La Grande muette sénégalaise est encore une fois secouée par des problèmes de primes. Cette fois-ci, c’est un groupe d’officiers subalternes qui s’est adressé au chef de l’Etat pour défendre le commando de 200 soldats déployé en Côte en octobre dernier sous demande de l’Onu. Ces derniers exigent de l’Etat du Sénégal le paiement intégral de leurs primes versées par les services de Ban Ki Moon. Sans quoi, ils se feront bientôt entendre. Les nerfs d’une partie des «Diambars» (soldats sénégalais) déployés en Côte d’Ivoire dans le cadre la Mission onusienne de maintien de la paix se chauffent. Révulsés par certains «actes» de la hiérarchie militaire, un groupe d’officiers subalternes de l’Armée sénégalaise a décidé d’agir. Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, ce groupe de militaires menace de se faire entendre «sous peu de temps». La raison fondamentale de leur grogne ? La gestion des primes d’un commando de 200 soldats sénégalais envoyé en Côte d’Ivoire sur demande de l’Onu. Cette unité spéciale qui a pour mission spéciale de sécuriser les élections, d’escorter les Vip, et d’intervenir sur toute la Côte d’Ivoire.
Arrivé en octobre dernier sous le chapitre 7 de l’Onu pour une durée de trois mois, ce «commando spécial» voit son mandat renouvelé tous les trois mois. Ils boucleront leur 9e mois le 11 juillet prochain. Mais le séjour a été déjà prolongé d’un autre trimestre. Le document révèle que l’Onu leur verse une indemnité journalière d’intervention de 100 000 francs Cfa.
Et selon une source militaire, tout est réuni pour que le mandat soit encore prolongé. Dans la mesure où la Côte d’Ivoire organisera des élections locales en novembre prochain.
36 MILLIONS DE FRANCS RECLAMES CONTRE 4 MILLIONS «PROPOSES»
Le hic est que la hiérarchie militaire voudrait les priver de leurs primes onusiennes qui s’élèvent à 36 000 000 francs Cfa l’an. «L’Onu est dans les dispositions de payer les primes, mais le gouvernement sénégalais veut mettre la main sur une bonne partie des fonds», explique une source militaire.
La stratégie consiste à rattacher ce commando au contingent Senbat 11 déployé à Yamoussoukro et à Bouaké. A partir de là, chacun percevra une manne annuelle de 4 080 000 francs Cfa au même titre que leurs camarades du contingent, renseigne la lettre ouverte rédigée par ces soldats frustrés.
Ces officiers révèlent que «l’Armée sénégalaise est en train de faire des tractations pour que ces commandos ne soient pas payés au prix de leur travail». Elle veut juste gratifier au taux du contingent, soit à 1/3 des primes versées par l’Onu. Même cela n’est pas respecté, d’après ces officiers.
Il faut dire que depuis l’arrivée de ce commando à Abidjan, l’atmosphère reste polluée par cette histoire de primes, selon nos sources. Ce n’est que mardi dernier que le Commandement des forces de l’Onuci a donné une suite à la requête des autorités sénégalaises de déployer cette unité spéciale dans la capitale politique de la Côte d’Ivoire, à l’instar du Senbat 11. Alors qu’ils assuraient jusqu’en début de cette semaine la sécurité de l’Hôtel du Golf où vit encore le Président ivoirien Alassane Dramane Ouattara. «Le Président ivoirien s’était lui-même opposé à leur départ d’Abidjan pour ne pas compromettre sa sécurité», renseigne une source militaire.
«L’AVENIR DU SENEGAL EST EN JEU, A CAUSE DE L’ARGENT»
Très remontés contre leurs supérieurs hiérarchiques restés au pays, cette unité spéciale aidée par un groupe d’officiers n’entend pas laisser «ce coup» aboutir. Des correspondances ouvertes ont été adressées au Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon, et au Haut commissaire des Nations unies en charge des droits de l’Homme.
«Nous sommes très proches de ces commandos et les soutenons dans leur légitime et juste réclamation des primes. Pourquoi vivre donc sur le dos de ces braves commandos qui continuent à verser leur sang pour le Sénégal», s’indignent ces officiers subalternes. Ces derniers d’insister qu’ils vont «s’obstiner catégoriquement et sans complexe à ce que ces 200 militaires engagés en Rci (République de Côte de d’Ivoire) dans un contexte spécial des élections sous le chapitre 7 de l’Onu perçoivent la totalité de leur argent». Et ces «Diambars» de fustiger la dissimulation des modalités de paiement opérée par la hiérarchie militaire sénégalaise.
Cette dernière missive adressée au chef de l’Etat traduit très sincèrement, précisent ses auteurs, «les sentiments et états d’âme des militaires». «En tant que responsable du pays, nous attirons votre attention pour vous dire que l’avenir du Sénégal est en jeu, à cause de l’argent», lit-on dans la lettre ouverte.
MENACES CONTRE DES AUTORITES POLITIQUES ET MILITAIRES
Ces casques bleus demandent au Chef suprême des armées Abdoulaye Wade, de ne pas minimiser cette affaire. Ces soldats mécontents, préviennent-ils, ne font pas dans l’illusion, car ils détiennent «beaucoup de documents et ils connaissent trop de choses dont ils peuvent se servir contre certaines autorités» politiques et militaires du pays.
Ces officiers d’indiquer que «la liaison est établie entre des médiats étrangers comme Rfi, Le Nouvel Observateur, Cnn, Bbc news, Washington post, The Guardian, Afrique Mag, Jeune Afrique, Le Monde, Le Figaro, Libération, New York Times, l’Onu, le Bit, Amnesty international, Human rights Watch pour leur remettre éventuellement certains documents authentiques qui enfoncent des autorités civiles et militaires (sénégalaises)».
Toutefois, ces soldats tiennent à rassurer le Chef suprême des armées qu’ils ne visent pas un quelconque putsch. «Nous ne sommes pas du tout intéressés par votre pouvoir. Mais seulement nous réclamons et nous voulons tout simplement que soit rendu l’argent de ce commando», précisent-ils. Et «rien ne sera négligé» pour gagner ce combat.
MISE EN GARDE CONTRE «LA MACHINE A REPRIMER»
Ce jour-là, ces officiers disent attendre «de pieds fermes l’intervention de (…) gendarmes et policiers qui prennent plaisir à taper et à torturer les blessés et mutilés de guerre». Cette machine à réprimer, comme ils les qualifient, doit se garder de brimer leurs frères d’armes, «car un jour, ils peuvent être blessés ou mutilés (par accident)». Et de leur signifier : «Surtout sachez qu’ils ne prennent repère sur personne et ce que les autres militaires des autres pays entament pour ensuite échouer, se faire berner et arrêter.» Pour eux, ce sera différent, car ils prendront toutes les dispositions pour faire mal et aller jusqu’au bout du combat et sans pitié et sans esprit de recul.
«CONTRE UNE CAMPAGNE POUR UNE RETRAITE A 65 ANS»
Ces soldats se disent choqués, ces dernières années, par les militaires et les civils qui se sont immolés. «Que fait Alioune Tine de la Raddho ? Pourquoi ne réagissez-vous pas pour ces valeureux ‘’Diambars’’ hors service. Où sont les droits de l’Homme dans ce pays. Et pourquoi sont-ils donc battus en réclamant leurs droits ?», se demandent-ils. Selon eux, «le président de la République doit chercher les profondes causes dans la situation sociale».
Le groupe d’officiers subalternes ne digère pas le fait que «des Généraux battent campagne pour une retraite à 65 ans», en cautionnant la «marginalisation de la troupe», la «non-reconnaissance et le tabassage des blessés et mutilés de guerre». Ils ont ainsi «généralisé le mécontentement de la population et des militaires».
«L’ARMEE PEINE A REENGAGER 75 SOLDATS ALORS QUE LA GENDARMERIE RECRUTE…»
Ce groupe d’officiers n’en est pas moins indifférent à la crise sociale qui affecte les populations. «Le dédommagement de la famille de feu maître Babacar Sèye à 700 000 000 de francs Cfa à elle toute seule, et c’est une première au Sénégal, la construction du plus grand Théâtre, l’argent distribué aux lutteurs, le très cher train de vie du gouvernement etc. A quoi sert tout ça ?», s’émeuvent-ils. Aujourd’hui, constate ce groupe de militaires, l’Armée peine à réengager 75 soldats au moment où la Gendarmerie assure tranquillement sa montée en puissance en recrutant, chaque année, un bataillon de 500 sous-officiers gendarmes».
Le projet de Diplôme d’aptitude au grade d’officier (Dago) à 35 ans à partir du grade de sergent-chef B2 révolte davantage des troupes. Ainsi «nous venons de comprendre qu’être officier, c’est l’affaire et le domaine des fils à Papa et du système». Par conséquent, c’est dans le tard qu’ils se sont rendus compte qu’il est devenu inutile d’être diplômé de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (Ensoa). On risque de mourir major. «Mais sachez que c’est le réveil de la nouvelle et jeune élite militaire. Et pour cela, nous allons forcément marquer le coup pour remettre au pas certains officiers», jurent-ils. Et c’est pour mettre la main sur l’intégralité de leurs sous.
THIEY ABLAYE WEDI ET L’ARGENT!!!!!!!MEME LES MILITAIRES FONT FRAIS DE SON AVIDITE.
« Tu n’emmuselleras point le boeuf qui foule le grain et l’ouvrier mérite son salaire » dit la Bible. Il faut donner à ces soldats ce qui leur revient de droit.
doul rek doul rek ils ne feron rien se sont tous des peureux je suis sur que c un soldat qui est au desu de tout sa le senegal na plus dofficier digne de se nom
MILTAIRES A L’EXTERIEUR ET TAPETTES A L’INTERIEUR CAR LES CHEFS SONT DES MOLLASSONS CORROMPUS
IL FAUT TJRS ANALYSER LES INFOS DE LA PRESSE AVANT DE PORTER DES JUGMNTS SUR LA GRDE MUETTE.VOUS KI LA QUALIFIEZ DE » » SI CE N;ETAIT PAS ELLE ,LES REBELLES CASACAIS SERAIENT A PRESENT A DAKAR TROUBLER VOTRE SOMMEIL ET QUIETUDE ET SUIS SUR K’A PRESENT VOUS PENSEREZ A AUTRE CHOSE QU A RESTER DERRIERE UN ORDI POUR ENVOYER DES FOUTAISES.
VERIFEIR ET CONFIRMER AVANT DE PARLOTER.
SALAM