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L’écrivain Jean-Claude Marut devrait animer ce mercredi à Ziguinchor, (sud) une conférence portant sur son ouvrage intitulé «Le Conflit de Casamance : ce que disent les armes ». Cette rencontre avec la presse n’aura pas lieu. Car cet ouvrage a été bloqué à l’aéroport de Dakar. Selon une source, l’auteur du livre a évoqué des secrets d’Etat très sensibles sur le conflit de la Casamance. Comme il l’avait fait avec la radio Sud Fm qui avait diffusé une déclaration du Chef rebelle Salif Sadio, Me Ousmane Ngom vient encore une fois de se faire entendre.
Auteur du récent ouvrage ‘’Le conflit de Casamance : ce que disent les armes’’ (Karthala, 2010), Jean-Claude Marut est docteur en géographie, chercheur associé au centre d’étude d’Afrique noire à Bordeaux (CNRS-IEP). L’écrivain, spécialisé en géopolitique, travaille depuis près de vingt ans sur le conflit casamançais, dont il a rencontré beaucoup d’acteurs.
Chercheur associé au CEAN, Jean-Claude Marut est géographe, spécialisé en géopolitique. À ce titre, il analyse plus particulièrement les représentations que se font les acteurs de leurs territoires comme enjeux de rivalités de pouvoir : à partir de leur déconstruction, il s’efforce de comprendre la genèse et la signification de ces représentations, notamment dans leurs formes identitaires.
Son champ d’observation couvre l’espace guinéo-sénégambien (Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau) et les conflits internes et externes qui le traversent : conflit séparatiste en Casamance, rivalités de pouvoir en Guinée-Bissau, tensions sous-régionales (en particulier entre le Sénégal et la Gambie). En multipliant les niveaux d’analyse, il rend notamment compte de l’insertion de cet espace dans des flux mondialisés, dont le narco-trafic est la manifestation la plus récente et la plus déstabilisatrice.
Il a notamment participé au programme de recherche du CEAN sur les conflits armés en Afrique subsaharienne.
Publications récentes
« Les racines mondiales du particularisme casamançais », Revue canadienne d’études africaines. Opinion : « Guinée-Bissau, Casamance, Gambie : une zone à risques » / Site de l’European Union Institute for Security Studies (EUISS). La rébellion casamançaise. Entre ruptures et liens.
Quelques autres publications
« Après avoir perdu l’Est, la Guinée-Bissau perd-elle aussi le Nord » ? Lusotopie, Karthala. « Le problème casamançais est-il soluble dans l’État-nation ? », in M.C. Diop (ed.), Le Sénégal contemporain, Karthala. « Les Casamançais sont fatigués « , Caderno de Estudos Africanos, Lisbonne. « Les particularismes au risque de l’islam dans le conflit casamançais », in Islams d’Afrique : entre le local et le global, L’Afrique politique 2002. « Le retour au religieux dans le Kasa (Casamance) : guerre des dieux ou troisième voie ?.
sudonline.SN
ce que le français raconte sur la casamance nous le savont,la casamance est hotages des diolas qui ont trop dormis avant de voir que le soleil se levait à l’ est.
Mais le monsieur a un dossier urgent le probléme CORSE qui est latent en france.
le patriote je suis pas d’accord avec toi.La France a son problème corse certes mais il n’y a pas l’omerta dans le dossier corse;Les journaux en parle et on a pas besoin d’être en france pour connaître la genèse et les enjeux du conflit basque.Par contre, qui parmi les sénégalais peut te dire l’origine du conflit casamanàais et les enjeux.On a rien à dire parce que nous ne prenons pas en charge notre histoire.demandes toi quel sénégalais est prêt à risquer sa vie pour éclairer la postérité.Ce sont toujours les occidentraux qui se préoccupe de nos problèmes et de retracer le cours de notre histoire;devant la vérité il savoir être humble.