Les Forces Armées Nationales de Côte-d’Ivoire (FANCI) rebaptisées Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sous la Refondation, sont depuis peu presque démunies en munitions et en grenades lacrymogènes. A présent ces forces n’ont que du matériel dont elles ne peuvent faire usage contre les civils dans les manifestations de rue. Depuis quelques jours, en effet ces services de sécurité cherchent des fournisseurs en gaz lacrymogènes et de munitions pour les kalachnikovs mais toutes les portes leur sont fermées.
Outre la pénurie de lacry qui aurait dit-on poussé á utiliser des balles réelles pour tuer plus de deux cent ivoiriens ces dernières semaines, les fds et les supplétifs libériens ont pu constater que les partisans du RHDP n’ont plus peur des gaz lacrymogènes et savent résister aux charges. La peur des hommes en armes a également disparu et n’eut été le fait que le nouveau gouvernement a besoin des Forces de défense, certains radicaux étaient favorables á une stratégie de guerre totale et de guérilla contre les forces de sécurité avec cet argument: «malgré toutes leurs armes, policiers gendarmes et militaires n’atteignent pas cinquante mille éléments, et ils sont mortels. Alors chacun son policier, son gendarme, etc.» Contrairement á la propagande du clan Gbagbo, les fds sont plus victimes de la détermination des manifestants que de rebelles infiltrés.
Hervé d’Anvers Abidjan | Connectionivoirienne.net
