tel un parangon de la vertu, gouvernance sobre et vertueuse, la rédition des comptes …et tutti quanti, notre champ d’intervention s’est chemin faisant étendu sur toutes les problématiques qui assaillent le peuple sénégalais. Depuis lors, PETROTEAM MONDE, acronyme à la consonnance symptomatique du véhicule financier, en l’occurrence petrotim, grâce auquel le brigand de président du Sénégal et sa bande ont fait main basse sur nos hydrocarbures, mais aussi pour exorciser l’oubli dans lequel nos gouvernants puisent tous les subterfuges imaginables, comme dans des montagnes russes , pour nous balader de scandale en crime économique et financier, ne cesse de donner de la voix aux côtés d’autres patriotes pour dénoncer les incuries et scories du régime de la deuxième fausse alternance, non sans proposer des pistes de solutions, au regard de l’intérêt général . 
Partir du Constat navrant et consternant de la spoliation de nos ressources par nos elites compradores et accepter la nécessité de lutter contre la corruption et la concussion ne pouvaient faire l’économie d’une stratégie qui articule, en termes de perspectives, ces faits sociaux et les actions collectives de mobilisation citoyenne et politique. 
Dès lors, il devient aisément compréhensible que PETROTEAM MONDE se soit associé à la vox populi, quand la machine de radiothérapie, la seule dont notre pays disposait, est tombée en panne, pour donner à voir la vacuité morale qui frappe notre élite dirigeante et la précarité insécure à laquelle ce mode de gouvernance nous prédestine fatalement. Et c’est pour cette même raison qu’au moment de la refonte du fichier PETROTEAM MONDE, subodorant les velléités de confiscation du système électoral, au bénéfice de la mafia gouvernante, lança le mot d’ordre: ma carte ma voix, un immigré, une famille. Aux seules fins de faire inscrire le maximum de citoyens, pour rendre ardue leur stratégie de hold-up électoral. 
Mieux, le groupe PETROTEAM MONDE avait lancé en direction de l’opposition d’alors une invite à méditer sur la nécessité d’imposer une cohabitation à la mafia Sall. Ce, pour deux raisons: avoir la possibilité d’instruire une commission d’enquête parlementaire sur le contrat pétrolier et mettre le haro sur l’unilateralisme avec lequel la mafia Sall conduisait le processus électoral. Rien n’ y fît. 
Enfin, fort de notre conviction que Macky et Aly Ngouille ,comparses d’un haut acte de trahison envers le peuple, souffriront de sincérité dans l’exécution de leur mission au service de l’intérêt général et que, sous ce rapport, toutes leurs manoeuvres, en l’espèce, consisteront à tout faire pour confisquer l’expression des suffrages des électeurs sénégalais. Nous fîmes, à propos, et par le truchement de notre médium, la démonstration avec notre expert informaticien et expert en élections, Monsieur Bakar Ndiaye, scientifique et politique , du caractère spécieux et mensonger de la biométrie du système. Mettant ainsi en évidence les programmations multiples qu’il était loisible à l’administration centrale de produire le résultat électoral commandé par la paire de brigands Sall et Ndiaye. La suite est connue de tous. En atteste, le résultat électoral préfabriqué, pour la survenance duquel le parrainage en fût la cheville ouvrière. 
En un mot ou en mille, le groupe PETROTEAM MONDE se réjouit du réveil soudain du peuple sénégalais face à la duperie dont il est victime venant de ses gouvernants. 
Toutefois, nous ne saurions hurler avec les loups. L’unique biais qui a de tout le temps travesti les luttes du peuple sénégalais pour sa vraie auto-determination.
En effet, s’il nous est loisible de comprendre l’apathie du peuple sénégalais devant l’acuité de ce scandale, depuis le début, les errements de l’opposition tant dans les unités de façade, où un jeu de chaise musicale, consacrée par la transhumance et/ou les mesalliances, entre la majorité et elle même, nous semblent révélateurs d’une impréparation à incarner l’alternative, qui nous fait tant défaut. En dépit de deux alternances démocratiques et près de six décennies d’indépendance.
Pire, comment ne pas être circonspect, quand le leitmotiv du discours revendicatif, devant ceux qui niaisement affublés du scandale de la BBC, se limitent à tirer sur l’ombre, Aliou Sall- Frank Timis, en lieu et place de la proie, Macky Sall- Aly Ngouille Ndiaye ?
Ce sont eux qui sont dépositaires de l’autorité de puissance publique, en vertu du mandat, à l’un, confié par le mandant sénégalais. Et, c’est fort de ce crime dès l’aube de leur installation, qu’ils operèrent en bons orfèvres le tripatouillage de notre loi électorale pour passer les présidentielles. Et ce stratagème, l’opposition ne pouvait l’ignorer, et quand bien même ! Le groupe PETROTEAM MONDE avait lancé un appel en sa direction pour qu’elle fasse fi des ses querelles de préséance aux seules fins d’une cohabitation, en vue de lever le lièvre sur tous les contrats miniers. Elle n’en a fait qu ‘ à sa tête. 
Ce faisant, nous demandons au peuple de ne rien attendre de cette parodie d’autosaisine du procureur de la république. Le seul mot d’ordre qui vaille est la démission de Macky Sall, sa traduction devant la haute cour de justice. 
Peuple sénégalais, le moment est venu de prendre notre destin en main et de nous choisir notre contrat social, qui honore le sacrement du citoyen par la République, et vice versa. 
Exiger la démission de Macky Sall et demeurer vigilant vis à vis de tous ces héros en jambes de bois qui s’agitent en messies deus ex machina, c’est créer les conditions d’une transition douce d’une oligarchie administrativo-politicienne vers un pouvoir citoyen révocatoire organisé.

Cheikh Saadbou Kébé.

1 COMMENTAIRE

  1. On nous a fait croire que le Sénégal disposait de ressources pétrolières et gazières qui nous permettraient d’avoir le même niveau de vie que les Emirats du Golf. Des experts disent que tout cea est faux, archi-faux !

    POUR INFO –

    Pétrole et gaz: «Non, l’Afrique n’est pas un nouveau Moyen-Orient»
    On dit que l’Afrique dispose de très importantes réserves de pétrole et de gaz. Certains avancent même que les nouveaux champs gaziers mis à jour récemment vont repositionner le continent sur la carte de la fourniture énergétique mondiale. C’est excessif, tempère Jean-Pierre Favennec. Le président de l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique s’est confié à Géopolis.
    Une plateforme de production pétrolière et gazière à Amenam, dans le Delta du Niger au Nigeria. Le pays a été classé premier producteur africain de pétrole en 2017 devant l’Angola. Avec 1,6 million de barils par jour. (Photo AFP/Pius Utomi Ekpei)

    De l’Algérie au Mozambique en passant par le Nigeria, l’Angola, le Sénégal et la Mauritanie, les réserves de pétrole et de gaz naturel sont importantes, reconnaît Jean-Pierre Favennec, consultant et spécialiste des questions pétrolières et énergétiques. Mais pour lui, le poids de l’Afrique reste relativement limité sur le plan mondial.

    «L’Afrique pèse seulement 10% des réserves mondiales de pétrole et environ 7 à 8% des réserves de gaz dans le monde. Il est vrai que récemment on a fait pas mal de découvertes de pétrole et de gaz, mais l’Afrique n’est pas un nouveau Moyen-Orient», tempère-t-il.

    Une production pétrolière stationnaire
    Selon certains économistes, la production de pétrole africain a déjà atteint son apogée. Soit près de 8,5 millions de barils par jour. Ils prévoient même une légère baisse qui pourrait intervenir à l’horizon 2035.

    «Le pétrole en Afrique concerne essentiellement l’Algérie et la Libye au Nord, et l’Egypte pour une moindre mesure. Quant à l’Afrique subsaharienne, les deux gros producteurs de pétrole, c’est d’une part le Nigeria et d’autre part l’Angola. La production de pétrole du Nigeria et de l’Angola s’élève à deux millions de barils par jour pour chaque pays. Soit au total, environ 4% de la production mondiale», explique Jean-Pierre Favennec à Géopolis Afrique.

    Quant aux autres pays producteurs africains, il note que leurs productions restent limitées.

    «La production du Ghana est montée récemment à 300.000 barils par jour. Et vous avez traditionnellement des pays comme le Gabon, le Congo Brazzaville et la Guinée Equatoriale qui produisent entre 200.000 et 300.000 barils par jour. Ce sont des productions pétrolières qui existent depuis longtemps, qui se maintiennent et qui devraient rester au même niveau à mon avis.»

    Des enjeux importants autour du gaz naturel liquéfié
    En 2015, Jean-Pierre Favennec avait été impressionné par les découvertes de gaz naturel dans le canal du Mozambique. Il estimait à l’époque que le Mozambique et la Tanzanie allaient, à eux seuls, peser l’équivalent du Qatar en termes de gaz naturel liquéfié. Il a depuis revu ses estimations à la baisse.

    «Actuellement, le Qatar produit à peu près 80 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an. Le Nigeria doit être entre 20 et 25 millions de tonnes. Les projets qui sont envisagés, que ce soit au Mozambique, au Sénégal ou en Mauritanie, sont de l’ordre de 5 millions de tonnes au maximum. Donc on n’est pas sur les mêmes ordres de grandeur. Maintenant, il est clair que pour ces pays, ce sont des enjeux importants», précise-t-il.

    Sur le continent, quatre principaux projets de liquéfaction de gaz naturel sont en activité, notamment au Nigeria, en Algérie, en Angola et en Guinée Equatoriale. Des unités qui vont se multiplier avec les découvertes récentes de champs gaziers un peu partout.

    Le Gaz naturel va-il changer la donne et prendre la relève du pétrole africain dans les prochaines années? Jean-Pierre Favennec pense qu’il faut rester prudent.

    «Actuellement, il y a surproduction de gaz dans le monde. Le prix du gaz est relativement bas. Autant les exportations de pétrole ont apporté beaucoup de richesses, autant l’exportation du gaz ne rapporte pas la même quantité d’argent. Le rapport de richesses que peut amener le gaz n’est pas le même. Tout simplement parce que le pétrole est liquide est se transporte facilement à un coup très bas. Alors que le transport du gaz coûte excessivement cher.»

    Le gaz naturel pour l’électrification de l’Afrique
    Mais si le gaz naturel ne fera pas de miracles à court terme, explique Jean-Pierre Favennec, il peut constituer un atout incontestable qui pourrait changer la donne dans le secteur-clé de l’électrification de l’Afrique.

    «Le gaz est un produit idéal pour produire l’électricité. C’est moins cher et moins polluant que le charbon et le pétrole. A partir des réserves soit du Mozambique, soit de la Tanzanie, du Sénégal ou de la Mauritanie. Ou tout simplement de pays comme le Nigeria ou le Ghana, qui a commencé à produire pas mal de gaz, on peut faire beaucoup d’électricité qui pourrait être utilisée pour l’ensemble du continent.»

    De quoi rassurer ceux qui s’inquiètent du déficit criant en énergie électrique qui paralyse l’activité économique dans de nombreux pays subsahariens.

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