Communiqué du bureau politique de La République des Valeurs – Reewum Ngor

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Les bases juridiques scientifiques de notre recours au Conseil Constitutionnel pour la validation des parrains du président Thierno Alassane Sall
Sur les 27 000 parrains rejetés par le conseil constitutionnel, la RV2019 a décompté que plus de dix-huit milles (18 000) parrains du candidat Thierno Alassane Sall ont été rejetés par le Conseil Constitutionnel, parce qu’une lettre du prénom ou du nom de l’électeur-parrain avait été omise ou mal saisie dans la version électronique. Par ailleurs, près de neuf milles (9 000) autres parrains ont été rejetés pour cause de doublons avec le(s) fichiers de références utilisés par le logiciel de contrôle du conseil constitutionnel.
Au-delà du caractère inconstitutionnel de ces rejets, nous souhaitons apporter, en complément, un argument mathématique irréfutable, en opposition à la décision infondée du conseil constitutionnel.
Sur le plan juridique,
• La décision 01/2018 du conseil constitutionnel « Portant mise en place d’un dispositif de vérification des parrainages et fixant les modalités de son fonctionnement », reste généraliste dans son contenu et ne fournit aucune indication sur les procédures de contrôle et de rejets informatiques, notamment sur la version du fichier de référence servant de base pour le contrôle ; sur les critères de complétude des informations fournies sur les parrains (exactitude de l’orthographe du nom du parrain, de son prénom, de sa commune, etc.). Par conséquent, tout rejet d’un parrain basé sur le fait qu’il manque une lettre à son prénom ou son nom (par exemple lorsqu’il manque un ‘E’ à ‘THIOUBE’ ou un ‘L’ à ‘SALL’), demeure inconstitutionnelle jusqu’à preuve du contraire. Sur cette base, la République des valeurs a identifié 18.000 parrains du candidat Thierno Alassane SALL qui ont été injustement rejetés, sans explication détaillée sur les moyens utilisés. Nous contestons formellement ces 18.000 rejets.
• Ensuite, le fait que l’ordre de dépôt des parrainages influe sur le nombre de doublons d’un candidat ou d’un autre, constitue un biais inconstitutionnel permettent à un candidat d’avoir un avantage illégal sur un autre, malgré le délai légal de dépôt autorisé par le conseil constitutionnel. Nous avons tous été témoins de la course au premier candidat à déposer ses parrainages, voilà un procédé indigne d’une démocratie qui se respecte. Il semble, que le premier candidat qui dépose sa liste de parrainage voit son fichier comparé uniquement à la version de fichier électoral en vigueur. Le candidat suivant voit son fichier comparé, non seulement au fichier électoral, mais aussi au fichier du premier candidat ayant déposé avant lui. Le troisième candidat verra son fichier comparé au fichier électoral, mais aussi aux fichiers des deux candidats l’ayant précédé, ainsi de suite. En résumé, tous les candidats, hormis le premier à avoir déposé son parrainage, observent malgré eux, un risque de nombre de doublons croissants selon leur ordre de dépôt. Il n’y a pas plus inconstitutionnel que ce procédé de dépôt et de contrôle des parrainages. Ce biais introduit par l’ordre de dépôt des parrainages, prouve à lui tout seul l’iniquité et le caractère inconstitutionnel de la loi sur le parrainage. Sur cette base, la République des valeurs conteste formellement le rejet illégal des 9 000 parrainages du candidat Thierno Alassane SALL pour cause de doublons.
Sur le plan mathématique et pour revenir sur l’application de la décision du 01/2018 du conseil constitutionnel, nous apportons la preuve statistique qu’il est impossible que les 18 000 parrains rejetés pour des raisons techniques inexpliquées, aient pu être inventés de toute pièce. Ce qui établit leur recevabilité sur le plan juridique.
• Un parrainage est identifié par une séquence de plus d’une trentaine de caractères alphanumériques (numéro d’électeur, numéro de carte CEDEAO, nom de la commune), sans compter le prénom, le nom et la signature du citoyen. La RV2019 a vérifié que pour les dix-huit milles (18 000) parrains rejetés, la trentaine de caractères alphanumériques permettant d’identifier un parrain de façon unique ont été correctement saisis et correspondent bien à des électeurs.
• Il existe une théorie des mathématiques appliquées, appelée analyse combinatoire, qui permet de déterminer le nombre de combinaisons possibles dans un ensemble défini. Avec cette théorie, il est possible par exemple, de calculer le nombre de noms (de personnes, de villes, etc.) pouvant être constitués à partir des 26 lettres de l’alphabet (sans tenir compte de l’importance des consonnes et des voyelles par simplification). Nous vous laissons imaginer, juste intuitivement, le nombre énorme de possibilités pour cet exemple. Il est également possible avec cette théorie, de déterminer le nombre de numéros à 9 chiffres (comme le numéro de carte d’électeur), à partir des 10 chiffres unitaires allant de 0 à 9. Là encore nous vous laissons imaginer intuitivement le nombre inconsidéré de possibilités.
• A la république des valeurs, nous avons effectué un calcul simple d’analyse combinatoire qu’un élève de terminale serait en capacité d’effectuer, pour déterminer le nombre de combinaisons permettant de constituer un parrain avec les trois informations que nous avons jugés largement suffisantes pour identifier de façon unique un parrain (son numéro d’électeur, son numéro de carte CEDEAO et le nom de sa commune). Nous avons préféré isoler volontairement le prénom et le nom, puisque vous en déduirez par vous-même que les résultats du calcul seraient encore plus stratosphériques.
En effet, avec les 26 caractères de l’alphabet et la dizaine d’unités possibles allant de 0 à 9 que nous offre les mathématiques, il y aurait 109*1017*2610 possibilités de constituer un parrain de façon unique avec :
o Son numéro d’électeurs (9 chiffres),
o Son numéro de carte CEDEAO (17 chiffres)
o Et le nom de sa commune (en moyenne 10 caractères, exemple « Pikine Est »).
Ce nombre de combinaisons possibles (1026*2610) est astronomique, il est de loin supérieur au nombre d’étoiles dans notre galaxie et même dans l’univers observable (1023).
• Il faudrait ensuite que dans cet univers des possibles, que les parrainages fournis (ou supposés inventés) par un candidat coïncident avec les électeurs inscrits dans le fichier électoral, ce qui relèverait du miracle absolu. Aucun humain ni aucune machine n’aurait pu identifier au préalable et avec certitude, ne serait-ce qu’une combinaison de lettres et de chiffres valides qui corresponde exactement à un parrain inscrit sur les listes électorales. Alors ne parlons même pas du nombre de parrains requis pour chaque candidat (plus de 53.000 combinaisons à trouver). Si cela avait été possible alors il y aurait un gagnant au loto tous les jours et les systèmes de sécurité informatique seraient constamment violés.
• Dès lors qu’il est statistiquement impossible d’inventer un seul électeur à priori valide et présent dans le fichier électoral, comment justifier de bonne foi, le rejet des 18 000 parrains de la RV2019 parce qu’un seul caractère serait manquant ou mal retranscrit parmi toute la séquence d’une quarantaine de caractères alphanumériques qui les identifient. Le Conseil Constitutionnel serai-il en voie d’invalider les Mathématiques ?
L’ensemble des rejets opposés à RV2019, constitue une violation flagrante de notre constitution et un défi inconsidéré des lois mathématiques qui fondent notre corpus de connaissances, en l’état actuel des sciences.
Par conséquent, nous appelons solennellement le Conseil Constitutionnel à ne jamais introduire cette jurisprudence dangereuse dans le corpus légal de la République. En outre, le Conseil Constitutionnel devrait recouper les résultats du contrôle électronique avec les versions papiers qui comportent la signature des citoyens au moins dans le cas d’erreurs mineurs sur le prénom ou nom des parrains.
Ainsi, pour la République et pour l’état de droit, le Conseil Constitutionnel devrait accepter et traiter convenablement le recours pour la validation des parrains et la recevabilité de la candidature du président Thierno Alassane Sall.
Vive la République.
Vive le Sénégal.

Le bureau politique
La République des Valeurs « Reewum Ngor »

1 COMMENTAIRE

  1. Ndeyssan un homme de valeur comme TAS ne peut pas se faire entendre par des oreilles sourdes. Notre République par en fumée sous la responsabilité de politiciens véreux et d’un peuple en majorité inconscient ou trop laxiste.

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