Coronavirus : Comment les ressortissants sénégalais du Canada vivent l’Etat d’urgence décrété à travers le pays ?

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XALIMANEWS- Le Canada, comme le reste du monde, vit les pesanteurs et conséquences de l’épidémie du Coronavirus. Le confinement est de mise. Montréal, ville calme, abrite des sénégalais qui ne savent pas, pour la plupart, ou se donner de la tête. L’instant est crucial et les consciences sont directement touchées.
Le témoignage de T.B
«Comme la plupart des villes touchées par le coronavirus dans le monde, Montréal a également décrété l’état d’urgence. Que nous ayons fait le choix ou non, nous sommes finalement confinés chez nous. Ceux qui n’avaient jamais le temps d’être avec leur progéniture peuvent se consoler, à présent, d’être en famille au vrai sens du terme. C’est la réelle compense. Seuls les « travailleurs essentiels » notamment ceux qui sont dans les domaines comme la santé, les transports en commun etc. sont autorisés à assurer le service pour le bien commun.
Pour ma part, je suis un travailleur essentiel, étant un agent des services de l’hôpital. A l’instar de mes collègues, je suis obligé de continuer mon service jusqu’à nouvel ordre. Malgré la situation de psychose qui sévit dans le pays, je suis obligé de faire face. Et je pense d’ailleurs à ceux qui sont dans une situation beaucoup plus difficile, notamment ceux qui sont en chômage technique ou ceux qui doivent sortir pour régler des choses vitales et qui restent confinés avec leurs enfants parce qu’ils n’ont pas le choix. En réalité, avec le confinement général, certains compatriotes vivent des situations sans issue. Car personne n’est là pour garder leurs enfants. On ne peut pas les laisser seuls, ni les sortir ou les exposer, ni les faire garder. Tout le monde se barricade. D’ailleurs, on a l’habitude de gérer nos enfants seuls. On les sort au parc, mais voilà ce n’est plus possible. Et justement, les enfants ne comprennent rien à la situation, ils souffrent plus que tout le monde. Heureusement, nous avons la chance, mon épouse et moi, d’avoir un parent dans la ville, en la personne de sa sœur qui peut garder nos enfants quand nous devons sortir ; nous les amenons chez elle et c’est pareil pour ses enfants quand elle a besoin de nous. Mais cette chance, ce n’est pas donné. En vérité, il faut s’attendre à ce qu’il y ait des cas de suivi psychologique après cet épisode de confinement.
En effet, le difficile scénario est quand nos enfants ne sortent pas, nous ne pouvons pas sortir non plus. L’Etat canadien l’a si bien compris qu’il a convenu d’accompagner, quelque peu, le confinement pour atténuer l’impact psychologique et social. Il s’agit de payer tous ceux qui sont en chômage technique à cause du confinement de leur progéniture. Car en réalité, ceux-là n’ont pas le choix ; ils sont obligés de rester à la maison.
Par ailleurs, dans le lot des « travailleurs essentiels », il y a les sapeurs-pompiers, les policiers, les médecins entre autres pour qui l’Etat a aménagé des espaces protégés avec les dispositions nécessaires, dans les lieux de travail, pour leurs enfants (Jusqu’à 12 ans) afin de leur permettre de continuer à travailler dans des conditions idoines. Pour l’heure, ce sont là les mesures prises par le gouvernement pour accompagner le confinement. Pour le reste, il n’y a rien qui soit facile.
Enfin nous acceptons la situation pour essayer de bien la vivre, loin de notre pays. Il faut dire que le monde entier vit actuellement à ce rythme. Nous avons parfaitement compris que la propagation du virus est très rapide, si rapide qu’il a fallu songer vite à briser la chaine. Si l’on sait qu’il se transmet même avec un petit toucher ou la moindre toux. Ainsi, il est capital, en ce moment, que tout le monde reste chez soi pour limiter la propagation. C’est pour anticiper, en réalité, et éviter le scénario de l’Italie que le Canada, à l’instar des autres pays même peu touchés, a pris ces mesures.
Pour tout dire, c’est très difficile mais nous applaudissons car nous avons besoin de garantir notre survie ».

6 Commentaires

  1. Contrairement à ce qui est dit dans le titre, l’État d’urgence n’est pas décrété à travers le Canada. Certaines provinces du Canada (et pas toutes) ont décrété l’état d’urgence sanitaire. De même, dans le texte, on parle d’un confinement à Montréal. Les mots ont un sens précis. Dans certains pays d’Europe (Espagne, France, Italie), il y a un confinement. On interdit systématiquement aux gens de sortir. Ce n’est pas encore le cas au Québec et à Montréal, donc, où les gens peuvent aller et venir où ils veulent et quand ils veulent. C’est seulement les écoles et les universités qui sont fermées pour deux semaines.

  2. Arrêtez de donner la mauvaise information. Au Quebec, il est juste conseillé aux personnes âgées de restez chez elle et au autres il est juste recommandé de sortir pour faire les activités essentielles comme aller au travail, faire l’épicerie aller a la pharmacie ou a ses rv médicales aller faire une marche etc.. Mais on a jamais décrété l’état d’urgence au Quebec encore moins le confinement. Faites pas peur les gens au senegal juste pour faire du sensationnel.

  3. Coronavirus. Un état d’urgence sanitaire, c’est quoi au juste ?
    Horaire inhabituel face à une situation hors normes. Le Conseil des ministres s’est réuni mercredi, à 15 h, sur la crise du coronavirus. Il y a adopté une mesure inédite… qui pourrait bientôt être appliquée.

    Des policiers contrôlent les voitures, à Rennes, afin de vérifier si les passagers ont leur attestation de déplacement. | MARC OLLIVIER, OUEST-FRANCE
    Ouest-France Yves-Marie ROBIN. Modifié le 19/03/2020 à 07h04 Publié le 19/03/2020 à 07h00
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    L’état d’urgence sanitaire est en quelque sorte un « tour de vis supplémentaire » après les mesures de confinement annoncées lundi soir par le président de la République.
    Un certain nombre de Français prennent toujours des libertés avec toutes les interdictions énoncées. On n’a jamais vu ainsi autant de joggeurs dans les rues. Sur les marchés, il y a du monde et les distances de sécurité d’un mètre ne sont pas forcément toujours respectées.
    Les marchés où l’on va chercher à manger doivent pouvoir continuer à fournir de la nourriture. Mais ceux où l’on voit des foules, ayant beaucoup d’étals, où il y a d’autres choses que de l’alimentaire, seront amenés à fermer », indiquait le ministre de la Santé, Olivier Véran, hier matin.
    Comment cet état d’urgence est-il déclenché ?
    Il est déclaré par décret en Conseil des ministres, après rapport du ministre de la Santé. Il donne, notamment, au Premier ministre la possibilité de prendre des mesures limitant la liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion.
    Il permet, par ailleurs, différentes réquisitions de biens et services nécessaires pour lutter contre la catastrophe sanitaire. À l’image, par exemple, des masques et du matériel médical, notamment.
    Sur quel territoire ?
    La déclaration d’état d’urgence sanitaire pourra se faire sur tout ou partie de l’Hexagone et des territoires d’Outre-Mer.
    Pour combien de temps ?
    La durée de cet état d’urgence est de douze jours. Au-delà, il faudra une validation par une loi. Et donc réunir l’Assemblée nationale et le Sénat.
    Quelles sanctions ?
    La violation des interdictions, le manquement aux obligations édictées, ou encore la méconnaissance des mesures prises seront punis d’une amende de quatrième classe (135 €). Le fait de ne pas respecter les réquisitions demandées sera puni de six mois d’emprisonnement et de 10 000 € d’amende. À noter qu’une indemnisation des réquisitions est également prévue.
    Le gouvernement déclenchera-t-il seul cet état d’urgence ?
    Non. La déclaration devra s’accompagner de la réunion d’un comité scientifique. Son président sera désigné par décret du président de la République. Il comprendra aussi deux personnalités qualifiées respectivement nommées par le président de l’Assemblée nationale et par celui du Sénat. Ainsi que des personnalités qualifiées nommées par décret.
    Quel contrôle ?
    Pour instaurer cet état d’urgence sanitaire, le gouvernement s’est inspiré de la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence. « Mais les seules mesures que nous prendrons ici permettront de faire face à l’épidémie… Toutes pourront être soumises au contrôle du juge et des parlementaires , a affirmé le Premier ministre, Édouard Philippe, à l’issue du Conseil des ministres.

  4. Svp donnez de bonnes informations, Montréal n’est pas en confinement. Seuls les écoles, université, lieux de rassemblements… sont fermés. Très facile à vérifier sur le net.

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