Depuis le 15 Octobre 1987, le jour où il assassina Thomas Sankara, Blaise Compaoré dirige d´une main de fer le Burkina Faso.
Toujours assoiffé de pouvoir, Blaise Compaoré qui est resté 27 ans à la tête du pays, a été chassé ce 31 Octobre par le peuple burkinabé.
La réforme constitutionnelle et le mandat de plus, qu´il voulut imposer à son peuple, lui ont été fatals. Le peuple est le seul détenteur légitime de la souveraineté. De ce fait, aucun pouvoir n´est supérieur à la puissance souveraine du peuple qui ne peut être, sous aucune forme, anéantie. Une chose est sûre maintenant, Compaoré n´est plus PR du Faso. Quand on refuse de partir dans la paix, on sort dans la honte.
Depuis 1991, Compaoré organise une parodie d´élection, remportée toujours par son parti et souvent avec plus de 80% des suffrages pour un taux de participation de moins de 30%.
Deuxième producteur de coton en Afrique, le sous développement du Burkina Faso est en grande partie lié aux exactions de Compaoré et de sa famille. Il impose sa famille aux postes à responsabilités à la fois économiques et politiques. Son frère François Compaoré, sa sœur Juliette, son beau frère Alpha Yago, la belle mère de François, Alizéta Ouédraogo pour ne citer que ceux là, sont les plus riches du Faso et occupent des postes stratégiques dans les sphères de l´État. C´est donc logique que le peuple crie son amertume.
Quand les gouvernants violent les droits du peuple, l´insurrection est, pour le peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
On ne cessera pas de le répéter, l´ascension d´une famille au sommet de l´État et aux structures étatiques et leur ingérence dans les affaires de l´État conduisent souvent à un état d´insurrection, et au-delà, à des situations d´un État en déliquescence.
Une autre Afrique est possible.
Dr Abdou Abbas Lat Dior Diop
La main mise par une seule famille dirigeante sur les principales richesses d’un pays conduit inéluctablement à une insurrection populaire qui chassera les dirigeants du pouvoir, comme c’est arrivé au Burkina Faso, le 31 octobre dernier. Vous avez juste Dr Diop, alors nos leaders doivent garder cela à l’esprit pour rester saufs de la furie de leur peuple. Bon conseils à eux.
à bon entendeur,salut!