Cinq pays africains où investir après le Brexit

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Tout n’est pas perdu pour les économies africaines. La parution de cette nouvelle étude du centre de recherche du Groupe Ecobank publiée dans le guide Taux, devises et matières premières (FICC) en Afrique subsaharienne 2016, par la première banque panafricaine, répond à un double objectif : celui de calmer l’euphorie qui a envahi les économies africaines au lendemain du Brexit, en particulier les marchés financiers. Mais aussi celui d’apporter des pistes concrètes aux entreprises qui ont des investissements ou des projets d’investissements dans le pays et qui sont à la recherche de nouvelles destinations. Dans cette perspective; la banque panafricaine plébiscite l’Afrique et la « diversification » de ses économies et l’essor des classes moyennes qui présentent une « multitude » de nouvelles opportunités d’investissement.

« L’Afrique n’est pas un pays !»
Pour le directeur de la recherche d’Eti, Edward George, malgré les risques associés à la chute du prix des matières premières et à la diminution de la demande chinoise, de nouvelles tendances transforment les économies de la région, en particulier dans les secteurs des télécommunications, de la technologie financière et des services. Les entreprises devraient rapidement regarder ce qu’il se passe ailleurs sur le continent et ne pas réduire l’Afrique à la crise nigériane, angolaise ou encore sud-africaine. L’Afrique est en pleine transformation économique, ce qui devrait permettre à de nombreuses entreprises de tirer avantage de cette période de chocs. « Malgré les risques associés à la chute du prix des matières premières et à la diminution de la demande chinoise, de nouvelles tendances transforment les économies de la région, en particulier dans les secteurs des télécommunications, de la technologie financière et des services. En effet, on ne peut plus parler aujourd’hui de l’essor de l’Afrique dans son ensemble, mais on constate tout de même une transformation économique sur le continent, certes plus sobre et plus nuancée qu’on ne l’attendait, mais bien réelle. L’Afrique n’est pas un pays : elle est composée d’au moins 54 pays, qui se développent à des rythmes différents et se diversifient de manière différente, offrant des opportunités aux entreprises et aux investisseurs ».

Quelles opportunités offrent le Brexit pour les économies africaines ?

Présente lors du lancement du Guide FICC en Afrique subsaharienne, la députée de Newcastle upon Tyne Central et présidente du All-Party Parliamentary Group (APPG) pour l’Afrique, Chi Onwurah, a invité dans l’autre sens et à contre rebours le continent africain à s’intéresser aux opportunités qu’offre le Brexit. Explication : « On ne peut surestimer les répercussions du Brexit sur l’économie mondiale. Mais, alors que nous avons de grands défis à surmonter, nous devons également nous intéresser aux opportunités que représente le Brexit pour l’Afrique. L’accord commercial de l’UE avec l’Afrique a été critiqué pour ses effets négatifs sur l’industrie et l’agriculture africaines. Le Royaume-Uni pourrait être en mesure de mettre en œuvre une politique plus bénéfique aux deux parties », a t-elle affirmé . Le Guide FICC en Afrique subsaharienne donne un aperçu des perspectives économiques dans la région, ainsi qu’une vue d’ensemble des principaux secteurs (finances, énergie et matières premières agricoles). Il contient également un guide détaillé des économies de 41 pays de l’Afrique subsaharienne.

Pour le directeur de la recherche d’Eti, Edward George, malgré les risques associés à la chute du prix des matières premières et à la diminution de la demande chinoise, de nouvelles tendances transforment les économies de la région, en particulier dans les secteurs des télécommunications, de la technologie financière et des services. Les entreprises devraient rapidement regarder ce qu’il se passe ailleurs sur le continent et ne pas réduire l’Afrique à la crise nigériane, angolaise ou encore sud-africaine. L’Afrique est en pleine transformation économique, ce qui devrait permettre à de nombreuses entreprises de tirer avantage de cette période de chocs. « Malgré les risques associés à la chute du prix des matières premières et à la diminution de la demande chinoise, de nouvelles tendances transforment les économies de la région, en particulier dans les secteurs des télécommunications, de la technologie financière et des services. En effet, on ne peut plus parler aujourd’hui de l’essor de l’Afrique dans son ensemble, mais on constate tout de même une transformation économique sur le continent, certes plus sobre et plus nuancée qu’on ne l’attendait, mais bien réelle. L’Afrique n’est pas un pays : elle est composée d’au moins 54 pays, qui se développent à des rythmes différents et se diversifient de manière différente, offrant des opportunités aux entreprises et aux investisseurs ».
afrique.lepoint.fr

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