Construction université Amadou Moctar Mbow : Macky Sall « vire » Bictogo du chantier

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XALIMANEWS : Le Président Macky Sall a ordonné avant-hier la résiliation du contrat pour retard de livraison de chantier, de l’Université Amadou Moctar Mbow de Diamniadio, qui devait, aux dires de Mary Teuw Niane, etre fonctionnelle en octobre 2017.

Les nombreuses voix qui s’étaient élevées, en son temps, pour dénoncer le choix porté sur le sulfureux Ivoirien d’Adama Bictogo sont en passe d’avoir raison. Sa société, Marylis Btp, n’est plus responsable de la construction, à Diamniadio, de l’Universitéì Amadou Moctar Mbow qui lui a été confiée.

La Bank of Africa (Boa), qui devait financer le projet à hauteur de 60 milliards Fcfa, a aussi refusé de décaisser l’argent pour l’inexpérience de la société Marylis Btp qui n’a pas la maîtrise sur la destination réelle de cette manne financière. Le protocole d’accord entre l’État du Sénégal, la Boa et Marylis Btp a été signé lors du dernier séjour du roi du Maroc au Sénégal.

À noter que Marylis Btp s’est liée, pour l’exécution de ce chantier, avec la société Touba Matériaux contrôlée par Abdou Lahat Kâ, l’actuel maire de Touba. Le chantier de l’Université Amadou Moctar Mbow de Diamniadio est le premier marché d’Adama Bictogo au Sénégal.

4 Commentaires

  1. Quid aussi des 13 milliards encaissés par ce même Adama Bictogo pour la mise en place du système de taxes sur les billets d’avion ?

    RAPPEL RAPPEL RAPPEL RAPPEL Une autre entourloupe de e Bictogo jamais éclaircie ! De Daouda Mine

    Le gouvernement du Sénégal se prononce enfin sur la somme de 13 milliards de francs versée à Adama Bictogo, l’ancien ministre des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire, propriétaire de la société SNEDAI.

    « Au regard de la situation d’insécurité sous-régionale caractérisée, notamment, par l’action de nombreux mouvements djihadistes dans la bande du Sahel, l’État du Sénégal a initié un important projet de modernisation et d’équipement des services de sécurité et de l’administration territoriale. Il a conclu, dans ce cadre, le 25 mars 2014, un contrat de partenariat avec la société SNEDAI, concessionnaire de services publics pour la production de visas biométriques », note le gouvernement pour explique pourquoi il avait senti la nécessité de s’attacher les services de Bictogo.

    Dans le contrat, l’État du Sénégal avait décidé d’affecter sa quote-part des ressources financières, générées par les visas biométriques, à l’achat, par le prestataire SNEDAI, d’équipements d’intervention mobiles ainsi que d’équipements militaires. Ces équipements sont mis à la disposition des forces de police et de l’administration territoriale.

    La quote-part attendue de l’Etat devait aussi servir, en sus de l’équipement de forces de police et de l’administration territoriale, à la réhabilitation et la construction, par la société SNEDAI, d’édifices publics destinés aux services déconcentrés de l’État (préfectures, sous-préfectures, commissariats de police, etc.).

    Auparavant, le 8 janvier 2014, l’autorité contractante au nom du Gouvernement avait reçu l’autorisation de l’Autorité de Régulation des Marchés publics (Armp) par sa décision n° 010/14/Armp/Crd, note le gouvernement.

    Le Gouvernement a ensuite soumis au vote de l’Assemblée nationale cette affectation de recettes, dans la loi de finances rectificative pour l’année 2014. « Ainsi, toutes les obligations d’ordre légal et réglementaire sur la conclusion de ce contrat de partenariat ont été observées et remplies, à date, par le Gouvernement », note le porte-parole du gouvernement.

    Mais le 3 avril 2015, le Gouvernement a décidé de suspendre le visa payant sur le territoire national à compter du 1er mai 2015. « Le Gouvernement donnait ainsi une suite favorable à la demande maintes fois réitérée de suppression des visas par les acteurs privés du secteur touristique national. Il convient de rappeler que ce secteur était alors lourdement menacé par l’impact de la situation sécuritaire sous-régionale et de la maladie à virus Ebola.

    À cette date, la société SNEDAI avait fini de préfinancer et de mettre à la disposition de l’État du Sénégal la totalité des équipements prévus par le contrat, soit : 338 véhicules et 156 motos pour un coût global de 7.889.350.000 FCFA, décomposés comme suit : 147 véhicules et 156 motos pour les services de police, 191 véhicules pour l’Administration territoriale, des matériels d’intervention militaire des forces spécialisées de police pour un coût global de 1.978.880.000 FCFA », explique le gouvernement.

    Selon Seydou Guèye, à date de la rupture du contrat par l’État, la société SNEDAI a ainsi préfinancé pour le compte de l’État du Sénégal, sur les recettes attendues par l’État de la mise en œuvre du système de visas biométriques, la somme de neuf milliards huit cent soixante-dix-huit millions cinquante-six mille cinq cent soixante-douze francs CFA (9.878.056.572 FCFA). « Les équipements ont été livrés.

    Ils sont utilisés actuellement par les forces de police et l’administration territoriale. Au surplus, à la date de la rupture du contrat par l’État, la société SNEDAI a remis à l’État du Sénégal, pour pleine propriété, l’ensemble des équipements informatiques (matériels et logiciels) acquis dans le cadre de la mise en œuvre du système de visas biométriques, après négociations, à leur valeur résiduelle, soit 582.829.073 FCFA (pour des investissements d’un coût initial de 1.316.309.316 FCFA).

    Les opérations en suspens, notamment les salaires et rémunérations dus, les dettes fournisseurs, les engagements bancaires, les intérêts sur emprunts, ainsi que les moins-values de recettes pour la société ont été évalués par la SNEDAI au moment de la rupture du contrat et soumises au Gouvernement. Ces opérations avaient autorisé la société SNEDAI à réclamer à l’État, pour solde du contrat de partenariat, un montant global de 19.708.514.802 FCFA. L’État a finalement payé à la société SNEDAI, la somme de 13.000.000. 000 F CFA », éclaire le gouvernement.

    Ce qui justifie le versement de somme de 13 milliards de Francs à Bictogo en guise de remboursement.

  2. Le gouvernement du Sénégal se prononce enfin sur la somme de 13 milliards de francs versée à Adama Bictogo, l’ancien ministre des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire, propriétaire de la société SNEDAI.

    « Au regard de la situation d’insécurité sous-régionale caractérisée, notamment, par l’action de nombreux mouvements djihadistes dans la bande du Sahel, l’État du Sénégal a initié un important projet de modernisation et d’équipement des services de sécurité et de l’administration territoriale. Il a conclu, dans ce cadre, le 25 mars 2014, un contrat de partenariat avec la société SNEDAI, concessionnaire de services publics pour la production de visas biométriques », note le gouvernement pour explique pourquoi il avait senti la nécessité de s’attacher les services de Bictogo.

    Dans le contrat, l’État du Sénégal avait décidé d’affecter sa quote-part des ressources financières, générées par les visas biométriques, à l’achat, par le prestataire SNEDAI, d’équipements d’intervention mobiles ainsi que d’équipements militaires. Ces équipements sont mis à la disposition des forces de police et de l’administration territoriale.

    La quote-part attendue de l’Etat devait aussi servir, en sus de l’équipement de forces de police et de l’administration territoriale, à la réhabilitation et la construction, par la société SNEDAI, d’édifices publics destinés aux services déconcentrés de l’État (préfectures, sous-préfectures, commissariats de police, etc.).

    Auparavant, le 8 janvier 2014, l’autorité contractante au nom du Gouvernement avait reçu l’autorisation de l’Autorité de Régulation des Marchés publics (Armp) par sa décision n° 010/14/Armp/Crd, note le gouvernement.

    Le Gouvernement a ensuite soumis au vote de l’Assemblée nationale cette affectation de recettes, dans la loi de finances rectificative pour l’année 2014. « Ainsi, toutes les obligations d’ordre légal et réglementaire sur la conclusion de ce contrat de partenariat ont été observées et remplies, à date, par le Gouvernement », note le porte-parole du gouvernement.

    Mais le 3 avril 2015, le Gouvernement a décidé de suspendre le visa payant sur le territoire national à compter du 1er mai 2015. « Le Gouvernement donnait ainsi une suite favorable à la demande maintes fois réitérée de suppression des visas par les acteurs privés du secteur touristique national. Il convient de rappeler que ce secteur était alors lourdement menacé par l’impact de la situation sécuritaire sous-régionale et de la maladie à virus Ebola.

    À cette date, la société SNEDAI avait fini de préfinancer et de mettre à la disposition de l’État du Sénégal la totalité des équipements prévus par le contrat, soit : 338 véhicules et 156 motos pour un coût global de 7.889.350.000 FCFA, décomposés comme suit : 147 véhicules et 156 motos pour les services de police, 191 véhicules pour l’Administration territoriale, des matériels d’intervention militaire des forces spécialisées de police pour un coût global de 1.978.880.000 FCFA », explique le gouvernement.

    Selon Seydou Guèye, à date de la rupture du contrat par l’État, la société SNEDAI a ainsi préfinancé pour le compte de l’État du Sénégal, sur les recettes attendues par l’État de la mise en œuvre du système de visas biométriques, la somme de neuf milliards huit cent soixante-dix-huit millions cinquante-six mille cinq cent soixante-douze francs CFA (9.878.056.572 FCFA). « Les équipements ont été livrés.

    Ils sont utilisés actuellement par les forces de police et l’administration territoriale. Au surplus, à la date de la rupture du contrat par l’État, la société SNEDAI a remis à l’État du Sénégal, pour pleine propriété, l’ensemble des équipements informatiques (matériels et logiciels) acquis dans le cadre de la mise en œuvre du système de visas biométriques, après négociations, à leur valeur résiduelle, soit 582.829.073 FCFA (pour des investissements d’un coût initial de 1.316.309.316 FCFA).

    Les opérations en suspens, notamment les salaires et rémunérations dus, les dettes fournisseurs, les engagements bancaires, les intérêts sur emprunts, ainsi que les moins-values de recettes pour la société ont été évalués par la SNEDAI au moment de la rupture du contrat et soumises au Gouvernement. Ces opérations avaient autorisé la société SNEDAI à réclamer à l’État, pour solde du contrat de partenariat, un montant global de 19.708.514.802 FCFA. L’État a finalement payé à la société SNEDAI, la somme de 13.000.000. 000 F CFA », éclaire le gouvernement.

    Ce qui justifie le versement de somme de 13 milliards de Francs à Bictogo en guise de remboursement.

  3. L’Université de Diamniadio devait être fonctionnelle (les cours devaient commencer) en OCTOBRE 2016 et non 2017. C’est ce qui était « programmé » par les incompétents qui nous gouvernent. Idem pour l’Université de Kaolack qui devait démarrer en OCTOBRE 2016, et qui ouvre ses portes cette année sans être vraiment préparée. Les bâtiments ne sont pas encore terminés, ils ont rafistolé quelques bâtiments au centre ville, mais dans l’ensemble c’est de l’amateurisme. Ce sont les étudiants qui y sont orientés qui sont sacrifiés sous l’autel de l’incompétence et du second mandat tant souhaité, qui je l’espère ne sera pas accordé au lion qui dort.

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