Pointé du doigt par des étudiants, le Pr Souleymane Bachir Diagne s’est dit nullement ébranlé par cet incident. Son seul regret, c’est que cette importante rencontre n’ait pas pu aller jusqu’à son terme.
« Le Pr Paulin Hountondji est sans doute le plus grand philosophe africain et s’est fait connaître par sa critique de fond d’une philosophie comme celle de Senghor. Et le fait qu’aujourd’hui, il allait donner une conférence sur Senghor, s’expliquer avec la pensée de Senghor, c’était un événement philosophique important dont l’Université Cheikh Anta Diop allait être le théâtre. Mon seul regret est que cela n’ait pas pu avoir lieu. C’est un gâchis incroyable », a-t-il réagi.
En ce qui concerne les griefs portés par les étudiants à son endroit, le Pr Diagne s’est voulu on ne peut plus clair. Selon lui, cette réaction des étudiants est cruelle parce que le chapitre qui les intéresse et concernant les frais d’inscription était une négociation qui n’était plus du ressort de la Concertation nationale. Il s’est dit persuadé que le document des réformes qui ont été proposées est un excellent document.
« Je ne suis pas le seul auteur de ce document même si j’en suis devenu un peu le visage, mais j’invite à le lire et à se poser les questions suivantes : est-ce que ce sont des réformes intelligentes ? Est-ce que ce sont des réformes qui peuvent sortir le système universitaire de l’ornière ? Si on répond positivement à ces deux questions- là, tous ceux qui ont travaillé à l’élaboration de ce document seraient fiers de ce qu’ils ont fait.
Il faut faire l’effort de lire ce document parce que nous sommes dans un pays où l’on parle de choses qu’on ne lit pas, et ceux qui feront l’effort de lire conviendront avec moi que c’est un ensemble de bonnes solutions pour notre système universitaire », a-t-il déclaré. Souleymane Bachir Diagne trouve la situation ironique quand la seule université au monde où il est déclaré persona non grata est justement l’Université Cheikh
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Ce bachir Diagne vit sur une autre planete. Alors q les senegalais ont d’autres chats a fouetter; il nous tympanise avec Senghor avec de l’argent que lui donne la Farnce. Ces gens sont la vraie peste de l’Afrique.
C’est un TRES GRAND MONSIEUR.
A chaque fois que je le rencontre, je me dis intérieurement : VOILA UN MODELE.
Nul n’est parfait. Il a donne son avis sur des questions essentielles de notre systeme de financement des etudes supérieures.
Ce que le professeur Digane ignore c’est qu’il s’est lui même exclus de la communauté scientifique sénégalaise et même de la communauté intellectuelle sénégalaise en général, ceci pour deux raisons.
La 1ére c’est d’être un vrai penseur, les sénégalais aiment les ignares et les menteurs, du genre je suis diplomé de Princeton alors que tout le monde sait que c’est faux, donc être un intellectuel avéré s’est s’exclure automatiquement de cette communauté au sénégal.
Ensuite les sénégalais aiment ceux qui ont des comportement de voyous, qui pillent, qui volent à la seule condition d’en donner sa part à une personne qui fait profession de marabout et ceci à chaque forfait.
Le professeur Digne n’a donc plus sa place dans ce qui est appelé aujourd’hui université de dakar, alors qu’il se s’agit que d’un grand dahra, accueillant plutot des talibés que des étudiants.
Le sénégal aime les médiocres, c’est un fait on peut le refuser ou le combattre mais c’est ainsi.
Pr. Diagne ne doit pas s’offusquer du comportement des étudiants de l’UCAD. L’UCAD n’est plus ce qu’elle était, ce que Senghor voulait qu’elle devienne. Actuellement, l’UCAD ressemble beaucoup plus à un « daral », un forail comme celui de MBao. Il n’y a que des nullards, d’éternels étudiants qui font tout pour créer et maintenir une situation de conflits au sein du campus. C’est vraiment déplorable que des intellectuels de la trempe de Houtondji et S.B. Diagne ne puissent pas tenir une conference dans un temple censé être celui du savoir à cause d’un groupe de cancres. Houtondji et Diagne sont des valeurs sures de la philosophie africaine. De la philosophie tout court. Ils sont adulés et respectés dans toutes les universités du monde. Mais au Senegal, on aime les futilités et les choses mondaines. L’ecole senegalaise a perdu ce qui faisait d’elle une reference il y a quelques années. Lui qui a préféré aller cultiver son savoir ailleurs.