Chasseur de primes – Par Abdoulaye Thiam

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L’utilité de la direction technique nationale de football (DTN) se pose avec acuité au Sénégal. De Mama Sow à Mayacine Mar, en passant par Amsatou Fall, cette structure chargée de définir la politique technique pour l’ensemble du football qui sera mise en place et animée par les entraîneurs nationaux et les cadres techniques régionaux, peine à fonctionner. D’emblée, il faut préciser que ce ne sont pas les plans de développement qui manquent. C’est plutôt au niveau de la mise en œuvre de ces plans que le bât blesse ! Comprenez, le nerf de la guerre. Ça, c’est le constat. Il est clair et net.

Toutefois, il faut reconnaître que l’attitude de l’actuel directeur technique national ne fait qu’apporter de l’eau au moulin des détracteurs de cette instance ô combien importante pour le développement de notre football local. Elle s’apparente même à la chasse aux primes. Sinon comment comprendre que le DTN se soit rendu à Londres pour un simple match amical des Lions pendant que les Lionceaux qui participent pour la deuxième fois d’affilée à une phase finale de coupe du monde de football, affutent leur armée en Bretagne dans le «Tournoi des4 nations».

Pis, de retour en Hexagone avec les Lions, notre bien aimé DTN a préféré rester avec les poulains d’Aliou Cissé qui ont livré un autre match face à la Côte d’Ivoire au stade Charléty à Paris, au lieu de rallier la Bretagne pour accompagner les jeunes qui en avaient plus besoin. Dans quelques mois, Krépin Diatta et autres Ibrahima Niane vont se rendre en Coré du Sud. Espérons qu’il (DTN) ne va pas s’empresser à monter dans l’avion. Wait and see ! Mais dans tous les cas de figures, les Koto Boy’s méritent plus de respect et de considération.

2 Commentaires

  1. Je veux tout simplement que l’on me dise ce que lui et les autres administratifs ont apporté au foot.
    il faut accepter de laisser la place aux autres surtout si les bons résultats ne suivent pas

  2. c vrai qu’il y a trop d’administration dans la gestion du foot chez nous, du tout, les conflits d’intérêts, les lourdeurs administratives et le choc des égos ne peuvent que porter préjudice au foot et à sa productivité!

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